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Samuel FULLER - ORDRES SECRETS AUX ESPIONS NAZIS (VERBOTEN!)



RESUME
Un soldat americain se marie en Allemagne une fois la guerre finie et doit affronter les commandos des Verwolf, groupuscule nazi qui multiplient les actes de terrorisme.

Mai 1945. A la tête de son commando, le sergent David Brent nettoie le petit village de Rothbach des derniers combattants de la Wehrmacht. Blessé, il est recueilli et soigné par la jeune Helga, qu'il épouse dès sa démobilisation. Ancienne "Hitlerjünger" mais opportuniste, la jeune femme a vu en lui le moyen de sortir de la misère et de venir en aide à son jeune frère mutilé, Franz. Brent a trouvé un emploi civil au service de ravitaillement tenu par l'armée d'occupation, tandis que Helga commence à l'aimer vraiment. Survient Bruno, dont toute la famille a disparu et qui, demeuré nazi fanatique, reprend contact avec Helga, son amie d'enfance. En réalité, bien qu'engagé dans le corps de police mis sur pied par l'armée américaine, Bruno a pris la tête des "Werwolfs" - des groupes de jeunes fascistes qui, sous de vagues prétextes patriotiques, assassinent les militaires isolés, pillent les dépôts de vivres et volent les médicaments pour les revendre au marché noir. Renvoyé de son travail pour s'être battu avec un Allemand, David qui, à la suite des insinuations de Bruno, jaloux, doute de plus en plus de l'amour de Helga, songe à rentrer aux États-Unis. Mais Helga a deviné le jeu de Bruno et, pour soustraire Franz à son influence néfaste, emmène son frère assister à une séance du procès de Nuremberg. Connaissant désormais la vérité, Franz, dès son retour, ira dénoncer les membres des Werwolfs et, tandis que Bruno périra carbonisé dans le wagon désaffecté qui lui servait de quartier général, David retrouvera une Helga aimante avec qui il oubliera le drame.
© Monsieur cinéma

FICHE TECHNIQUE
Réalisation, scénario et production : Samuel FULLER (1958)
Directeur de la photographie : Joseph BIROC
Musique : Harry SUKMAN, BEETHOVEN, Richard WAGNER
Production : Globe Enterprises-RKO
Distribution : J Arthur RANK (en France)
Genre : Drame
Durée : 87 minutes
Sortie USA : 25 mars 1959

DISTRIBUTION
James BEST (Le sergent David Brent)
Susan CUMMINGS (Helga Schiller)
Tom PITTMAN (Bruno Eckhardt))
Paul DUBOV (Le capitaine Harvey)
Harold DAYE (Franz)
Dick KALLMAN (Helmuth)
Stuart RANDALL (Le colonel)
Steven GERAY (Le maire)
Robert BOON (L'officier SS)
Anna HOPE (Mme Schiller)
Neyle MORROW (Le sergent Kellog)

AUTOUR DU FILM
Le film fut assez mal accueilli par la critique française qui lui reprocha de laisser entendre que les Allemands, dès la fin de la guerre, "ne demandaient qu'à devenir démocrates, qu'ils avaient été trompés et qu'ils ne savaient rien des camps d'extermination nazis" (Guy Allombert dans "la Saison 1960"). Roland Lacourbe pour sa part (dans "Nazisme et Seconde Guerre mondiale dans le cinéma d'espionnage") le trouve "fantaisiste" mais plutôt réjouissant "autant pour un style d'écriture un peu cavalier, une certaine frénésie visuelle (les GIs y montent à l'assaut aux accents de la Cinquième Symphonie de Beethoven !) que pour la désinvolture avec laquelle il traite de certaines réalités historiques". Pour symboliser l'opposition entre les Bons et les Méchants Allemands, Fuller a utilisé tour à tour les musiques de Beethoven et de Wagner ! Mais le point de vue schématique du film se justifiait par la politique de rapprochement des États-Unis avec le gouvernement de Bonn à l'orée des années soixante, après l'édification du mur de Berlin et le renforcement de la Guerre Froide. Tom Pittman, qui jouait le personnage du jeune Nazi, avait été découvert par Samuel Fuller qui voyait en lui "un nouveau Paul Muni"; mais le comédien se tua en voiture alors que le film était en cours de montage. Pour jouer Helga, la première comédienne pressentie et refusée par Fuller était une jeune débutante du nom... d'Anne Bancroft.
© Monsieur cinéma

