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ROBERT ALDRICH - FILMOGRAPHIE 1965 - 1981

1965 THE FLIGHT OF THE PHOENIX (LE VOL DU PHENIX)

Pris dans une tempête de sable, un trimoteur s'écrase en plein Sahara. Il reste douze rescapés dont la situation est précaire : la radio en panne n'a pu signaler la position de l'appareil en perdition.. Frank Towns, le pilote, prend le commandement du groupe, secondé par le navigateur Lew Moran. Le capitaine Harris, officier britannique, décide de marcher jusqu'à l'oasis la plus proche. Trucker Cobb tente de le suivre. Towns retrouvera son cadavre quelques jours plus tard.
L'ingénieur allemand Heinrich Dorfmann propose de construire un autre avion avec les restes de l'appareil. Towns le prend pour un fou. Pourtant, l'idée fait son chemin parmi les rescapés. Après Moran, c'est le docteur Renaud qui tente de convaincre Towns : même si l'entreprise est vouée à l'échec, elle contribuera à maintenir le moral du groupe.
Le capitaine Harris est revenu au campement. Peu après, lui et le docteur Renaud sont égorgés par une tribu de nomades campant à proximité.
Il reste sept survivants qui emploient leurs dernières forces à la construction du " Phénix". Et contre toute attente, cet avion finira par voler et ramènera à la civilisation les rescapés à bout de force et d'espoir...

Réalisation Robert ALDRICH (1965)
Scénario Lukas HELLER
D'après un roman de Elleston TREVOR
Directeur de la photographie Joseph BIROC (Couleurs par DeLuxe)
Musique Frank De VOL
Production Robert ALDRICH
Distribution 20th Century Fox
Durée 148 minutes

James STEWART Frank Towns
Richard ATTENBOROUGH Lew Moran
Peter FINCH Capitaine Harris
Hardy KRUGER Heinrich Dorfmann
Ernest BORGNINE Trucker Cobb
Ian BANNEN Crow
Ronald FRASER Sergent Watson
Christian MARQUAND Dr Renaud
Dan DURYEA Standish
George KENNEDY Bellamy

Robert Aldrich a réalisé avec LE VOL DU PHÉNIX un genre de sujet qui lui tient particulièrement à cœur : l'étude de caractère d'un groupe d'humains isolés qui doit surmonter ses problèmes internes pour faire face à une situation désespérée. La remarquable affiche du film réunit une distribution cosmopolite (quatre Américains, quatre Anglais, un Allemand, un Français, un Italien, un Mexicain) comprenant une dizaine de comédiens de première importance, dont certains (Ian Barmen, George Kennedy) sont devenus vedettes depuis : une situation similaire à celle de films comme LES SEPT MERCENAIRES ou LES DOUZE SALOPARDS dont il aurait été impossible de composer la distribution par la suite.

Le cascadeur Paul Mantz trouva la mort durant le tournage qui eut lieu sous une chaleur accablante dans le désert de l'Arizona et dura six semaines. Spécialiste du " crash " d'avion, il avait accompli des exploits spectaculaires dans des œuvres célèbres comme SEULS LES ANGES ONT DES AILES (1939) de Howard Hawks, UN HOMME DE FER (1949) de Henry King, ou L'AIGLE VOLE AU SOLEIL (1957) de John Ford. William Aldrich, propre fils du réalisateur, tient le rôle très court d'un apprenti mécanicien qui est tué au cours de la première séquence.

1967 THE DIRTY DOZEN (Les douze salopards)

À la veille du débarquement en Normandie, le commandant Reisman doit recruter dans une prison militaire douze hommes condamnés à des peines très lourdes. Leur mission sera d'investir un château où les membres de l'État-Major nazi et leurs compagnes se reposent. Le fait d'utiliser des repris de justice n'a pas les faveurs du commandant, mais à cause de ses antécédents de service, il est obligé d'exécuter les ordres.
Reisman emmène ses hommes dans un camp éloigné qu'ils auront à construire eux-mêmes.
Les conditions de vie sont dures et l'entraînement intensif. Une certaine solidarité se forme qui les amène à faire prisonnier le commandant suprême lors des manœuvres.
À chacun est donné un objectif précis pour l'attaque, et la mission est répétée de nombreuses fois sur une maquette. Au jour prévu les hommes sont parachutés en Normandie. Après une lutte sans merci, le château est détruit et les chefs nazis tués. Mais les pertes sont lourdes pour le commando : seuls trois hommes reviendront.

Réalisation Robert ALDRICH (1967)
Scénario Nunnally JOHNSON, Lukas HELLER
D'après le roman de E M NATHANSON
Directeur de la photographie Edward SCAIFE
Musique Frank De VOL
Décors W E HUTCHINSON
Production Kenneth HYMAN / Metro-Goldwyn-Mayer
Durée 150 minutes

Lee MARVIN Le commandant Reisman
Ernest BORGNINE Le général Worden
Richard JAECKEL Le sergent Bowren
George KENNEDY Le commandant Armbruster
Ralph MEEKER Le capitaine Kinder
Robert RYAN Le colonel Dasherbreed
Robert WEBBER Le général Denton
Charles BRONSON Joseph Wladislaw
John CASSAVETES Victor Franko
Telly SAVALAS Archer Maggott
Donald SUTHERLAND Vernon Pinkley
Jim BROWN Robert Jefferson
Trini LOPEZ Pedro Jiminez
Clint WALKER Samson Posey
Tom BUSBY Vladek
Ben CARRUTHERS Gilpin
Stuart COOPER Lever
Robert PHILLIPS Morgan
Colin MAITLAND Sawyer

DOUZE SALOPARDS reçut un accueil controversé de la part de la critique : une partie le considérant comme un film fasciste, une autre comme pamphlet contre l'armée. Il semble intéressant de signaler que Kenneth Hyman avait préalablement produit LA COLLINE DES HOMMES PERDUS de Sidney Lumet (1965) qui demeure sans doute l'un des films les plus violemment anti-militariste.

"Je pense que la guerre réveille à la fois le meilleur et le pire en l'homme, mais pas seulement le pire. Prenez la séquence où Jim Brown sprinte à travers la tour du château, laissant tomber des grenades dans les systèmes de ventilation aspergés d'essence : j'ai essayé de dire là que ce ne sont pas seulement les Allemands qui commettent des actions particulièrement atroces et que les Américains agissent de même. La guerre est déshumanisante : il n y a pas de guerre propre " (Robert Aldrich).

