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INTEGRALE TCM 06/09 - FRED ASTAIRE

A l’occasion des 100 ans de Fred Astaire, TCM consacre en JUIN une belle intégrale dédiée à une « figure » du cinéma Hollywoodien avec 21 films.

Danseur, chorégraphe et metteur en scène réputé à Broadway au cours des années 20, Fred Astaire n’était pas moins intéressé par le grand écran. Après une première expérience aux côtés de Clark Gable dans Dancing Lady, il se présente en janvier 1933 aux studios de la RKO. Malgré un avis laconique de ces derniers : « Can't act. Slightly bald. Also dances. » (« Ne sait pas jouer la comédie. Un peu chauve. Danse aussi. »), Fred Astaire est engagé par
David O. Selznick pour Carioca. Ce film marque le début d’une carrière cinématographique sans précédent.
Après plus d’une quarantaine de films, Fred Astaire aura marqué, par sa personnalité et ses multiples talents, plusieurs générations. Il s’impose aujourd’hui comme un symbole de la comédie musicale.

BIOGRAPHIE (source TCM)

« Ne sait pas jouer la comédie. Ne sait pas chanter. Perd ses cheveux. Danse aussi ».

C’est ce commentaire lapidaire qu’en 1933, un directeur artistique de la RKO inscrit sur sa fiche après avoir auditionné Frederick Austerlitz Jr – alias Fred Astaire – qui ambitionne de se lancer dans le cinéma. À l’époque, l’intéressé est déjà âgé de 32 ans, dont 27 passés sur les planches dans des spectacles itinérants puis dans les théâtres de Broadway. Né dans le Nebraska d’un père brasseur autrichien et d’une mère d’origine allemande, il a étudié la danse dès son plus jeune âge pour constituer, selon la volonté parentale, un duo d’enfants prodiges avec sa sœur Adele. Et quelques années plus tard, quand le père se retrouve au chômage, c’est ce tandem miniature qui fera bouillir la marmite.

The Gay DivorceEn 1932, lorsque Adele décide d’épouser un lord rencontré dans les coulisses d’un théâtre londonien, le duo se sépare en pleine gloire après avoir triomphé dans des comédies musicales, notamment Funny Face et The Band Wagon dont Fred Astaire sera plus tard la vedette à l’écran. Poursuivant sa carrière en solo, il connaît un nouveau triomphe avec The Gay Divorcee, de Cole Porter, ce qui l’encourage à tenter sa chance à Hollywood. D’où le commentaire lapidaire évoqué plus haut, mais dont David O’Selznick, patron de la RKO, ne tiendra heureusement pas compte. « Il a de grandes oreilles et un drôle de menton, dit-il à l’époque, mais il possède un tel charme que je lui prédit un grand succès ».

Avec le succès de Carioca, dont Fred Astaire partage l’affiche avec une certaine Ginger Rogers, le producteur pourra constater quelques mois plus tard qu’il ne s’est pas trompé. C’est le début d’un couple mythique qui tournera par la suite une dizaine de classiques dont Joyeuse divorcée, Le Danseur du dessus, En suivant la flotte, Sur les ailes de la danse, Roberta, Amanda et La Grande farandole. « Il lui donne de la classe et elle le rend sexy » disait Katharine Hepburn à propos de ce couple magique dont les pas de danse s’accordaient si intimement qu’on pouvait difficilement soupçonner qu’ils se détestaient dans la vie. À tel point qu’en 1941, ils décident de mettre fin à leur collaboration, annnonçant cette nouvelle le même jour que l’attaque de Pearl Harbor ce qui fera titrer un journal « Deux désastres en même temps pour l’Amérique ».

À l’époque, malgré son physique quelconque, Fred Astaire est devenu un sex-symbol et reçoit chaque semaine des dizaines de milliers de lettres d’admiratrices qui donneraient tout pour esquisser un pas de danse avec lui. Mais son cœur est entièrement pris par son épouse Phyllis qui lui a donné deux enfants, tout comme sa vie est rythmée par sa passion pour la danse qui occupe pratiquement tout son temps entre les tournages et les répétitions. Perfectionniste à l’extrême, il ne peut empêcher un relatif déclin de ses prestations cinématographiques après le départ de Ginger Rogers, malgré le talent de partenaires comme Rita Hayworth ou la virtuose des claquettes Eleanor Powell. Mais sa magie personnelle n’en reste pas moins intacte, notamment dans L’Aventure inoubliable et surtout Yolanda et le voleur, sa première collaboration avec Vincente Minelli.

D’où le nouveau désastre que constitue sa décision, en 1946, d’arrêter le cinéma afin de se consacrer aux courses de chevaux, sa seconde passion. Le désespoir de ses fans sera de courte durée puisque l’année suivante il remplace au pied levé Gene Kelly qui s’est cassé une cheville pour partager l’affiche de Parade de printemps avec Judy Garland. Une bonne surprise qui se transforme en miracle lorsque, dans la foulée, il reforme son couple mythique avec Ginger Rogers pour Entrons dans la danse. Une réconciliation éphémère qui ne l’empêche pas par la suite de tourner quelques-uns des meilleurs films de sa carrière avec Maman est à la page, Mariage royal, La Belle de New York, Tous en scène, La Belle de Moscou, Papa longues jambes et Drôle de frimousse, avec des partenaires lumineuses comme Jane Powell, Cyd Charisse, Leslie Caron ou Audrey Hepburn.

