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1957 - ASCENSEUR POUR L'ECHAFAUD



RESUME
Julien Tavernier, ancien para, accomplit le crime parfait en supprimant le mari de sa maîtresse, marchand de canons. Mais, contraint de revenir sur les lieux, il est bloqué dans l'ascenseur par une panne de courant. Sa complice l'attend en vain au café, puis passe la nuit à chercher sa trace... Entre-temps, un jeune livreur lui fauche sa voiture pour épater sa petite amie, puis panique et tue deux touristes allemands

FICHE TECHNIQUE
Réalisateur : Louis Malle
Scénario : Louis Malle et Roger Nimier, d'après un roman de Noël Calef
Assistant réalisation  : Alain Cavalier,Alain Fraisse, François Leterrier
Dialogues : Roger Nimier
Musique : Miles Davis
Genre : Drame/Thriller/Policier
Durée : 90 minutes
Date de sortie : 29 janvier 1958 (Paris)
Affichiste : Clément hurel

DISTRIBUTION
Jeanne Moreau : Florence Carala
Maurice Ronet : Julien Tavernier
Georges Poujouly : Louis
Yori Bertin : Véronique
Lino Ventura : le commissaire Cherrier
Ivan Petrovitch : Horst Bencker
Jean Wall : Simon Carala
Elga Andersen : Frieda Bencker
Felix Martel : Christian Subervie
Gérard Darrieu: Maurice
Micheline Bona : Geneviève
Hubert Deschamps : le substitut
Marcel Cuvelier : réceptionniste du motel
Charles Denner : inspecteur
François Joux : commissaire
Marcel Journet : président du conseil d'administration
Jean-Claude Brialy : client du motel (non crédité)
Sylviane Aisenstein : amie de Christian
Gisèle Grandpré : Jacqueline Mauclair
Jacques Hilling : vendeur autos
Jacqueline Staup : barmaid du Royal Camée
Nicolas Bataille : consommateur brasserie
Alice Reichen : fleuriste
Lucien Desagneaux : journaliste
Marcel Bernier  : policier du commissariat
Roger Jacquet  : Gaston, serveur du Royal Camée
Pierre Frag  : consommateur brasserie

AUTOUR DU FILM

Récompense : Prix Louis-Delluc 1957
Avant ce film, Louis Malle n’avait réalisé, en collaboration avec Jacques-Yves Cousteau, que LE MONDE DU SILENCE (1956).
Roger Nimier, l'auteur du "Hussard Bleu", signait ici son premier dialogue de cinéma.

La mémorable musique de Miles Davis et de son quintette fut enregistrée lors de la première projection du film qui leur fut faite. La qualité de cette longue improvisation fut récompensée par le Grand Prix du disque 1958 de l'Académie Charles Cros.

Pour son premier long métrage dramatique Louis Malle s'inspire à la fois de Robert Bresson, dont il a été l'assistant (sur Un condamne a mort s'est echappe en 1956), mais surtout d'Alfred Hitchcock. Il imite en effet le maître en dévoilant l'assassin au début du film et en faisant partager au spectateur le long suspense aboutissant à son arrestation, tout en greffant une intrigue auxiliaire, qui finit par devenir aussi importante que l'intrigue principale.

Ce film, précurseur de la "Nouvelle Vague" , révèle au grand public Jeanne Moreau. A 17 ans Georges Poujouly connaît son deuxième grand rôle après "Jeux interdits", mais la suite de sa carrière sera très discrète.

Le succès du film doit beaucoup à Miles Davis qui improvise en direct sur les images avec sa trompette. Miles Davis était en tournée en France pour une dizaine de jours. L'enregistrement s'est effectué en moins de 4 heures. Louis Malle raconte:
"...j'étais un cinglé de jazz....la musique d'Ascenseur est unique. C'est l'une des rares musiques de film qui ait été entièrement improvisées...Je passais les séquences sur lesquelles on voulait mettre de la musique, et il commençait à répéter avec ses musiciens ...le film en était métamorphosé....quand on a ajouté la musique, il a soudain décollé."


CRITIQUES

Mon avis

Premier vrai film de Louis Malle, Ascenseur pour l' échafaud est surtout resté célèbre pour la très belle musique de jazz de Miles Davis qui accompagne plusieurs séquences. A revoir le film aujourd'hui, cinquante après sa sortie, le plaisir est toujours au rendez-vous, même si quelques longueurs alourdissent le rythme, notamment vers la fin. D'une banale histoire policière, l'amant qui tue le mari de sa maitresse, digne du début d'un bon Columbo, le film dérive assez vite sur une histoire à suspens, où de rebondissement en rebondissement et quiproquo multiple, l'intrigue avance vers une issue fatale et attendue mais non dénuée d'émotion. Louis Malle s'offre un vrai exercice de style sur un canevas policier des plus classiques, innove par l'utilisation d'une belle musique jazzy, d'une voix-off exprimant les sentiments intérieurs du personnage féminin principal jouée par Jeanne Moreau, une belle photographie nocturne et un montage original. Le film est découpé en trois histoires parallèles : Julien bloqué dans l'ascenseur cherchant un moyen d'en sortir, l'errance de Jeanne Moreau à la recherche de son amant Julien puis des vrais coupables, l'escapade à la Bonnie and Clyde de la fleuriste et son petit ami avec la voiture volée (partie la plus faiblarde selon moi). Quant à Lino Ventura, inscrit en dernier au générique du début, il n'apparaît qu'après une heure de film mais se révèle encore une fois très bon dans le rôle du commissaire Cherier, obstiné et perspicace dans l'exercice de son métier, la séquence de l'interrogatoire de Julien / Maurice Ronet avec Charles Denner en assistant est d'ailleurs l'une des meilleures du film.

Autres critiques

"D'un côté, il y a un homme enfermé, contraint à rester immobile dans un lieu étouffant. De l'autre, une femme qui doute et erre dans Paris à la recherche d'un amour fantôme. Entre eux : l'ombre du crime. Pour filmer cette tension, Louis Malle alterne scènes muettes, où le moindre son devient inquiétant, et scènes pleines de bruits inutiles, de conversations très littéraires (dialogues de Roger Nimier), qui semblent retarder l'instant où ls amants pouuront se voir et s'expliquer. Pour accompagner Jeanne Moreau, désemparée, déambulant dans l'obscurité des rues trouée de néons, la trompette de Miles Davis improvise, semblant exprimer un désarroi indicible. Un classique."
Philippe Piazzo - Télérama

"Pour son premier film d'auteur, Louis Malle sacrifie à l'adaptation d'un roman policier, mais réussit cependant une oeuvre très personnelle. La déambulation nocturne de Florence dans un Paris qui brille de tous ses néons... L'attention quasi bressonienne portée aux objets... Le long solo de trompette de Miles Davis (improvisé et enregistré directement)... Autant d'éléments qui rendent cette oeuvre envoûtante."
Claude bouniq-Mercier - Guide des films Jean Tulard

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Dernière modification le : 04/01/2008 @ 23:57
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