CRITIQUES

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Autres critiques / Analyses

1968 THE LEGEND OF LYLAH CLARE (LE DÉMON DES FEMMES)

Depuis la mort de son épouse, la star de cinéma Lylah Clare, le réalisateur Lewis Zarkan vit dans une semi-retraite. Son projet de tourner la vie de Lylah n'a pas abouti, faute de trouver une actrice capable d'incarner la vedette. L'imprésario Bart Langner découvre enfin l'oiseau rare : Elsa Brinkmann, une comédienne timide et effacée qui ressemble de façon hallucinante à Lylah. D'abord réticente, Elsa accepte de se remettre totalement entre les mains de Zarkan. Rebaptisée Elsa Campbell, coiffée, maquillée et habillée comme Lylah, elle est présentée à un parterre de journalistes. Interrogée de façon un peu trop indiscrète par Molly Luther, une commère très redoutée, elle la remet vertement à sa place. Malgré - ou à cause de - cet esclandre, elle retient l'attention de Bamey Shecan, le patron d'un grand studio. Sheean signe à Zarkan un contrat pour réaliser son film. Le tournage commence, dans une atmosphère assez tendue. Selon la version officielle, Lylah aurait été poursuivie jusque chez elle par un admirateur trop empressé. Il l'aurait menacée d'un couteau, mais c'est elle qui l'aurait poignardé et prise de vertige, serait tombée à sa suite du haut des escaliers. Peu à peu, Elsa, tombée amoureuse de Zarkan, apprend que l'admirateur était en fait une femme et une des " conquêtes " de Lylah. C'est Zarkan lui-même qui a provoqué la chute mortelle de son épouse en l'obligeant à se pencher dans le vide. Sur ce, Zarkan décide que, dans le film, Lylah mourra pendant la répétition d'un numéro de trapèze. Rossella, qui fut la maîtresse de Lylah et de Zarkan, supplie en vain le metteur en scène de ne pas recommencer avec la jeune fille les mêmes erreurs qu'avec sa première femme. Elsa, pourtant excellente acrobate, est tellement possédée par l'esprit de Lylah qu'elle est saisie de vertige et tombe du trapèze. Zarkan laisse tourner les caméras, enregistre son agonie et achève son film. Mais, déjà, Rossella prépare sa vengeance.

Réalisation et production Robert ALDRICH (1968)
Scénario Hugo BUTLER, Jean ROUVEROL
D'après la dramatique télévisée de Robert THOM et Edward DE BLASIO
Directeur de la photographie Joseph BIROC (Metrocolor)
Musique Frank De VOL
Production Associates & Aldrich
Distribution Metro-Goldwyn-Mayer
Durée 130 minutes

Kim NOVAK Lylah Clare / Elsa Brinkmann Campbell
Peter FINCH Lewis Zarkan
Ernest BORGNINE Bamey Sheean
Milton SELZER Bart Langner
Rossella FALK Rossella
Valentina CORTESE La comtesse Bozo Bedoni
Gabriele TINTI Paolo
Coral BROWNE Molly Luther
Michael MURPHY Mark Peter Sheean
Jean CAROLL Becky Langner
Robert ELLENSTEIN Mike
Nick DENNIS Nick

Après le succès de QU'EST-IL ARRTVÉ A BABY JANE, QUATRE DU TEXAS. CHUT CHUT CHERE CHARLOTTE et surtout DOUZE SALOPARDS, Robert Aldrich racheta l'ancien studio Famous Player-Lasky. Avec sa compagnie, Associates & Aldrich, il avait l'intention de produire de huit à seize films en l'espace de cinq ans. Le premier d'entre eux, LE DÉMON DES FEMMES, est tiré d'une dramatique interprétée à la télévision par Tuesday Weld. Le personnage de Lylah Clare s'inspire à la fois de Marlène Dietrich et de Marilyn Monroe. Lorsqu'elle prend sa voix " à la Lylah". Kim Novak est doublée par une actrice allemande.

1968 THE KILLING OF SISTER GEORGE (FAUT-IL TUER SISTER GEORGE ?)

Interprète de la compatissante religieuse Sister George. June Buckridge est la très populaire vedette d'un feuilleton de la télévision britannique. Son succès personnel lui attire la jalousie, puis la haine de ses partenaires, Ted Bakeret et Leo Lockhart. Dans la vie. June n'a rien de la religieuse infiniment sage et dévouée du feuilleton. Elle entretient des relations homosexuelles avec Alice McNaught, jeune femme qui partage son appartement. Elle fume le cigare et est très portée sur l'alcool. Causant de fréquents scandales sur la voie publique, elle terrorise un jour deux nonnes dans un taxi. Leo profite de cet écart de conduite et de la plainte des autorités religieuses pour ruiner la carrière de sa rivale et partenaire. A son instigation, Mercy Croft la responsable de la chaîne de télévision qui diffuse le feuilleton exige que June fasse des excuses publiques à l'Eglise Anglicane. Mais la furibonde June refuse. Mercy Croft en vient alors à proposer la mort de Sister George, en dépit des réticences de Freddie, le producteur de la série, peu désireux de tuer si rapidement sa populaire vedette. Sister George devient un personnage de plus en plus épisodique, jusqu'au jour où elle meurt dans un accident. On propose alors à June Buckridge de prêter sa voix à la vache Clarabelle, dans un nouveau feuilleton. Humiliée, elle refuse. Elle découvre bientôt que son amie Alice la trompe avec Mercy Croft. Seule et rejetée par tous, June accepte d'être la voix de Clarabelle.

Réalisation et production Robert ALDRICH (1968)
Scénario Lukas HELLER
D'après la pièce de Frank MARCUS
Directeur de la photographie Joseph BIROC (Metrocolor)
Musique Gerald FRIED
Décors John BROWN
Production Aldrich and Associates / Palomar Pictures International
Distribution 20th Century-Fox
Durée 138 minutes

Beryl REID June Buckridge/Sister George
Susannah YORK Alice McNaught
Coral BROWNE Mercy Croft
Patricia MEDINA Betty Thaxter
Ronald FRASER Leo Lockhart
Hugh PADDICK Freddie
Cyril DELEVANTE Ted Baker
Sivi ABERG Diana
Elaine CHURCH Marlène
Brendan DILLON Bert Turner

La pièce de Frank Marcus, "The Killing of Sister Jones " se joua avec succès à Londres et à Broadway, avec la comédienne Beryl Reid en vedette Jean Cau en fit une adaptation qui se joua à Paris en 1969, avec moins de succès. FAUT-IL TUER SISTER GEORGE ? réalisé en 1968, dut attendre le début de l'année 1971 pour être distribué sur les écrans français. La peinture de l'homoséxualité féminine étant très insistante le film connut aussi quelques problèmes de censure dans les pays anglo-saxons. "A vingt ans de distance, "j'ai voulu m'amuser à refaire ce qui avait si bien réussi à Mankiewicz naguère : démystifier un milieu qui fascine particulièrement les gens le montrer dans toute sa crudité, sans fards ", expliquait Robert Aldrich. " En 1950. Mankiewicz s'était montré particulièrement féroce et lucide avec le monde trafiqué du théâtre, dans son célèbre EVE. J'ai essayé de faire preuve du même mordant et de la même verve à l'égard du monde de la télévision. Ce qu'étaient le théâtre et le cinéma en 1950. la télévision l'est devenue aujourd'hui La jeune arriviste incarnée par Anne Baxter dans EVE y ferait même figure d'enfant de choeur " Robert Aldrich tourna son film en extérieurs à Londres et dans ses propres studio, qu'il venait d'acquérir, à Hollywood. Le "Gateways " fameux club pour femmes de Londres, ouvrit pour la première fois ses portes à des nonmembres et à une caméra de cinéma, pour une séquence du film.

