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Intégrale Gregory PECK - 11/09

Pendant toute sa carrière, ou presque, Gregory Peck aura incarné des héros profondément humains et en guerre contre l’injustice. Une marque de fabrique qui le caractérisait aussi dans la vie.

« On dit souvent que les rôles de méchants sont plus intéressants à jouer, mais je trouve les rôles de gentils beaucoup plus motivants car c’est plus difficile de les rendre intéressants.» disait Gregory Peck qui a passé l’essentiel de sa carrière à incarner de nobles héros en guerre contre l’injustice. Autant de personnages qui étaient le reflet de sa propre personnalité comme en témoigne sa vie.

Né en 1916 dans une station balnéaire californienne, l’acteur est affublé par sa mère d’un prénom ridicule, Eldred, dont il se débarrassera plus tard pour adopter celui de son père, un pharmacien d’origine irlandaise. Quand ses parents divorcent alors qu’il vient de fêter ses cinq ans, il est confié à sa grand-mère puis envoyé en pension dans une école militaire catholique. De quoi lui forger à la fois le caractère et le sens moral ainsi qu’une carrure d’athlète qui lui sera précieuse par la suite.

Passionné de sport, il pratique assidûment l’aviron et le football américain tout en développant un intérêt croissant pour le théâtre. Voilà pourquoi ses études de médecine entamées à l’Université de Berkeley seront rapidement interrompues au profit d’une école d’art dramatique new-yorkaise pour laquelle il est parvenu à obtenir une bourse. Remarqué par un producteur, il décroche rapidement des petits rôles à Broadway où il rencontre une maquilleuse qui deviendra son épouse et lui donnera trois enfants.

L’année qui suit son mariage, Gregory Peck tape dans l’œil du producteur Samuel Goldwyn, de passage à New York, et déménage à Hollywood pour y tourner plusieurs films dont Jours de gloire, La Vallée du jugement et Les Clés du royaume pour lequel il reçoit à l’âge de 28 ans sa première nomination aux Oscars. Pendant ce temps, la Seconde Guerre Mondiale embrase tous les continents, mais un problème de dos le rend inapte à la conscription. Contractée pendant un cours de danse quelques années plus tôt, cette faiblesse sera officiellement présentée par les studios comme consécutive à un accident d’aviron pour ne pas entacher son image virile !

Définitivement lancé, il enchaîne les films et tourne avec les plus grands, comme King Vidor, Henry King, Elia Kazan, William Wellman et Alfred Hitchcock, respectivement dans Duel au soleil, Un homme de fer, La Ville Abandonnée, La Maison du docteur Edwardes et Le Procès Paradine. Une liste à laquelle on ajoutera d’autres films marquants comme Jody et le faon, avec Jane Wyman, et L’Affaire Macomber, avec Joan Bennett.

Jugé « biblique » par le producteur, son visage lui vaut ensuite d’être engagé pour David et Bethsabée, de Henry King. Plus tard, il découvrira que ses traits typés ont pour origine une lointaine ascendance arménienne. Dans l’ensemble, c’est cependant son sang irlandais qui l’emporte à juger d’un goût prononcé pour les boissons alcoolisées, en particulier la Guinness, qui lui vaudra des problèmes cardiaques. Sans doute le seul vice connu, avec la cigarette, chez cet homme exemplaire.

Apprécié par Henry King, qui le dirige peu après dans La Cible humaine, Gregory Peck enchaîne également deux films avec Raoul Walsh : Capitaine sans peur et Le Monde lui appartient. De quoi conforter encore son image héroïque qui n’est pas usurpée puisqu’il a pris le risque, en plein maccarthysme, de signer une lettre qui condamne la chasse aux sorcières. Il tourne aussi à cette époque l’un des joyaux de sa filmographie : Vacances romaines, de William Wyler, aux côtés de Audrey Hepburn.

Après le tournage, déprimé par ses problèmes conjugaux qui le mèneront à un divorce, il passe un séjour solitaire à Paris et se souvient d’une jeune journaliste de France Soir qui l’avait interviewé quelques mois plus tôt. Lorsqu’il lui téléphone pour l’inviter à déjeuner, elle est sur le point de se rendre chez Jean-Paul Sartre pour un entretien avec Albert Schweitzer, mais elle annule son rendez-vous pour le retrouver ! Ils auront deux enfants ensemble et ne se quitteront plus jusqu’à la mort de l’acteur en 2003.

