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CAROLE LOMBARD - FILMOGRAPHIE 1935 - 1942

1935 - RUMBA



Réalisateur : Marion Gering
Producteur : William Le Baron
Scénatio : Guy Endore (histoire), Howard J. Green
Directeur de la photographie : Ted Tetzlaff
Distributeur : Paramount Pictures
Musique : Francois B. de Valdes
Date de sortie US : 8 Février 1935
Date de sortie France : 18 Août 1935
Genre : drame romantique
Durée : 71 min.
Avec : George Raft (Joe Martin), Carole Lombard (Diana Harrison), Lynne Overman (lash), Margo (Carmelita), Gail Patrick (Patsy Fletcher), Iris Adrian (Goldie Allen), Monroe Owsley (Fletcher Hobart), Jameson Thomas (Jack Solanger), Soledad Jimenez (Maria), Paul Porcasi as (Carlos), Ann Sheridan (Chorus Girl non créditée), Akim Tamiroff (Tony non crédité), Jane Wyman (Chorus Girl non créditée)

Joe Martin, un danseur cubano-américain, vit et travaille à La Havane avec sa charmante partenaire Goldie Allen jusqu'à un mauvais cas de varices entrave sa carrière. Une nuit, la belle héritière Diane Harrison (Carole Lombard) est au club. Joe est immédiatement sous le charme. Son intérêt prend un tour moins charnel quand il apprend qu'elle est propriétaire d'un yacht. Quand Diane complimente Joe sur ses mouvements, sa partenaire est jalouse et une bagarre s'ensuit. Joe se retrouve sans emploi, et s'enfuit dans la jungle, où il apprend la rumba avec l'exotique Carmelita (Margo). Il aime cette danse et prévoit qu'elle sera la prochaine mode. Pour la promouvoir,avec Carmelita ils ouvrent un nouveau club, à La Havane. Le lieu est un succès. Diane revient, est séduite par les deux Joe et la danse et propose de le ramener à son pays natal, New York. Mais Joe était venu à La Havane pour échapper à un gangster, et si il retourne,il va sûrement mourir. Cependant, avec Margo ils décident de prendre le risque et leur choix finira en romance.

1935 - JEUX DE MAINS (HANDS ACROSS THE TABLE)





Réalisateur : Mitchell Leisen
Scénaristes : Norman Krasna, Vincent Lawrence, Herbert Fields
Compositeurs : Friedrich Hollaender, John Leipold, Heinz Roemheld
Chef opérateur : Ted Tetzlaff
Montage : William Shea
Durée : 1H21
Date de sortie : 18 Oct 1935 (US)
Avec : Carole Lombard (Regi Allen, Fred MacMurray (Theodore Drew III), Ralph Bellamy (Allen Macklyn), Astrid llwyn, Ruth Donnelly , Marie Prevost


Regi Allen (Carole Lombard) est manucure dans un grand hôtel et projette d’épouser l’homme riche qui la sortira de sa condition. Alors qu’un ancien aviateur paraplégique semble être la proie idéale, elle rencontre Theodore Drew III (Fred MacMurray), jeune et séduisant héritier d’une grande famille. Mais Regi découvre bien vite que Theodore a perdu la fortune familiale et qu’il projette d’épouser la fille d’un magnat de l’ananas ! Nos deux ‘golddiggers’ vont alors devoir trancher entre un avenir assuré et la tentation de suivre ce que leur cœur leur dicte.