1970 TOO LATE THE HERO (TROP TARD POUR LES HÉROS)

Novembre 1942 dans une île des Nouvelles-Hébrides. Une patrouille britannique commandée par le capitaine Hornsby est chargée de neutraliser un émetteur-radio japonais situé sur l'autre extrémité de cette île, puis d'envoyer un faux message destiné à diriger l'ennemi sur une fausse piste afin de permettre à un convoi naval américain de passer. Le lieutenant américain Lawson, qui parle japonais, se joint à la patrouille. Mais la mission échoue partiellement à cause de l'incompétence de Hornsby, qui est tué durant l'attaque. Le matériel ennemi a été détruit durant l'opération : impossible d'envoyer le message. Sur le chemin du retour, la patrouille se trouve cernée dans la jungle tandis que des haut-parleurs transmettent la voix du commandant Yamaguchi qui ordonne aux soldats alliés de se rendre pour avoir la vie sauve. Tandis que leurs compagnons se constituent prisonniers et sont exécutés, Lawson et le 2e classe Hearne s'enfuient seuls et parviennent à tuer Yamaguchi. Après une poursuite harassante, les deux hommes parviennent aux abords de leur base : il leur reste une longue étendue à découvert à franchir. Un espace couvert par l'artillerie japonaise. Tous les deux se lancent. Un seul arrivera vivant au but : Hearne.

Réalisation, scénario et production Robert ALDRICH (1970)
Coscénariste Lukas HELLER
D'après une histoire de Robert ALDRICH et Robert SHERMAN
Directeur de la photographie Joseph BIROTOR (Metrocolor)
Musique Gerald FRIED
Production Associates and Aldrich / ABC Pictures Corp / Palomar Pictures
Distribution 20th Century-Fox
Durée 133 minutes

Michael CAINE Le 2e classe Tosh Hearne
Cliff ROBERTSON Le lieutenant Lawson
Henry FONDA Le capitaine Nolan
Ian BANNEN Le 2e classe Thornton
Harry ANDREWS Le colonel Thompson
Denholm ELLIOTT Le capitaine Hornsby
Ronald FRASER Le 2e classe Campbell
Lance PERCIVAL Le caporal McLean
Percy HERBERT Le sergent Johnstone
Ken TAKAKURA Le commandant Yamaguchi
Michael J PARSONS Le 2e classe Rafferty
Harvey JASON Scott
William BECKLEY Le 2e classe Currie
Don KNIGHT Le 2e classe Connolly
Sean MACDUFF Le 2e classe Rogers
Martin HORSEY Le 2e classe Griffiths

"Un héros en fait, c'est avant tout un homme qui a peur : un homme à qui il ne reste plus que l'héroïsme pour sauver sa peau", précise Michael Caine qui fit la guerre de Corée en 1953. Après le succès mondial obtenu par DOUZE SALOPARDS, Robert Aldrich put acquérir ses propres studios et réaliser ce qui lui tenait à cœur. TROP TARD POUR LES HÉROS fut le troisième film du cinéaste entrepris avec cette totale liberté de moyens et de propos. Il s'agissait d'un vieux projet choisi par Aldrich dès 1960 et adapté d'une histoire authentique avec la collaboration du scénariste Robert Sherman. Son ambition : montrer la guerre de très près, mettre le doigt sur l'incroyable dose d'héroïsme ou de bassesse dont sont capables certains hommes plongés dans l'enfer de la guerre. Le film fut tourné en grande partie dans les Philippines, et à Las Banos, une petite station balnéaire où fut édifié l'aérodrome.

1971 THE GRISSOM GANG (PAS D'ORCHIDÉES POUR MISS BLANDISH)

Joe Bailey, Frank Connor et Sam, des petits gangsters minables, kidnappent une riche héritière, Barbara Blandish, et son ami, Jerry, qui est tué lors de l'agression. La captive est cachée chez Johnny Hutchins, mais le gang Grissom, autrement plus expérimenté, s'intéresse tout de suite à l'affaire.
Ce commando de triste renommée se compose de Eddie Hagan, Mace, Woppy, et un tueur névrosé, Slim, le fils de Ma. Ma dirige le groupe d'une main de fer avec son amant Doc. À la suite d'une violente tractation, Miss Blandish revient au gang Grissom.
John P. Blandish, le père de Barbara, s'offre les services d'un détective privé, Dave Fenner, qui est en fait chargé de remettre la rançon exigée par le gang. Pendant ce temps, Slim, obsédé par les charmes de Barbara, convainc Ma Grissom de forcer la jeune fille à céder aux avances de ce fils attardé et dangereux...
Quatre mois ont passé. Le gang a touché la rançon mais n'a pas rendu Barbara qui, pour la police, est morte. Fenner, sous les ordres de John Blandish, poursuit ses recherches et retrouve la trace des Grissom. Ceux-ci cherchent à éliminer le détective. Surgit la police qui sauve Fenner de justesse et prend les Grissom en chasse.
Retranchés dans leur ferme comme dans une forteresse, les gangsters ont du mal à résister aux assauts de la police. Slim et sa "miss" échappent au massacre. Il s'ensuivra une nuit d'amoureux avant que Slim soit à son tour abattu.

Réalisation et production Robert ALDRICH (1971)
Scénario Leon GRIFFITHS
D'après le roman de James Hadley CHASE
Directeur de la photographie Joseph BIROC
Musique Gerald FRIED
Décors John BROWN
Production Aldrich and Associates /
ABC Pictures
Distribution 20th Century-Fox
Durée 127 minutes

Kim DARBY Barbara Blandish
Scott WILSON Slim Grissom
Tony MUSANTE Eddie Hagan
Robert LANSING Dave Fermer
Irene DAILEY Ma Grissom
Connie STEVENS Anna Borg
Wesley ADDY John P Blandish
Joey FAYE Woppy
Don KEEFER Doc
Dotts JOHNSON Johnny Hutchins
Mort MARSHALL Heinie
Michael BASELON Frank Connor
Ralph WAITE Mace
Alvin HAMMER Sam
Matt CLARK Joe Bailey
Dave WILLOCK Rocky
Alex WILSON Jerry McCowen

Dans le roman de James Hadley Chase, paru en 1945, Miss Blandish se suicidait. Aldrich avait d’ailleurs tourné cette fin, qui fut mal reçue dans les "previews" et remplacée par l’actuelle.
Une première adaptation avait vu le jour en Grande-Bretagne en 1948, écrite et réalisée par John Clowes, avec Linden Travers (Miss Blandish), Lily Molnar (Ma Grissom) et Jack La Rue (Slim). Le titre français était le même (titre original : "No Orchids for Miss Blandish").
James Hadley Chase écrivit son roman – à partir de "Sanctuaire" de William Faulkner – en six week-end ! Le livre connu un tel succès que Chase ne cessa jamais d’écrire; dans "La Chair de l’orchidée", Chase prendra pour héroïne la fille de Barbara Blandish et de Slim. Patrice Chéreau en tirera son premier film (1975) avec Charlotte Rampling et Bruno Cremer.

