RESUME
Propriétaire d'une petite usine de tracteurs, Fernand Naudin mène une vie tranquille et sans histoires quand un télégramme l'appelle à Paris. Il arrive juste à temps pour recueillir le dernier soupir d'un ami de jeunesse, Louis, dit « le Mexicain », interdit de séjour et directeur d'affaires plus ou moins louches. Au nom de leur vieille amitié, Louis arrache à Fernand la promesse de veiller sur les intérêts de sa fille Patricia pour laquelle il a fait les plus grands sacrifices, allant même jusqu'à la faire élever chez les Soeurs. Il lui confie aussi la direction de ses « affaires » et de ses « hommes d'affaires ». Il hérite aussi du « gorille » de Louis, un certain Pascal, au tir infaillible. Les « employés » du Mexicain, qui escomptaient se partager les dépouilles du « patron», sont bien déçus de la tournure que prennent les événements et le premier souci de Pernand est de remettre chacun à sa place et de l'ordre dans la maison. Ceci n'ira pas évidemment sans diverses aventures que nous raconte le film. Fernand espère des compensations du côté de Patricia qui se révèle d'abord pleine d'affection pour son « tonton ». Mais, de ce côté aussi, les déceptions attendent Fernand. Car Patricia, qui semble n'avoir pas beaucoup profité de son éducation chez les Soeurs,se montre bientôt tout aussi ingouvernable que les « employés » de son père, sinon pour les mêmes raisons. En particulier, elle est plus ou moins fiancée à un certain Antoine qui a le don de porter à l'extrême sur les nerfs de Fernand. Cet aspect de la question ménagera aussi bien des soucis à notre héros jusqu'à ce que tout finisse par s'arranger, les « méchants garçons » trépassant à tour de rôle ou se convertissant. Quant à Fernand, il conduit à l'église sa « nièce » Patricia pour y trouver le bonheur auprès d'Antoine, enfin réconcilié, pour le meilleur et pour le pire. .
© Les fiches du cinéma 2003

FICHE TECHNIQUE
Réalisateur : Georges Lautner
Scénario : Georges Lautner, Albert Simonin
Auteur de l'oeuvre originale Albert Simonin
Dialogues : Michel Audiard
Sociétés de production : S.N.E.G. - Société Nouvelle des Etablissements Gaumont, Sicilia Cinematografica, Corona Filmproduktion (Munich), Ultra Film (Rome)
Directeur de production : Irénée Leriche
Directeur de la photographie : Maurice Fellous
Ingénieur du son : Antoine Archimbaud
Musique : Michel Magne
Assistant-réalisateur : Claude Vital
Monteur : Michelle David
Tournage : Début 08 avril 1963 , Fin 29 mai 1963
Lieux de tournage : France (Bowling de Fontenay-sous-Bois, Val-de-Marne; Eglise de Saint-Germain de Charonne, Paris 20e; Rueil-Malmaison, Hauts-de-Seine (Villa); Saint-Nom-la-Bretèche, Yvelines (La petite ferme)

DISTRIBUTION
Lino Ventura (Fernand Naudin)
Bernard Blier (Raoul Volfoni)
Francis Blanche (Maître Folace)
Jean Lefebvre (Paul Volfoni)
Sabine Sinjen (Patricia)
Horst Frank (Théo)
Claude Rich (Antoine Delafoy)
Jacques Dumesnil (Le Mexicain)
Robert Dalban (Jean)
Dominique Davray (Mme Mado)
Yves Arcanel
Pierre Bertin (Adolphe Delafoy)
Philippe Castelli (le tailleur)
Henri Cogan (Freddy)
Jean-Michel Derot
Charles Lavialle
Anne Marescot (une fille)
Paul Mercey (Henri)
Paul Meurisse
Georges Nogaroff (Vincent)
Claude Régnier (Tomate)
Mac Rooney (Bastien)
Venantino Venantini (Pascal)

AUTOUR DU FLM
Après LE MONOCLE NOIR (1961) et L'ŒiL DU MONOCLE (1962), Georges Lautner retrouvait avec ces TONTONS FLINGUEURS la veine de la parodie policière, qui lui a valu sa réputation à ses débuts (il y eut également LES BARBOUZES, en 1964), même s'il avait signé aussi quelques films policiers ou d'espionnage plus sérieux comme MARCHE OU CRÈVE (son tout premier film, en 1960), ARRETEZ LES TAMBOURS ou LE SEPTIÈME JURÉ (tous deux en 1961). La critique de l'époque le saluait d'ailleurs comme un maître du genre - et Jean Rochereau de "La Croix" parlait de Lautner comme d'un "virtuose de la dérision".

En travaillant avec Albert Simonin, Lautner s'adjoignait les services d'un spécialiste de la "langue verte" ou argot du "milieu".

Notamment grace aux irrésistibles dialogues de Michel Audiard, ce film est depuis devenu un véritable film-culte.

CRITIQUES

Mon avis

Autres critiques

"Un chef-d'oeuvre de comédie policière, servie par des acteurs particulièrement en verve, qui débitent avec jubilation quelques-unes des plus fameuses répliques écrites par Audiard."
Téléstar.

"Ce classique des années 60 s'est élevé peu à peu au statut de film-culte. Il est vrai qu'il y a une conjonction exceptionnelle de succulents dialogues - dont tout le monde connaît quelques bribes par cœur - et de comédiens hors du commun qui s'amusent comme des potaches et nous communiquent leur bonne humeur. Un régal.
Yves Alion - Télé 7

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