L’année suivante, il manque de se noyer sur le tournage de Moby Dick, de John Huston, mais en réchappe heureusement car d’autres grands films l’attendent comme Les Grands espaces, de William Wyler, Les Canons de Navarone et Les Nerfs à vifs, de Jack Lee Thompson, La Conquête de l’Ouest, de John Ford, et surtout Du silence est des ombres, de Robert Mulligan, qui lui vaudra un Oscar. Il y incarne un avocat qui défend passionnément un jeune noir injustement accusé de viol, un rôle qui sera, de toute sa carrière, celui dont il est le plus fier. Quelques années plus tard, en 1968, il retrouvera Robert Mulligan pour L’homme sauvage après avoir tourné notamment Le Combat du Capitaine Newman et Arabesque, respectivement sous la direction de David Miller et Stanley Donen.

À la même époque, Gregory Peck montre à nouveau que le courage n’est pas que l’apanage des héros qu’il incarne en s’engageant pour des causes qui ne sont pas forcément populaires auprès de l’Amérique profonde. On le verra ainsi défiler contre le racisme aux côtés de Martin Luther King puis prendre la décision d’annuler la cérémonie des Oscars, dont il est président, lorsque le pasteur noir est assassiné quelques jours plus tôt. Il s’engage aussi contre la guerre du Vietnam, au point d’oser affirmer que les jeunes Américains qui refusent de partir se battre sont d’authentiques héros, cela tout en se déclarant fier de son fils qui a endossé l’uniforme. Jusqu’à sa mort, à l’inverse de Charlton Heston, il militera aussi pour en finir avec la vente libre des armes aux États-Unis et pour le respect des homosexuels.

Autant de causes souvent défendues aux côtés de son amie Jane Fonda et qui lui vaudront l’honneur d’être inscrit sur la fameuse liste secrète des ennemis de Richard Nixon où figurent notamment Paul Newman et Bob Dylan. Démocrate convaincu, et ami du clan Kennedy, il est à deux doigts de se présenter contre Ronald Reagan pour le poste de Gouverneur de Californie, mais renonce finalement à ce projet. C’est à cette époque qu’il doit affronter le plus grand drame de sa vie - le suicide de son fils aîné - qui le plongera dans la dépression.

Dès lors, sa carrière entame une phase descendante malgré quelques films marquants comme La Malédiction, de Richard Donner et Mac Arthur, de Joseph Sargent. Il crée cependant la surprise en incarnant le médecin nazi Joseph Mengele dans Ces garçons qui venaient du Brésil, l’un des rares films où il joue un rôle de salaud, avec Duel au soleil dans lequel il torture sentimentalement la jolie Jennifer Jones. On le verra aussi notamment dans Larry le liquidateur, de Norman Jewison ainsi que dans Cape Fear, remake des Nerfs à vifs pour lequel il s’amuse à camper un avocat véreux sous la direction de Martin Scorsese.

Autre clin d’œil à sa filmographie, son rôle dans le téléfilm Moby Dick sera sa dernière apparition à l’écran, si l’on excepte Conversation avec Gregory Peck, excellent documentaire dans lequel, trois ans avant sa mort, la cinéaste Barbara Kopple le filme au quotidien lors d’une tournée au cours de laquelle il vient à la rencontre de ses admirateurs. Quand l’un d’entre eux lui demande comment il aimerait que l’on se souvienne de lui, il répond : « Comme d’un bon père et d’un bon époux… et aussi d’un bon raconteur d’histoires car j’ai toujours eu la hantise qu’après avoir vu l’un de mes films, les gens sortent du cinéma en ayant l’impression d’avoir perdu leur temps ». Tout est dit.