Robert Aldrich fut premier assistant des réalisateurs parmi les plus réputés des années quarante et cinquante. Ainsi Jean Renoir fit-il appel à lui pour L'HOMME DU SUD (The Southerner, 1944). Voici ce qu’il pensait du métier d'assistant : "Ce qu'on apprend à ne pas faire est aussi important que ce qu'on apprend à faire. On observe les maîtres – dont Milestone, Losey, Wellman, Dassin, Reis – et on apprend beaucoup, Par exemple, Losey crée un rapport extraordinaire avec les acteurs. Je ne crois pas qu'il y ait eu un autre réalisateur avec qui j'ai travaillé qui ait eu ce degré de communication.


1972 ULZANA'S RAID (Fureur Apache)

Le chef Ulzana et quelques Apaches s'échappent de la réserve de San Carlos. Le commandement de Fort Lowell envoie à leurs trousses un détachement placé sous les ordres d'un jeune officier inexpérimenté, De Buin, guidé par le vieil éclaireur Mac Intosh et l'indien Ke-Ni-Tay, beau-frère d'Ulzana. Les Apaches renégats sèment la terreur parmi les fermiers en les massacrant avec la plus extrême cruauté. Sollicité par De Buin, Ke-Ni-Tay explique que les guerriers sont convaincus de puiser leurs forces dans la lente agonie de leurs victimes...

Pour déjouer ses poursuivants, Ulzana met au point un plan audacieux, mais Mac Intosh n'est pas dupe et réussit à disperser les chevaux des Indiens. Comme Ulzana doit trouver des montures fraîches, De Buin fait route vers le ranch le plus proche. Mais il arrive trop tard : la seule rescapée est une femme, épargnée de toute évidence pour que De Buin réduise ses forces en lui fournissant une escorte. De Buin et Mac Intosh font mine de tomber dans le piège et l'éclaireur prend la tête d'un groupe qui constituera un appât. Comme prévu, Ulzana attaque. Mais De Buin tarde à venir à la rescousse et la petite troupe est décimée. Ke-Ni-Tay poursuit Ulzana et le tue tandis que Mac Intosh, grièvement blessé, attendra ta mort dans le désert.

Réalisation et production Robert ALDRICH (1972)
Scénario Alan SHARP
Directeur de la photographie Joseph BIROC (Technicolor)
Musique Frank De VOL
Production De Haven-Aldrich Prod
Distribution CIC
Durée 103 minutes

Burt LANCASTER MacIntosh
Bruce DAVIDSON Le lieutenant Garnett DeBuin
Jorge LUKE Ke-Ni-Tay
Richard JAECKEL Le sergent Burns
Joaquin MARTINEZ Ulzana
Lloyd BOCHNER Le capitaine Charles Gates
Karl SWENSON Rukeyser
Douglas WATSON Le major Cartwright
Dran HAMILTON Mrs Riordan
Gladys HOLLAND Mrs Rukeyser

ANECDOTES

Burt Lancaster avait déjà tourné vingt ans auparavant sous la direction d'Aldrich dans le fameux VERA-CRUZ et surtout dans BRONCO APACHE qui présente plus d'une analogie avec le présent film : même contexte historique et même révolte des Indiens devant les conditions de vie ignominieuses qui leur sont faites. En ce sens, Ulzana est une réplique évidente de Massaï, le jeune guerrier incarné jadis par Lancaster. Mais ici, le regard du cinéaste a changé. L'odyssée des Indiens renégats est observée du point de vue des poursuivants, avec toujours le même esprit progressiste : le jeune officier inexpérimenté qui découvre la cruauté des Apaches, l'Indien soumis qui s'est désolidarisé de ses congénères sans être pour autant un traître, le vieil éclaireur enfin, qui combat parce que c'est son devoir, mais sans la moindre trace de racisme ou de mépris envers son ennemi.

Le film a été violemment pris à partie pour sa relative complaisance à décrire les tortures infligées par les Apaches à leurs victimes. Aldrich avait simplement voulu montrer que les Apaches étaient des êtres brutaux mais doués d'un grand sens moral. Et que leur comportement leur était dicté par leur propre code de vie, leur religion et leurs croyances. Tout en soulignant que le Blanc possède les mêmes instincts sanguinaires cachés sous le mince vernis que l'on appelle "civilisation"...

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Autres critiques / Analyses

Analyse sur le film - dvdclassik

"Beau western du père Aldrich, avec un Burt Lancaster plus impressionnant que jamais. Que du plaisir, on vous dit." Jean-Philippe Guérand - Téléobs

VIDEOS



1973 EMPEROR OF THE NORTH (L'EMPEREUR DU NORD)

L'Oregon, en 1933. En cette période de dépression économique, de nombreux vagabonds utilisent clandestinement le chemin de fer. Du moins lorsque les chefs de train ne les expulsent pas, ce que Shack, seul maître à bord du 19, s'applique à faire avec une brutalité redoutable; à tel point qu'il se vante de ne jamais avoir été berné par un de ces -trimardeurs". Pourtant, un homme est capable de lui tenir tête, une légende vivante que tout le monde connaît sous le surnom de A-N` 1. La nouvelle se répand bientôt : il est monté sur le 19 - quitte à y mettre le feu pour en sortir ! A cause d'un blanc-bec nommé Cigaret qui s'est approprié son exploit, A-N` 1 doit annoncer qu'il ira à Portland à bord du 19. Les paris vont bon train chez les cheminots, qui détestent Shack. Au matin, dans le brouillard, celui-ci fait démarrer son train à pleine vapeur en gare de triage, pour empêcher le trimardeur de monter. Mais A-N` 1 a aiguillé le train sur une butée et monte tranquillement, à la barbe de Shack.
Retardé, le 19 évite de justesse un autre convoi. Défié et humilié, Shack, aidé de son adjoint Cracker, inspecte en vain les wagons. Flanqué de Cigaret, qui s'avère un apprenti trimardeur bien maladroit, A-N°1 se prend d'une affection paternelle pour lui, et envisage de l'instruire à sa façon. Expédiés par Shack sur le bas-côté, les compères graissent les rails, sautent dans le train suivant - forcé de ralentir -et rattrapent le 19. Sachant qu'ils sont cachés sous un wagon, Shack y laisse filer une redoutable matraque.
Cigaret ne le secourant pas, A-N°1 est contraint de faire freiner le train brutalement. Dans le choc, Cracker est tué, Shack et le mécanicien blessés. Shack s'apprête à en finir avec Cigaret, acculé sur le wagon de queue, lorsque A-N°1 surgit. A l'issue du duel qui se déroule avec les moyens du bord, le trimardeur expulse du train Shack qui hurle son dépit. Cigaret, passé du mépris à la flatterie, subit bientôt le même sort. A-N°1 reste seul, libre.