Une période faste malheureusement endeuillée par le décès de son épouse en 1954 après 21 ans de mariage. À l’époque, Fred Astaire est en plein tournage de Papa longues jambes, et se sentant incapable de poursuivre le fim, il propose à la production de rembourser personnellement tous les frais déjà engagés. Il l’achèvera finalement, mais ce sera l’un de ses derniers films dansants puisqu’il décide par la suite, alors qu’il fête ses 50 ans, de se contenter de jouer et de chanter. Car s’il n’a pas l’organe vocal d’un Frank Sinatra ou d’un Dean Martin, et quoiqu’en ait pensé jadis le préposé qui l’avait auditionné à la RKO, Fred Astaire n’en est pas moins un interprète estimé par les plus grands, notamment George Gerschwin, Cole Porter, Irving Berling ou le pianiste Oscar Peterson avec qui il a enregistré un album mythique «The Astaire Story ».

Côté films, sa nouvelle carrière est en demi-teinte et, en 1968, son retour à la comédie musicale avec La Vallée du bonheur de Francis Ford Coppola n’arrange rien à l’affaire. Ironiquement, c’est avec un second rôle dans La Tour infernale qu’il décroche sa première nomination aux Oscars. Il n’aura pas la statuette et devra donc se contenter de l’Oscar d’honneur reçu quinze ans plus tôt. A l’époque, on le voit aussi dans des séries télé, notamment Galactica dont ses petits-enfants sont des fans et dans laquelle il apparaît pour leur faire plaisir ! Preuve que la danse conserve, il affiche une santé insolente à l’aube de ses 80 ans au point de s’essayer au skateboard – ce qui lui vaut quand même un poignet cassé – puis d’épouser Robyn Smith, une femme jockey qui a quasiment la moitié de son âge !

En 1987, Fred Astaire vient de fêter ses 88 ans quand il meurt d’une pneumonie, ce qui lui a laissé le temps d’assister à l’ascension fulgurante de Michael Jackson qu’il n’hésite pas à considérer comme son fils spirituel, contrairement à John Travolta dont il exècre les gesticulations. « Béni des dieux » selon les termes de Gene Kelly avec qui il entretenait une admiration réciproque, on peut supposer qui les a rejoints dans les cieux avec cette grâce infinie qui n’avait d’égal que sa modestie : « Ce sont mes chaussures qui ont du talent » disait-il.



FILMS DE L'INTEGRALE

Tous en scène
(The Band Wagon), 1953, de Vincente Minnelli
Avec Fred Astaire, Cyd Charisse,Oscar Levant, Jack Buchanan

Le Danseur du dessus
(Top Hat), 1935, de Mark Sandrich
Avec Fred Astaire, Ginger Rogers,Edward Everett Horton, Erik Rhodes - Version remasterisée

Parade de Printemps
(Easter Parade), 1948, de Charles Walters
Avec Fred Astaire, Judy Garland, Peter Lawford

Sur les ailes de la danse
(Swing Time), 1936, de George Stevens
Avec Fred Astaire, Ginger Rogers, Victor Moore, Helen Broderick - Version remasterisée

Papa longues jambes
(Daddy Long Legs), 1955, de Jean Negulesco
Avec Fred Astaire, Leslie Caron, Terry Moore, Thelma Ritter

Roberta
(Roberta, 1935), de William A. Seiter
Avec Fred Astaire, Irene Dunne, Ginger Rogers

La Belle de Moscou
(Silk Stockings), 1957, de Rouben Mamoulian
Avec Fred Astaire, Cyd Charisse, Janis Paige, Peter Lorre

L'Entreprenant Mr. Petrov
(Shall We Dance), 1937, de Mark Sandrich
Avec Fred Astaire, Ginger Rogers, Edward Everett Horton, Eric Blore - Version remasterisée

La Vallée du bonheur
(Finian's Rainbow), 1968, de Francis Ford Coppola

La Belle de New York
(The Belle of New York), 1952, de Charles Walters

Mariage royal
(Royal Wedding), 1951, de Stanley Donen

Maman est à la page
(Let's Dance), 1950, de Norman Z. McLeod

Entrons dans la danse
(The Barkleys of Broadway), 1949, de Charles Walters

Yolanda et le voleur
(Yolanda and the Thief), 1945, de Vincente Minnelli

L'Aventure inoubliable
(The Sky's the Limit), 1943, d’Edward H. Griffith version remasterisée

La Grande farandole
(The Story of Vernon and Irene Castle), 1939, d’H.C. Potter version remasterisée

Amanda
(Carefree), 1938, Mark Sandrich

Demoiselle en détresse
(A Damsel in Distress), 1937, de George Stevens

En suivant la flotte
(Follow the Fleet), 1936, de Mark Sandrich version remasterisée

La Joyeuse divorcée
(The Gay Divorcee), 1934, de Mark Sandrich version remasterisée

Carioca
(Flying Down to Rio),1933, de Thornton Freeland version remasterisée

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Dernière modification le : 07/06/2009 @ 21:33
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