Dimanche 1er NOVEMBRE 2009
20:40 Les Nerfs à vif (Cape Fear, 1962, de J. Lee Thomson, avec Gregory Peck, Robert Mitchum, Polly Bergen, Lori Martin)
22:20 Conversation avec Gregory Peck, (A Conversation with Gregory Peck, 1999, documentaire de Barbara Kopple avec Gregory Peck, Lauren Bacall, Mary Badham, Jacques Chirac, Bill Clinton)
00:00 Jours de gloire (Days of Glory, 1944, de Jacques Tourneur, avec Gregory Peck, Tamara Toumanova, Alan Reed, Maria Palmer)


Dimanche 8 NOVEMBRE 2009
20:40 MacArthur, le général rebelle (MacArthur, 1977, de Joseph Sargent, avec Gregory Peck, Ivan Bonar, Ward Costello, Nicolas Coster)
22:45 Un homme de fer (Twelve O’Clock High, d’Henry King, avec Gregory Peck, Hugh Marlowe, Gary Merrill, Millard Mitchell)
00:55 Yellow Sky (Nevada, 1948, de William A Wellman, Gregory Peck, avec Anne Baxter, Richard Widmark, Robert Arthur)

Dimanche 15 NOVEMBRE 2009
20:40 Du silence et des ombres (To Kill a Mockingbird, 1963, de Robert Mulligan, avec Gregory Peck, Mary Badham, Phillip Alford, Robert Duvall)
22:45 Le Monde lui appartient (The World in his arms, 1952, de Raoul Walsh, avec Gregory Peck, Ann Blyth, Anthony Quinn, John McIntire
00:30 L'Affaire Macomber (The Macomber Affair, 1947, de Zoltan Korda, avec Gregory Peck, Joan Bennett)

Dimanche 22 NOVEMBRE 2009
20:40 Les Bravados (The Bravados, 1958, d’Henry King, avec Gregory Peck, Joan Collins, Stephen Boyd, Albert Salmi)
22:20 Le Combat du Capitaine Newman (Captain Newman, M.D., 1963, de David Miller, avec Gregory Peck, Tony Curtis, Angie Dickinson, Eddie Albert)
00:25 Passion fatale (The Great Sinner, 1949, de Robert Siodmak, avec Gregory Peck, Ava Gardner, Melvyn Douglas, Walter Huston, Ethel Barrymore, Frank Morgan)

Dimanche 29 NOVEMBRE 2009
20:40 Les Gens de la nuit (Night People , 1954, de Nunnally Johnson, avec Gregory Peck, Broderick Crawford, Anita Björk, Rita Gam)
22:15 Mirage (Mirage, 1965, d’Edward Dmytryk, avec Gregory Peck, Diane Baker, Walter Matthau, Kevin McCarthy)
00:05 La Vallée du jugement (The Valley of Decision, 1945, de Tay Garnett, avec Greer Garson, Gregory Peck, Donald Crisp, Lionel Barrymore, Preston Foster)



Autres films :

• Capitaine sans peur (Captain Horatio Hornblower, 1951, de Raoul Walsh avec Virginia Mayo, Gregory Peck, Robert Beatty, Moultrie Kelsall, Terence Morgan )
• David et Bethsabée (David And Bathsheba, 1951, d’Henry King, avec Gregory Peck, Susan Hayward, Raymond Massey, Kieron Moore)
• Larry le liquidateur (Other People's Money, 1991, de Norman Jewison, avec Danny De Vito, Gregory Peck, Penelope Ann Miller, Piper Laurie, Dean Jones)
• Jody et le faon (The Yearling, 1946, de Clarence Brown, avec Jane Wyman, Gregory Peck, Claude Jarman Jr., Chill Wills)
• L'homme sauvage (The Stalking Moon, 1968, de Robert Mulligan, avec Gregory Peck, Eva Marie Saint, Robert Forster)
• La Conquête de l'Ouest (How the West Was Won, 1962 de John Ford, avec Henry Fonda, Carroll Baker, Gregory Peck, Debbie Reynolds, James Stewart, John Wayne)
• La Cible humaine (The Gunfighter, 1902, d’Henry King, avec Gregory Peck, Karl Malden, Helen Westcott, Millard Mitchell)
• La Femme Modèle (Designing Woman, 1957, de Vincente Minnelli, avec Gregory Peck, Lauren Bacall, Sam Levene, Chuck Conners)

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Dernière modification le : 28/12/2009 @ 22:47
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