Réalisation Robert ALDRICH (1973)
Scénario Christopher KNOPF
Directeur de la photographie Joseph BIROC (DeLuxe)
Musique Frank DeVOL
Production K HYMAN, S HOUGH
Distribution 20th Century-Fox
Durée 119 minutes

Lee MARVIN A-N° 1, dit " L'empereur du Nord "
Ernest BORGNINE Shack
Keith CARRADINE Cigaret
Charles TYNER Cracker
Malcolm ATTERBURY Hogger, le mécanicien
Simon OAKLAND Le policier
Harry CAESAR Coaly, le chauffeur
Elisha COOK Gray Cat, le vagabond borgne

Tourné sur les lieux mêmes où, 46 ans plus tôt, Buster Keaton réalisait LE MECANO DE LA GENERAL, L'EMPEREUR DU NORD permit à Robert Aldrich de retrouver deux de ses interprètes favoris : Lee Marvin et Ernest Borgnine, qu'il avait déjà réunis dans DOUZE SALOPARDS (1967). Le point d'orgue de cette confrontation homérique est sans conteste le violent duel final, demeuré célèbre par sa sauvagerie. L'épilogue original voyait Borqnine mourir en tombant du train avec Marvin, laissant Carradine triompher. Mais Aldrich estima que le public se sentirait floué si un tel personnage l'emportait, et opta pour cette fin plus logique.

1974 THE LONGEST YARD (PLEIN LA GUEULE)

Ex-champion de football américain radié pour corruption, Paul Crewe vit aux crochets d’une riche jeune femme. Mais, un jour, après une violente dispute au terme de laquelle il est parti avec sa voiture, celle-ci téléphone à la police pour en signaler le vol. Pour avoir détruit le véhicule et corrigé les policiers venus l’arrêter, Paul est condamné à deux ans de prison dans un pénitencier d’État. Le directeur, Hazen, voudrait qu’il entraîne l’équipe des gardiens en passe d’être qualifiée pour les championnats. Menacé de représailles, s’il accepte, par le gardien-chef Knauer, l’entraîneur en titre, Paul refuse. Ce qui lui vaut d’être affecté aux besognes les plus rudes. Lassé des brimades, il accepte finalement de former et entraîner une équipe de détenus qui serviront de «sparring-partners» aux gardiens assurés d’une victoire facile. Aidé de Scarboro, un jeune prisonnier débrouillard qui partage sa cellule, et de «Pop», un vieux de la vieille condamné à vie connaissant le pénitencier comme sa poche, Paul parvient à constituer une équipe malgré l’individualisme des détenus, leurs préjugés racistes et leur défiance envers lui, qui a déjà trahi ses coéquipiers. Bien décidé à gagner le match, il fait subir un entraînement ad hoc à ses coéquipiers, trop heureux de pouvoir frapper en toute impunité sur leurs tortionnaires, étudiant jusqu’aux dossiers médicaux de ses adversaires – dérobés par Scarboro – pour en connaître les points faibles. Unger, un informateur de Hazen, provoque un «accident» pour le tuer. Mais c’est Scarboro qui meurt brûlé vif. Galvanisés par cet assassinat à peine déguisé de leur ami, les détenus infligent une sérieuse défaite aux gardiens. À la mi-temps, Hazen, furieux, ordonne à Crewe de faire perdre son équipe d’au moins vingt-et-un points, sinon il l’inculpe pour complicité de meurtre. Crewe s’ingénie alors à faire perdre son équipe, qu’il laisse bientôt se débrouiller seule. Mais Paul, écœuré par les brutalités interdites auxquelles se livrent les gardiens en dépit des promesses de Hazen, et, bien que sachant ce qui l’attend, revient sur le terrain, comble le trou des vingt-et-un points et, dans les dernières secondes, marque l’essai qui donne la victoire à son équipe

Réalisation Robert ALDRICH (1974)
Scénario Tracy Keenan WYNN
D’après une histoire de Albert S RUDDY
Directeur de la photographie Joseph BIROC
Musique Frank DeVOL
Production Albert S RUDDY
Distribution Paramount
Durée 120 minutes

Burt REYNOLDS Paul Crewe
Eddie ALBERT Hazen
Ed LAUTER Le capitaine Knauer
Michael CONRAD Nate Scarboro
James HAMPTON Caretaker
Harry CAESAR Granville
John STEADMAN Pop
Charles TYNER Unger
Mike HENRY Rassmeusen
Bernadette PETERS La secrétaire de Hazen
Pervis HARKINS Mawabe
Richard KIEL Samson

Plein la gueule – dont le titre original («Le yard le plus long») fait référence au principe de base du football américain qui oblige l’équipe attaquante à gagner dix yards en quatre tentatives et ainsi de suite – est le vingt-cinquième film de Robert Aldrich. Il fut, en dix ans, le sixième, après Le vol du PhÉnix, les douze salopards, Trop tard pour les héros, Fureur apache et L’EMPEREUR DU NORD, à dépeindre les conflits opposant les membres d’une communauté exclusivement composée d’hommes. Curieusement, le scénario fut écrit par une femme, Tracy Keenan Wynn, fille du comédien Keenan Wynn.

Robert Aldrich devait à nouveau diriger Burt Reynolds (lui-même ancien joueur de football américain) et Eddie Albert dans LA CITÉ DES DANGERS (Hustle, 1976), avec Catherine Deneuve.

Le film fut l'objet d'un remake en 2005 sous le titre Mi-temps au mitard avec Adam Sandler dans le rôle de Paul Crewe.

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Analyse sur le film - dvdclassik

1975 HUSTLE (La cité des dangers)

Le cadavre de la jeune Gloria Hollinger est retrouvé sur une plage, non loin dé " la Cité des Anges ", Los Angeles. Phil Gaines est chargé de l'enquête. C'est un policier qui désapprouve les méthodes violentes de ses collègues et qui, par ailleurs, vit avec une call-girl française, Nicole. L'autopsie de Gloria conclut à un suicide par auto-injection de barbituriques, mais Marty, son père, refuse cette version. Pris de sympathie pour l'homme, un vétéran de Corée qui en est revenu traumatisé, et bien que convaincu d'avoir affaire à un suicide, Gaines accepte d'aller plus loin; il apprend que Gloria participait aux " parties " de Leo Sellars, un riche avocat véreux. Or Settars est aussi un client régulier de Nicole, et, par ailleurs, le commanditaire d'un triple meurtre : il avoue avoir connu Gloria, mais nie être à l'origine de sa mort. Phil, qui désapprouve la profession de Nicole, se voit reprocher par elle de ne pouvoir subvenir à ses besoins avec son salaire de policier.

Obstiné, Hollinger découvre que sa fille était une strip-teaseuse : le patron du cabaret en question fait " tabasser " ce gêneur par ses hommes. Afin de lui causer un choc salutaire, Gaines et son adjoint noir Belgrave lui projettent un film pornographique financé par Leo dans lequel Gloria avait tourné. Mais Marty ne réagit pas comme prévu - il se rend chez Sellars et le tue avant que les deux policiers n'arrivent. Ecoeuré à l'idée que Marty soit emprisonné pour le meurtre de cette crapule, Gaines maquille le crime en acte de légitime défense, et convainc Belgrave de témoigner en ce sens. Puis il donne rendez-vous à Nicole à l'aéroport en vue de vacances en Italie. Mais, sur le chemin, dans un drugstore, il est abattu par des voleurs qu'il avait surpris en flagrant délit.