Anecdotes : Mitchell Leisen ((1898-1972) débute à la Paramount comme décorateur pour Cecil B. DeMille et Raoul Walsh. Très vite, il va s’imposer au sein du studio et passer lui-même derrière la caméra. Il devient l’un des réalisateurs vedette des années 30/40 et les plus grandes stars tourneront sous sa direction (Carole Lombard, Claudette Colbert mais également Charles Boyer, Marlène Dietrich, Gene Tierney, Barbara Stanwick…). Il travaillera également avec les plus grands scénaristes de la maison, que ce soit Preston Sturges ou Billy Wilder.
Ce dernier tenait Leisen pour une « tante stupide » et un « habilleur de fenêtre ». Il est vrai que sa façon de traiter des scénarios qu’il remanie largement lui a attiré la rancune tenace de plusieurs de ses collaborateurs d’alors tels Billy Wilder ou encore Preston Sturges.
Il mérite cependant d'être redécouvert et plus analysé par les cinéphiles. S'ilustrant dans un genre prisé par des maitres tels que Lubitsch et Wilder, il n'en possède pas moins une personnalité propre avec un sens de la mise en scène et du rythme indéniables, une attention particulière portée à la direction d'acteur.
Ce film ci fait partie de ce que l'on a appelé des "screwball comédies" pour qualifier la comédie hollywoodienne post-Grande Dépression de 1929 avec la gold digger, la « chercheuse d'or » qui espère la fortune par le mariage.
- Lombard voulait initialement Cary Grant dans le rôle de Theodore Drew III, mais des conflits de date rendirent cela impossible à obtenir.
- Le film a été construit principalement comme un moyen de promouvoir les capacités comiques de Lombard
- Lombard et MacMurray joueront encore ensemble dans trois films : The Princess Comes Across (1936), Swing High, Swing Low (1937) et True Confession (1937).

Autres anecdotes en anglais sur la page de Wikipedia

Avis : "Screwball comédie" réjouissante avec une héroine Regi Allen (Carole Lombard), modeste manucure qui s’entiche d’un riche héritier (Fred MacMurray) que la crise a totalement ruiné. Cette "chercheuse d'or" nous amuse et nous émeut, campée par Carole Lombard sublime, le mot est faible, tour à tour drôle à l'image de la scène du four rire après le faux coup de fil ou de celle du hoquet mais aussi plus grave quand elle médite sur la vie qui l'attend. Leisen étant un directeur artistique de formation, construit sa mise en scène élégante sur des décors et des costumes somptueux. Cela ajoute au plaisir pris qui fait que l'on s'amuse énormément.




Scène du hoquet (hiccups en anglais)


2 ème extrait

3 ème extrait à cette adresse

1936 - CE QUE FEMME VEUT (LOVE BEFORE BREAKFAST)



Réalisateur : Walter Lang
Scénariste : Herbert Fields
Collaborateurs scénaristique : Preston Sturges, Gertrude Purcell
Auteur de l'oeuvre originale : Faith Baldwin d'après le roman "Spinster Dinner"
Distributeur d'origine : Universal Pictures
Directeur de la photographie : Ted Tetzlaff
Compositeur de la musique : Franz Waxman
Durée : 70 min
Tournage : du 16 Décembre 1935 au 27 Janvier 1936
Date de sortie : 9 Mars 1936
Avec : Carole Lombard (Kay Colby), Preston Foster (Scott Miller), Cesar Romero (Bill Wadsworth), Janet Beecher (Mrs. Colby), Betty Lawford (Comtesse Campanella), Richard Carle (Brinkerhoff), Joyce Compton (la fille du sud), Forrester Harvey (Steward)

