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Intégrale MARLENE DIETRICH - 12/09

À l’image de sa voix aussi grave que sensuelle, Marlene Dietrich exhalait une séduction ambiguë. Dotée d’une étrange beauté qui n’avait d’égal que sa force de caractère, elle aura aussi cultivé un étonnant paradoxe en devenant une légende du cinéma tout en snobant copieusement le métier de comédienne !

« Je n’ai jamais aimé être actrice. Prétendre être quelqu’un d’autre et avoir toujours une maquilleuse sur le dos pour être la plus belle possible, ça m’a toujours ennuyé » avouait Marlene Dietrich dans les années 60 alors qu’elle mettait un terme à sa carrière cinématographique pour se contenter de chanter. De fait, c’est bien la musique qui la passionnait depuis sa jeunesse et sans une vilaine blessure au poignet, elle serait peut être devenue violoniste.

Marlene Dietrich n’aimait pas non plus être une star, statut qu’elle trouvait dégradant, encore un paradoxe pour celle qui compte parmi les icônes majeures de l’histoire du cinéma. Née en 1901 à Berlin, elle est la fille d’un officier de police qui meurt d’une chute de cheval alors qu’elle n’a que sept ans. Quatre ans plus tard, elle se choisit déjà son nom d’artiste en se faisant appeler Marlene, contraction de son vrai prénom, Maria Magdalena. Puis à vingt ans, contrainte de renoncer à ses ambitions musicales, elle intègre l’école du metteur en scène Max Reinhardt puis décroche vite des petits emplois au théâtre et au cinéma.

De fil en aiguille, ses rôles s‘étoffent grâce à sa présence indéniable doublée d’un atout majeur : son mariage avec un directeur de casting nommé Rudolph Sieber à qui elle donnera une fille avant de le quitter rapidement pour entamer une vie sentimentale aussi débridée qu’éclectique. Y figurera notamment le cinéaste Josef Von Sternberg qui lui confie le rôle principal de L’Ange Bleu en 1929, après l’avoir remarquée dans un cabaret alors qu’elle est encore peu connue malgré un rôle conséquent l’année précédente dans L’Enigme. Portés par le succès international du film, ils partent ensemble à Hollywood où ils tourneront consécutivement Cœurs brûlés, Agent X 27, Shanghai Express, Blonde Venus, L’Impératrice rouge et La Femme et le pantin, autant de films, dont certains devenus mythiques, qui construiront son personnage unique, troublant mélange d’une féminité triomphante mâtinée de puissance virile, à l’image de sa voix aussi grave que sensuelle.

Une collaboration quasi exclusive qui ne souffrira qu’une exception avec Cantique d’amour de Rouben Mamoulian, avant que Marlene Dietrich ne rompe avec son mentor pour tourner notamment Désir et Ange avec Ernst Lubitch. Devenue une actrice reconnue, elle n’en continue pas moins de cultiver sa passion pour la musique en montant un tour de chant qui lui apportera aussi le succès.

En Allemagne, où s’épanouit le nazisme, la fierté de voir cette compatriote connaître une gloire internationale s’accompagne d’une contrariété, celle de la voir collaborer avec des producteurs ou des cinéastes juifs. À la demande officielle qui lui est faite de regagner sa patrie, elle répond clairement en devenant une citoyenne américaine et en condamnant avec virulence l’idéologie hitlérienne. Un engagement qu’elle prolongera, une fois l’Amérique entrée en guerre, en venant chanter pour les troupes alliées et en travaillant pour la Croix Rouge.

Entre temps, Marlene Dietrich a étoffé sa filmographie, notamment avec Femme ou démon de George Marshall, La Maison des sept péchés de Tay Garnett, La Belle ensorceleuse de René Clair, L’Entraîneuse de Raoul Walsh, Les Ecumeurs de Ray Enright, La Fièvre de l’or noir de Lewis Seiler, Kismet de William Dieterle et Hollywood Parade de A. Edward Sutherland. A la fin de la guerre, après deux ans d’interruption de tournage, elle retrouvera les plateaux pour partager avec Jean Gabin, l’affiche de Martin Roumignac, film de George Lacombe qui vaut surtout pour les retrouvailles de ces deux amants qui se sont connus avant la guerre et vivent une passion qui les fera un temps envisager le mariage.