Réalisation Robert ALDRICH (1975)
Scénario Steve SHAGAN
Directeur de la photographie Joseph BIROC (Eastmancolor)
Musique Frank De VOL
Production RoBurt Prod/Paramount
Distribution CIC
Durée 120 minutes

Burt REYNOLDS Le lieutenant Phil Gaines
Catherine DENEUVE Nicole Britton
Ben JOHNSON Marty Hollinger
Paul WINFIELD Le sergent Louis Belgrave
Eileen BRENNAN Paula Hollinger
Eddie ALBERT Leo Sellars
Ernest BORGNINE John Santoro
Jack CARTER Herbie Dalitz
Sharon KELLY Gloria Hollinger
Catherine BACH Peggy Summers

Co-produit par Robert Aldrich et Burt Reynolds, qui venaient de tourner ensemble PLEIN LA GUEULE (The Longest Yard, 1974), ce film fournit à l'acteur l'occasion d'aborder un nouveau genre de personnage, loin des héros " machos" précédents : Phil Gaines est un flic sentimental, cultivé, désabusé, que la violence écoeure.

On retrouve ici, outre Ben Johnson, ancien cow-boy chez John Ford, deux habitués des rôles de " bad guys" ou " méchants ", souvent utilisés par Aldrich: Eddie Albert (ATTAQUE, PLEIN LA GUEULE) et Ernest Borgnine (VERA CRUZ, LE VOL DU PHÉNIX, LES DOUZE SALOPARDS, LE DÉMON DES FEMMES, L'EMPEREUR DU NORD).

Pendant le tournage, Aldrich succéda à Robert Wise à la tête de la Guilde des Réalisateurs Américains.


CRITIQUES

Mon avis

Autres critiques / Analyses

Analyse sur le film - dvdclassik

"Bien que ce soit un film mineur du réalisateur Robert Aldrich, il a un certain charme, celui des seventies, de Catherine Deneuve jouant en anglais et d’une mélancolie sous-jacente teintant le récit d’une certaine langueur, qui finira pourtant en retour par détourner l’attention de l’intrigue déjà chichement traitée.
Il y avait pourtant de quoi concocter un thriller sur mesure avec un début de film brillant : un car d’enfants est emmené à la plage en chantant, quand soudain, le cadavre d’une jeune noyée est ramené sur le rivage. L’instant d’après, la police a convoqué au commissariat les parents de la victime dans un brouhaha de commentaires sur le match du dimanche et de radios allumées diffusant la rencontre. Le lieutenant Phil Gaines les emmène à la morgue, le père, fou de douleur le frappe quand on lui présente le corps nu de sa fille morte mais Phil passe l’éponge, c’est la première réaction d’un homme qui va prendre la défense des «nobody» tout le long du film. Les parents de la victime sont-ils «somebody» demande-t-on… Le père de Gloria, vétéran de la guerre de Corée, psychologiquement ébranlé, n’est «personne» pour réclamer une enquête sur la mort de sa fille qu’on déclare rapidement suicidée. Car, très vite, il est acquis que la jeune Gloria fréquentait un avocat véreux ayant le bras long. Elle a d’ailleurs passé sa dernière soirée vivante dans la villa du notable sur les hauteurs de Pasadena. Mais l’intrigue n’intéresse pas plus le réalisateur que le lieutenant Gaines les crimes. L’intérêt pour les obscurs, les sans-grades, occupe le devant de la scène, déportant le regard du réalisateur sur les parents de Gloria plus que sur leur fille assassinée. Justice à deux vitesses selon qu’on est «quelqu’un» ou «personne». Galerie de portraits de laissés pour compte, personnages déprimés, sans illusions : le père de Gloria, cassé par la guerre, son épouse, autrefois adultère, qui a renoncé à être jolie (scène avec le lieutenant dans un bar où elle semble se souvenir qu’elle est une femme), le lieutenant Gaynes, homme blasé, accablé par son divorce, préférant la compagnie d’une professionnelle de la séduction, Nicole, une prostituée froide et secrète dont on ignore pourquoi elle a quitté la France.
Est-ce le plaisir de filmer Catherine Deneuve ? Le couple Phil/Nicole va prendre beaucoup de place dans ce polar sans apporter grand chose que multe scènes identiques de baisers et étreintes trop chastes… Deneuve/Nicole et son téléphone jaune racontant des salaceries polies à ses clients, Phil ne supportant plus que la femme qu’il aime se prostitue (de façon très aseptisée s’agissant de Nicole), les deux amants rêvant de la France, de l’Italie, en écoutant des disques d’Aznavour, partir... De temps en temps, on revient mollement à l’enquête, la jeune Gloria travaillait dans un club de strip-tease, se prostituait (de façon plus trash s’agissant de Gloria) et tournait des films pornos. Au lieu de chercher et de trouver un coupable qu’on a visiblement à portée de main, le réalisateur va concocter une fin en deux temps, un happy end réhabilitant la dignité du père de Gloria et la mort du héros, pour rien, par hasard, après que l’enquête soir terminée et que Phil s’apprêtait à rejoindre enfin Nicole à l’aéroport.
Le couple Burt Reynolds/Catherine Deneuve est daté, figé, le flic beau mec en costume cravate, James Bond vitaminé, et la pute de luxe en satin rose bonbon, trop clean, les cheveux platinés crêpés et collés de laque, les ongles rouge sang. L’histoire d’amour est froide, Deneuve s'applique à jouer en anglais, bonne élève, ce n’est pas loin de sonner faux. Mais, au fond, Catherine Deneuve a-t-elle jamais formé un couple de cinéma crédible, star qui ne partage pas son étoile? En 1975, il semble que le génie de Robert Aldrich dans des films comme "En Quatrième vitesse" ou "What ever happened to Baby Jane?" soit bien émoussé. A voir par curiosité pour les inconditionnels d’Aldrich ou de Deneuve."
Critique sur Cinemaniacs

1977 TWILIGHT'S LAST GLEAMING (L'ULTIMATUM DE TROIS MERCENAIRES)

Quatre condamnés à mort évadés, Powell, Garvas, Hoxey et leur chef Dell, ancien général de l'US Air Force, s'introduisent dans "Silo Trois", un centre de lancement de missiles atomiques. Au cours de l'assaut, Dell abat Hoxey, qui avait assassiné deux sergents. Après avoir pris le contrôle total de la station, Dell dicte ses conditions à son ancien supérieur, le général MacKenzie; l'amnistie pour ses complices, dix millions de dollars, un avion pour quitter le pays, le président des Etats-Unis en otage et la révélation au public du document ultra-secret 9759. En cas de refus, les neuf missiles de la base seront lancés sur leurs objectifs soviétiques. Au Pentagone et à la Maison-Blanche, c'est la consternation. Le texte 9759 ne peut être divulgué : il expose avec trop de cynisme la manière dont doit être conduite la politique américaine avec l'U.R.S.S. Croyant à un bluff, MacKenzie persuade le président Stevens d'envoyer un commando sur place, mais Dell se rend compte de la manoeuvre et déclenche le compte à rebours... Pour éviter la catastrophe, le président accepte de se constituer prisonnier et pénètre seul dans le bunker. Dell et Powell, seuls survivants du groupe, sortent de l'abri en se servant de lui comme bouclier. MacKenzie fait tirer sur eux : les deux terroristes sont tués, mais Stevens est mortellement blessé.