CRITIQUES

Mon avis
Verboten, bizarrement traduit en français par Ordres secrets aux espions nazis, est un film devenu assez rare, qui mériterait une sortie DVD comme pour bon nombre d'autres films de Fuller. Verboten nous raconte une histoire qui se déroule dans l'Allemagne de l'après-guerre : Brent, soldat américain de la 157 eme compagnie d'infanterie, 45 eme division, blessé par un tireur isolé lors de l'entrée dans une ville frontière allemande (Rothbach entre Nuremberg et Berlin), reste en Allemagne après avoir quitté l'armée et obtient un travail en tant qu'employé civil du Gouvernement militaire américain (Forces d'occupation). Il épouse Helga, la femme qui l'a hébergé et soigné quand il était blessé pendant la guerre.
De fait, c'est plus la sécurité ,la nourriture, les cigarettes et les marchandises qu'il apporte dans une Allemagne en proie aux difficultés qui pousse Helga à l'épouser au début. Mais elle tombera vraiment amoureuse de lui par la suite.
Franz, le frère infirme d'Helga, intègre avec un de ses vieux amis, Bruno, un groupe de résistants clandestins nazis appelés les Werwolf (Les loups-garous, armée secrète organisée par Himmler). Bruno qui travaille dans le même bureau que Brent, est un tueur impitoyable, un saboteur et un agitateur anti-américain. Voilà posé les bases de l'histoire. Verboten aborde plusieurs thèmes : la différence entre un Allemand et un Nazi ( Fuller cherche à montrer avec honneteté que tout allemand n'était pas forcément un nazi), l'occupation américaine dans l' Allemagne dans les mois qui ont suivi la guerre, le danger d'une renaissance du nazisme à travers les jeunes hitlériens qui se son appelés les "Werwolfs" (leur groupe a existé de 1946 à 1960), pour Fuller le nazisme qu'il condamme vigoureusement n'est pas mort. Pour exposer le thème de la différence entre un nazi et un Allemand, Fuller a eu l'idée de le faire aussi avec la musique en opposant deux Allemands : Wagner et Beethoven. Ainsi quand l'américain quitte Helga qu'il a demandé en mariage, Bruno le nazi fait son entrée dans le même plan, accompagné par la musique de Wagner.
Le style de Fuller est toujours original et furieusement lyrique à l'exemple de l'ouverture du film, le film démarrant par avec une chanson sirupeuse (Verboten) chantée par Paul Anka puis on assiste à l'entrée des GI dans la ville allemande bombardée, rythmée en musique, par la cinquième symphonie de Beethoven. Fuller aime tellement la musique de Beethoven qu'elle sera utilisée dans d'autres de ses films : Crimson Kimono, Shock Corridor, The naked kiss, Dead of a pigeon...
Fuller sait entretenir une certaine ambiguité sur le personnage d'Helga, qui lui sert de porte-parole pour décrire une Allmenande qui a cotoyé des nazis, son frère faisant partie des jeunesses hitlériennes, elle est aussi une amie de Bruno mais elle ne cesse de répéter qu'elle n'est pas nazie. Elle dira "nous sommes tous coupables de n'avoir pas ouvert la bouche" quand l'américain lui parle qu'elle n'a jamais protestée ni élevée la voix face aux camps de concentration et aux chambres à gaz.
Ce n'est que quand elle décide d'ouvrir les yeux de son frère en l'emmenant assister au procés de Nuremberg que nous comprenons pleinement sa prise de conscience du danger nazi. Face à Helga, Fuller expose intelligemment le contrepoint de ce que pense la majorité des américains, ainsi le capitaine Harvey dirigeant le gouvernement américain d'occupation dit au sergent Brent que pour lui elle est forcément nazie "tu sais l'éducation qu'elle a reçue, c'est une nazie". Pour finir, il cite une anecdote "ils ont trouvé Hitler mort avec un morceau de papier dans la main où était écrit 'je n'ai jamais été nazi' ".
Fuller utilise des documents réels montrés au procés de Nuremberg, plans d'actualité sur les camps de concentration et sur le génocide perpétré, plans qu'il commente d'ailleurs lui-même.
Il se refuse à reconstituer l'holocauste de quelque manière que ce soit. Il veut montrer l'horreur à l'état brut, sans artifice racoleur.
Verboten, comme tout film de Fuller, peut surprendre, c'est en partie une histoire d'amour, en partie un film de guerre complexe qui dénonce les atrocités du nazisme en même temps qu'il s'attache à dépeindre les allemands dans toute leur diversité. C'est un grand Fuller que l'on cite moins parmi ses meilleurs films et qui mérite largement d'être redécouvert.

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Dernière modification le : 05/09/2007 @ 22:57
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