Mais le tempérament de Marlene Dietrich semble peu compatible avec la monogamie comme en témoigne la liste des ses liaisons officiellement recensées. On y trouve des acteurs comme Errol Flynn, Humphrey Bogart, John Wayne, Douglas Fairbanks Jr, Maurice Chevalier, James Stewart, Gary Cooper, Frank Sinatra, Burt Lancaster, Kirk Douglas, Anthony Quinn, Spencer Tracy, Yul Brinner, Marlon Brando et Gérard Philippe ! A cela il faut ajouter des cinéastes comme Fritz Lang, Orson Welles et Otto Preminger, ainsi que des écrivains comme Ernest Hemingway et Erich Maria Remarque. Sans oublier le général Patton, le milliardaire Howard Hughes et l’homme d’affaires Joseph Kennedy dont elle séduira aussi deux des fils, Joseph Jr et John, futur président des Etats-Unis. Un tableau de chasse à compléter avec une foule d’amantes dont la plus célèbre fut Edith Piaf…

Devenue quinquagénaire, Marlene Dietrich n’a rien perdu de son étrange glamour et continue d’inspirer les grands cinéastes, notamment Billy Wilder, Alfred Hitchcock, Fritz Lang et Orson Welles avec qui elle tourne respectivement La Scandaleuse de Berlin, Le Grand Alibi, L’Ange des maudits et La Soif du mal. On la voit aussi dans Les Anneaux d’or de Mitchell Leisen, Le Voyage fantastique de Henry Koster et Une histoire de Monte Carlo de Samuel A.Taylor, avant que ne s’amorce une période de déclin provoquée par sa présence sur la fameuse liste noire du sénateur McCarthy, mais sans doute aussi par sa lassitude des plateaux.

En 1961, lorsqu’elle tourne Jugement à Nuremberg de Stanley Kramer, son dernier film marquant, elle a déjà amorcé sa reconversion depuis plusieurs années en se consacrant principalement à la chanson. C’est le début d’une longue collaboration avec le compositeur et arrangeur Burt Bacharach qui témoigne d’ailleurs de leur relation dans La Passion d’une vie (Marlene Dietrich : Her Own Song) documentaire réalisé en 2001 par David Riva, le petit-fils de la star. Après le succès de son show à Las Vegas, Marlene Dietrich tourne dans le monde entier, l’occasion de revenir en Allemagne où certains continuent de lui reprocher d’avoir trahi sa patrie, à l’image de cette femme qui viendra lui cracher au visage ! Mais même dans son pays d’origine, ses chansons comme Lili Marleen ou autres Falling In Love sont devenus des classiques qu’elle chantera inlassablement pendant plus de vingt ans jusqu’au jour où, lors d’un concert en Australie, elle tombe de scène accidentellement et reste immobilisée pendant de longs mois.

Un incident qui sonne quasiment le glas de sa carrière puisqu’on ne la reverra plus jamais sur scène et brièvement au cinéma dans C’est mon gigolo, de David Hemmings. Une sorte de retour aux sources, puisqu’il s’agit d’une production allemande, ce qui aurait pu créer l’événement si ce film n’avait été un redoutable navet ! Dès lors, Marlene Dietrich se cloître dans son appartement parisien où elle accepte que soit tourné Marlene, un documentaire de Maximilian Schell dans lequel elle refuse cependant d’apparaître à l’image. Une vie de recluse qu’elle justifie en se disant « lasse d’être Marlene Dietrich » et qui durera jusqu’à sa mort en 1992. Il faudra cette disparition pour que la plus célèbre des actrices allemandes se réconcilie enfin avec son pays : à Berlin, où elle est inhumée aux côtés de sa mère, les autorités lui feront des excuses posthumes tandis que l’une des places de la ville sera rebaptisée à son nom !