Réalisation Robert ALDRICH (1977)
Scénario Ronald M COHEN, Edward HUERSCH
D'après le roman "Vipère 3" de Walter WAGER
Directeur de la photographie Robert HAUSER
Musique Jerry GOLDSMITH
Production Merv ADELSON - Lorimar /
Bavaria Studios /Geria Films
Distribution Rex-International Dist
Durée 146 minutes

Burt LANCASTER Lawrence Dell
Richard WIDMARK Le général Martin MacKenzie
Charles DURNING Le Président David T Stevens
Melvyn DOUGLAS Zachariah Guthrie, secrétaire de la Défense
Paul WINFIELD Willis Powell
Burt YOUNG Augie Garvas
Joseph COTTEN Arthur Renfrew, secrétaire d'État
Roscoe Lee BROWNE James Forrest
Richard JAECKEL Le capitaine Stanford Towne

Le film connut d'innombrables avatars. Au montage, Aldrich fut sommé de ramener le projet initial à des proportions " commerciales " : ainsi, le rôle de la femme du président Stevens, tenu par Vera Miles, a-t-il été complètement occulté. La version "définitive" distribuée dans les pays anglo-saxons ne dépasse pas 137 minutes, ce qui est en contradiction avec la durée officielle enregistrée au copyright (146 mn). En France, le film totalise en tout et pour tout... 91 mn, soit encore 46 minutes de moins que la version commerciale, réduisant cette fable politique d'un pessimisme absolu à un simple suspense bien agencé, rendant certaines réactions parfaitement incompréhensibles, laissant dans l'ombre quantité de faits annexes, passant sous silence les véritables motivations des principaux personnages... En outre, la distribution française l'affubla d'un litre accrocheur alors que le titre original (" La dernière lueur du crépuscule ") était autrement plus poétique et évocateur : il est extrait du "Star-Spangled Banner", l'hymne national américain que l'on entendu au générique du début. Pour Robert Aldrich, TWILIGHT'S LAST GLEAMING était son film préféré.

1977 THE CHOIRBOYS (BANDE DE FLICS)

Buveurs, bagarreurs, vulgaires, indisciplinés, ces dix policiers de Los Angeles ne correspondent pas tout à fait à l'image traditionnelle des forces de l'ordre. Whalen, forte tête à six mois de la retraite, est la figure de proue de cette " bande de flics". Roscoe Rules en est la brebis galeuse : sadique et raciste, responsable du suicide d'une désespérée, il n'en sera pas moins décoré ! Quelques épisodes cocasses ponctuent la vie du commissariat : pour se venger du lieutenant Riggs, Whalen n'hésite pas à le compromettre avec une prostituée; chargé de piéger deux de ces dames, Bloomguard se voit accusé par elles de tentative de viol; intervenus pour mettre fin à une bagarre entre un Noir et un Mexicain, Proust et Rules, par la faute de ce dernier, sont rossés par les familles des deux hommes.

Mais lorsque Bloomguard et Lyles, qui se sont connus au Vietnam, découvrent les penchants masochistes de leur ami Slate, l'affaire tourne au drame : Slate se suicide; Lyles, traumatisé, ivre, victime de sa claustrophobie, provoque la mort d'un jeune homosexuel. Ses collègues s'accordent pour le couvrir et présenter leur version des faits. En vain. Riggs, son supérieur, fait chanter Whalen : ou il avoue tout, ou il ne touchera pas de retraite. Acculé, Whalen cède et dénonce ses collègues, qui le lui pardonneront. Apprenant par Motts que Riggs a menti à la presse et sanctionné ses subordonnés, Whalen retournera le chantage contre lui et obtiendra la réintégration de ses amis.

Réalisation Robert ALDRICH (1977)
Scénario C KNOPF, Joseph WAMBAUGH (non crédité)
D'après le roman de Joseph WAMBAUGH
Directeur de la photographie Joseph BIROC (Technicolor)
Musique Franck De VOL
Production Lorimar-Airone
Distribution Gaumont
Durée 119 minutes

Charles DURNING " Spermwhale " Whalen
Louis GOSSETT Jr Calvin Morts
Perry KING Baxter Slate
Clyde KUSATSU Francis Tanaguchi
Stephen MACHT Spencer Van Moot
Tim McINTIRE Roscoe Rules
Randy QUAID Whaddayamean " Dean Proust
Chuck SACCI " Father " Cheech Sartino
Don STROUD Sam Lyles
James WOODS Harold Bloomguard
Burt YOUNG Sergent Dominic Scuzzi
Robert WEBBER Riggs

Comme LES FLICS NE DORMENT PAS LA NUIT, de Richard Fleischer, BANDE DE FLICS est adapté d'un roman de Joseph Wambaugh, lui-même ex-sergent de la police de Los Angeles. Il a d'ailleurs écrit plusieurs versions du scénario, qui fut signé par le seul Christopher Knopf.

Le film fut très attaqué pour la vulgarité des dialogues et de certaines scènes. Taxé d'ambiguïté, Aldrich répondit qu'il avait voulu décrire de façon réaliste, sans complaisance, la vie de ces " flics ", avec leurs bons et leurs mauvais côtés.

A noter, la présence de James Woods, encore inconnu à l'époque

1979 THE FRISCO KID (UN RABBIN AU FAR-WEST)

Venant de débarquer à Philadelphie, le jeune rabbin Avram Belinski a manqué le bateau pour San Francisco où l'attend sa fiancée. Aussi accepte-t-il l'offre de Mr. Jones et des frères Diggs de traverser le continent dans leur chariot. Ceux-ci ne tardent pas à le détrousser et à l'abandonner. Avram se console en découvrant qu'il lui reste la précieuse Torah, rouleaux contenant les Saintes Ecritures. Il prend un train dont tous les voyageurs sont rançonnés par un bandit. Puis il se fait embaucher à la construction du chemin de fer. Ayant acheté un cheval, il reprend sa route mais sa monture l'abandonne et il serait mort d'épuisement s'il n'avait rencontré Tommy, le bandit du train. Celui-ci lui propose de faire route ensemble et peu à peu, l'amitié naît entre eux.

Après avoir attaqué une banque, ils sont pris par les Indiens auxquels ils échappent grâce à la chance d'Avram.

Dans un saloon, ce dernier retrouve ses détrousseurs et se bat avec eux. L'intervention de Tommy lui sauve la vie. Alors qu'ils se reposent enfin au bord du Pacifique, ils sont surpris par les trois bandits. Cette fois c'est Avram qui sauve Tommy en tuant l'un des frères Diggs. Mais ce geste provoque chez lui une crise mystique et c'est sous un faux nom qu'il remet la Torah à la famille de sa fiancée avant de s'enfuir. Provoqué par Matt Diggs, il parvient à éviter l'affrontement et, encouragé par Tommy, il retourne chez ses compatriotes et épouse Rosalie, la sœur de sa fiancée.

