BESTOFCINE, le meilleur du cinéma

1963 - CENT MILLE DOLLARS AU SOLEIL


 



RESUME
Rocco est conducteur dans une entreprise de transports au Sahara. Or, voici qu'un semi-remorque flambant neuf, chargé d'une cargaison aussi mystérieuse que suspecte, va être confié à un « nouveau », nommé Steiner, pour un voyage vers le Nigeria. Rocco s'en empare avec l'aide de Pepa, qui se prétend amoureuse de lui, et espère bien détourner la cargaison à son profit. Mais l'entrepreneur l'entend différemment et lance à sa poursuite un autre chauffeur, Marec, ami de Rocco auquel va se joindre Steiner. Après bien des tribulations, Rocco, dont le semi-remorque a été rendu inutilisable au cours de la poursuite, arrive à s'emparer du camion de Marec et à y transférer la cargaison. Puis il atteint Moussorah, but du voyage, et s'apprête à négocier. Marec arrive à son tour à Moussorah et y retrouve Rocco dans une maison « accueillante ». Assoiffé de vengeance, il bondit sur lui. Mais, après une lutte pénible, Rocco l'arrête : au rendez-vous, il n'a trouvé personne ; et Pepa en a profité pour filer avec la cargaison. Et les deux / chauffeurs se retrouvent Gros-Jean comme devant. Tout finit dans un formidable éclat de rire.
© Les fiches du cinéma 2001

FICHE TECHNIQUE
Réalisateur : Henri Verneuil
Scénario  : Michel Audiard
Auteur de l'oeuvre originale Claude Veillot
Dialogues : Michel Audiard
Sociétés de production : S.N.E.G. - Société Nouvelle des Etablissements Gaumont, Ultra Film (Rome), Trianon Films
Directeurs de production : Robert Sussfeld, Irénée Leriche
Directeur de la photographie : Marcel Grignon
Ingénieur du son : René Longuet
Musique : Georges Delerue
Décorateur : Robert Clavel
Monteur : Claude Durand
Genre: Aventures
Durée : 2h10
Sortie France : 17 Avril 1964

DISTRIBUTION
Jean-Paul Belmondo (Rocco)
Lino Ventura (Hervé Marec)
Reginald Kernan (Hans Steiner)
Bernard Blier (Mitch-Mitch)
Andréa Parisy (Pepa)
Gert Froebe (Castigliano)
Doudou Babet (Khenouche)
Anne-Marie Coffinet (Angèle)
Pierre Mirat (Halibi)
Henri Lambert (Le client)
Christian Brocard

AUTOUR DU FILM

CENT MILLE DOLLARS AU SOLEIL fut choisi pour représenter officiellement la France au Festival de Cannes 1964, ce qui provoqua un tollé général de la part de la critique non seulement française mais également étrangère. En Italie, le journal «Paesa Sera» le qualifia de «sorte de sous-Clouzot qui s'adresse aux plus bas instincts», à Londres, le "Guardian" déplora «Si c'est là un exemple du goût populaire français, que Dieu sauve la France». Et en France, Pierre Billard s'étonna. «Comment supporter, en 1964, cette image purement colonialiste de l'Afrique où un petit groupe de Tarzans européens vient faire la loi parmi les peuplades de dégénérés tout juste hons à recevoir des coups de pieds au derrière et des paires de claques '» in « Cinéma 64» n° 86). Toutefois, le public fut loin de partager cette opinion puisque le film totalisa la meilleure recette de l'année avec 447 000 entrées à Paris en 18 semaines d'exclusivité. Huit mois plus tard, WEEK-END A ZUYDCOOTE, toujours de Henri Verneuil et avec Jean-Paul Belmondo, atteignit 478 000 ennées et ce beau diptyque confirma l'association Verneuil-Belmondo qui devait se reformer par la suite pour LE CASSE (1971), PEUR SUR LA VILLE (1974) LE CORPS DE MON ENNEMI (1976) et LES MORFALOUS (1984).

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