Dimanche 6 DECEMBRE 2009
20:40 L'Ange des maudits (Rancho Notorious, 1952, Fritz Lang, avec Marlene Dietrich, Arthur Kennedy, Mel Ferrer, Gloria Henry, William Frawley, Lisa Ferraday)
22:05 Marlene Dietrich : La Passion d’une vie (Marlene Dietrich : Her Own Song, 2001, documentaire de David Riva, avec Marlene Dietrich, Burt Bacharach, Volker Schlöndorff, Hildegard Knef, Jamie Lee Curtis)
23:50 L'Ange bleu (Der blaue Engel, 1930, de Josef von Sternberg, avec Marlene Dietrich, Emil Jannings, Kurt Gerron, Rosa Valetti)

Dimanche 13 DECEMBRE 2009
20:40 Le Grand alibi (Stage Fright, 1950, d’Alfred Hitchcock, avec Jane Wyman, Marlene Dietrich, Richard Todd, Michael Wilding
22:25 Blonde Vénus (Blonde Venus, 1932, de Josef von Sternberg, avec Marlene Dietrich, Herbert Marshall, Cary Grant, Dickie Moore)
00:00 L'Enigme (Die Frau nach der man sich sehnt, 1929, de Curtis Bernhardt, avec Marlene Dietrich, Fritz Kortner, Frida Richard, Oskar Sima,)


Dimanche 20 DECEMBRE 2009
20:40 Une Histoire de Monte Carlo (The Monte Carlo Story, de Samuel A. Taylor, avec Marlene Dietrich, Vittorio De Sica, Arthur O'Connell, Jane Rose)
22:20 Désir (Desire, 1936, de Frank Borzage, avec Gary Cooper, Marlene Dietrich, John Halliday, William Frawley)
23:50 La Femme et le pantin (The Devil Is a Woman, 1935, de Josef von Sternberg, avec Marlene Dietrich, Lionel Atwill, Edward Everett Horton, Cesar Romero)


Dimanche 27 DECEMBRE 2009
20:40 Kismet (Kismet, 1944, de William Dieterle, avec Ronald Colman, Marlene Dietrich, James Craig)
22:20 L'Impératrice rouge (The Scarlet Empress, 1934, de Josef von Sternberg, avec Marlene Dietrich, John Lodge, Sam Jaffe, Louise Dresser)
00:05 Shanghai Express (Shanghai Express, 1932, de Josef von Sternberg, avec Marlene Dietrich, Clive Brook, Anna May Wong, Warner Oland)

Autres films :

• Coeurs brûlés (Morocco, 1930, de Josef von Sternberg, avec Gary Cooper, Marlene Dietrich, Adolphe Menjou
• Le Voyage fantastique (No highway in the Sky, 1951, d’Henry Koster, avec James Stewart, Marlene Dietrich, Glynis Johns, Jack Hawkins)
• La Scandaleuse de Berlin (A Foreign Affair, 1948, de Billy Wilder, avec Jean Arthur, Marlene Dietrich, John Lund, Millard Mitchell)
• Ange (Angel, 1937, d’Ernst Lubitsch, avec Marlene Dietrich, Herbert Marshall, Melvyn Douglas, Edward Everett Horton)
• L'Entraîneuse fatale (Manpower, 1941, de Raoul Walsh, avec Edward G. Robinson, Marlene Dietrich, George Raft)
• Cantique d'amour (The Song of Songs, 1933, de Rouben Mamoulian, avec Marlene Dietrich, Brian Aherne, Lionel Atwill, Alison Skipworth)
• Femme ou démon (Destry Rides Again, 1939, avec George Marshall, de Marlene Dietrich, James Stewart, Mischa Auer, Charles Winninger
• Agent X27 (Dishonored, 1931, Josef von Sternberg, avec Marlene Dietrich, Victor McLaglen, Gustav von Seyffertitz, Warner Oland
• Hollywood Parade (Follow the Boys, 1944, de A. Edward Sutherland, avec George Raft, Marlene Dietrich, Orson Welles, Vera Zorina)
• Les Anneaux d'or (Golden Earrings, 1947, de Mitchell Leisen Ray Milland, Marlene Dietrich, Murvyn Vye, Bruce Lester)
• La Fièvre de l'or noir (Pittsburgh, 1942, de Lewis Seiler, avec Marlene Dietrich, John Wayne, Randolph Scott, Frank Craven)
• La Maison des sept péchés (Seven Sinners, 1940, de Tay Garnett, avec Marlene Dietrich, John Wayne, Albert Dekker, Broderick Crawford)
• La Belle ensorceleuse (The Flame of New Orleans, 1941, de René Clair, avec Marlene Dietrich, Bruce Cabot, Roland Young, Mischa Auer)
• Les Écumeurs (The Spoilers, 1942, de Ray Enright, avec Marlene Dietrich, John Wayne, Randolph Scott, Margaret Lindsay)

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Dernière modification le : 28/12/2009 @ 22:46
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