Réalisation Robert ALDRICH (1979)
Scénario Michael ELIAS, Frank SHAW
Directeur de la photographie Robert B HAUSER
Musique Frank DE VOL
Production Mace NEUFELD / Warner Bros
Distribution Warner Columbia
Durée 122 minutes

Gene WILDER Avram Belinski
Harrison FORD Tommy Lillard
Ramon BIERI Mr Jones
Val BISOGLIO Chef Nuage Gris
George DI CENZO Darryl Diggs
Penny PEYSER Rosalie Bender
Leo FUCHS Le doyen des rabbins
William SMITH Matt Diggs
Jack SOMACK Samuel Bender
Beege BARKETT Sarah Mindl
Eda MERIN Mrs Bender
Paul SMITH Mishkin
Allen RICH Bialik
Carol HELVEY La jeune femme

C'est en 1971 que Mace Neufeld, le producteur, découvrit le scénario de deux auteurs inconnus, THE FRISCO KID. Il proposa alors le film à Mike Nichols mais le projet n'aboutit pas.

Sept années plus tard, la Warner enfin intéressée et Gene Wilder ayant donné son accord, le film put voir le jour. Pressenti pour la mise en scène, Wilder préféra se concentrer sur son personnage et c est finalement Robert Aldrich qui accepta la réalisation afin de "montrer qu'on ne connaissait pas tout de lui et d'éviter d'être catalogué".

Pour donner un aspect d'époque à son film, Aldrich décida d'employer des filtres et d'utiliser un bain sépia au tirage, afin de suggérer les daguerréotypes.

Dernier venu sur le tournage, Harrison Ford remplaça John Wayne, que la maladie avait contraint à renoncer.

1981 ALL THE MARBLES (Deux filles au tapis)


Harry Sears est le manager des Califorma Dolls, Iris et Molly, deux catcheuses aussi jolies que douées. Tous trois vont de petit combat en petit combat dans la vieille Mercedès de Harry.
Harry tente de décrocher un engagement valable auprès de sa vieille amie, Solly. Mais celle-ci préfère attendre. Il faut survivre. Pour cela, Harry accepte des contrats dérisoires et même des combats dans la boue d'une arène de foire.
Enfin Solly décide de donner leur chance aux California Dolis : elle leur organise un match contre les Toledo Tigers, qu'elles battent dans leur propre ville. Un match retour est prévu à Chicago. Les California Dolls sont battues par des Toledo Tigers vengeresses... et un arbitre manifestement vendu.
Cisco, un organisateur de match peu honnête, n'accepte leur inscription au grand challenge de Reno que contre... les faveurs d'Iris.
Les California Dolls arrivent à Reno. Avec l'argent qu'Harry a gagné au craps, elles font une entrée remarquée dans des costumes somptueux. Elles rencontrent, pour un match qui sera la " belle ", à nouveau les Toledo Tigers. Après un affrontement violent et à la limite de la légalité, les California Dolls remportent le titre de championnes des États-Unis.

Réalisation Robert ALDRICH (1981)
Scénario Mel FROHMAN
Directeur de la photographie Joseph BIROC (Metrocolor)
Musique Franck DE VOL
Production Aldrich company
Distribution CIC
Durée 112 minutes

Peter FALK Harry Sears
Vicki FREDERICK Iris
Laurene LANDON Molly
Burt YOUNG Eddie Cisco
Tracy REED Diane, Toledo Tiger
Ursaline BRYANT-KING June, Toledo Tiger
Claudette NEVINS Solly, la femme promoteur
Richard JAECKEL Dudley, l'arbitre de Reno
John HANCOCK Big John Stanley
Faith MINTON Big Mama

Robert Aldrich est considéré, par les cinéphiles, comme un cinéaste américain lucide et musclé. Le sujet de DEUX FILLES AU TAPIS semblait fait pour lui qui avait déjà réalisé un autre film sur le football américain: PLEIN LA GUEULE, avec Burt Reynolds.

Mais Aldrich précise: " Les deux films ne sont pas comparables. Les California Dolls et leur manager sont souvent découragés, les difficultés ne manquent pas, mais leur sens de l'humour et leur ambition leur permettent de rester soudés, de tenir jusqu'au grand jour qui, dans leur esprit, ne saurait tarder. Lors du tournage, un de mes paris était de montrer ces femmes comme les véritables athlètes qu'elles sont tout en préservant leur véritable beauté et leur grâce. Je voulais que l'on voit combien elles sont sensuelles et dures en même temps. "

Pourtant Robert Aldrich a choisi, comme interprètes principale de son film, deux comédiennes et non deux catcheuses. Vicki Frederick et Laurene Landon ont dû suivre un entraînement intensif avec Mildred Burke, championne de catch pendant 18 années consécutives. Vicki et Laurene ont appris à tomber sans se faire mal ou presque ainsi que toutes les prises de catch présentées dans les combats du film. Car quel que soit le travail de montage et les effets de caméra, Robert Aldrich et Mildred Burke leur ont imposé l'apprentissage nécessaire à la crédibilité de leurs scènes de combat.

CRITIQUES

Mon avis

Autres critiques / Analyses

"Robert Aldrich, cinéaste sous-estimé, prend un plaisir fou et communicatif à filmer des combats de femmes suffocants d'érotisme.Quelle que soit sa sexualité, on ne peut qu'être électrisé par la façon dont le vieux Bob Aldrich filme les combats de catch des deux héroïnes de son film, la blonde et la brune, Vicki Frederick et Laurene Landon. On ne retient trop souvent de son travail que les films de mecs, genre Les Douze Salopards. Or, il a consacré une grande partie de sa filmographie aux combats de femmes (voir par exemple Qu'est-il arrivé à Baby Jane ?), voire aux rapprochements de femmes : ainsi Faut-il tuer Sister George ?, où, dès 1968, il filmait avec tendresse l'histoire d'amour cruelle entre une actrice vieillissante et une femme plus jeune. Deux filles au tapis n'est pas un manifeste lesbien, mais il est travaillé par une vraie ambiguïté sexuelle. Les deux filles qui catchent ici à longueur de scènes (et on sent le plaisir communicatif qu'Aldrich prend à filmer ces combats) sont quasiment nues, très féminines, toutes en seins et en cheveux. On pourrait penser qu'il s'agit de la vision par un homme de la sexualité entre femmes. Mais en même temps, leurs gestes sont brutaux et violents : c'est donc plus compliqué que ça. D'ailleurs, ces deux femmes ne sont pas seules : elles sont entraînées par un Peter Falk irrésistible. Le trio sillonne les Etats-Unis auvolant de sa vieille bagnole et court le contrat, avant d'obtenir
un engagement pour le championnat national. Au bout d'un moment, on comprend qu'il sort avec une des deux filles, mais dans la mesure où ils vivent vraiment ensemble, et où il a d'autres aventures, on peut voir ce film comme un hymne au couple à trois, et libre de surcroît."
Les inrocks

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Dernière modification le : 03/10/2009 @ 22:02
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