Kay Colby est fiancée à "Bill" Wadsworth, dont le principal souci est son travail avec la compagnie pétrolière. L' amoureux de Kay rival de Bill, Scott Miller, achète la compagnie pétrolière pour laquelle Bill travaille et l'envoie au Japon. Scott envoie aussi son amie, la comtesse Campanella, à Hawaï avec ses chiens pékinois, de sorte que la voie soit libre pour lui d'avoir une romance avec Kay. Kay est dévastée par le départ de Bill, et est seulement irritée par la persistance de Scott, et en colère par le fait qu'il ait éloigné son fiancé. La mère de Kay, Mme Colby, approuve chaleureusement Scott et l'assiste dans ses tentatives pour amener Kay à vouloir l'épouser. Une nuit dans un bar, Scott tente de parer à l'attaque d'un groupe de joueurs de football de collége qui flirtent avec Kay. Au cours de la bagarre, Scott frappe accidentellement Kay et lui fait un oeil au beurre noir. Le lendemain, Kay va voir son esthéticien pour un traitement, et Scott le paie pour travailler à sa place, ce qui met en colère encore une fois Kay. Seul et sans nouvelles de Bill, Kay Scott accepte de se marier à la condition qu'il accepte le fait qu'elle ne se marie pas par amour. Scott parait d'abord peu gêné par cela, et plus tard, regrette sa décision, et rompt les fiancailles. Il est toujours amoureux d'elle, cependant sur les conseils de Brinkerhoff, son ami et partenaire, il fait revenir Bill de l'Orient et fait tous les efforts possibles pour être son ami. Les amis de Bill l'invitent Kay et lui pour un week-end sur leur bateau, mais les amis ne se présentent et le couple se retrouve bloqué sur un dériveur. Scott, la comtesse et leurs invités, Mme Colby, sont tout près, sur un yacht et invite Bill et Kay à dîner avec eux, mais furieusement Kay rejette l'invitation. Bill se rend compte que Kay est amoureuse de Scott et commence à se souler lorsque un orage approche. Kay refuse l'aide du yacht de Scott jusqu'à ce qu'ils la ramènent elle et Bill de force à bord. Lorsque Scott ordonne à Kay de se reposer, par défi elle se rend à sa fête en peignoir. Scott et Kay commencent à se disputer, puis réalisant qu'ils s'aiment, ils se marient.

Anecdotes : Love before breakfast a eu pour titre de travail "Spinster Dinner" qui était le titre du court récit de Faith Baldwin sur lequel est basé le film. Plusieurs mois avant le début du tournage, il était prévu que Melvyn Douglas joue le rôle principal masculin.
Carole Lombard était sous contrat avec Paramount, qui l'a "prêté" à Universal pour ce film, en échange de Margaret Sullavan pour jouer dans So Red The Rose. Lombard a également amené avec elle le personnel technique de la Paramount, dont le photographe Ted Tetzlaff et le costumier Travis Banton.
Lombard, qui avait le droit contractuel de refuser les scripts, n'aimait pas ceux qu'on lui avait présentés pour Love before breakfast , y compris ceux écrits par Preston Sturges, Claude Binyon, Samuel Hoffenstein, Harry Clork, Doris Malloy et William Conselman. Finalement, elle a accepté le script d'Herbert Fields.

Avis : Screwball comédie de routine, très moyenne, sans saveur malgré la présence de Carole Lombard. La faute sans doute à une histoire des plus classiques, répétitive mais surtout à l'interprétation de Preston Foster qui n' a pas le charme ni la séduction requis par le rôle. Cela fait qu'on ne croit guère que l'héroine puisse tomber amoureuse de lui. De même, les motivations des personnages ne sont pas fouillées et les différents rebondissements ne nous paraissent pas crédibles. Pour résumer, Carole Lombard se trouve affublé de deux hommes l'amoureux omniprésent et manipulateur (Preston Foster) et son fiancé exilé (Cesar Romero) qui n'ont aucun charisme et qui ne méritent pas l'attention qu'elle peut leur porter. Reste tout de même pour les fans de Lombard sa présence lumnieuse et son abattage qui n'ont pas ici d'écrin pour la mettre en valeur. On peut l'admirer faire du cheval, avoir un bel oeil au beurre noir, ou dans la scène finale subir les assauts d'une tempête dans un petit bateau, ne voulant pas être secourue. C'est peu, trop peu pour un film oubliable qui est loin des réussites dans le genre que sont "Hands across the table" et "True confession".



Extrait

1936 - THE PRINCESS COMES ACROSS



Réalisateur : William K. Howard
Producteur : Arthur Hornblow, Jr.
Scénario : Walter DeLeon, Francis Martin, Don Hartman, Frank Butler
Baseé sur une histoire de : Philip MacDonald
Adapté d'un roman de : Louis Lucien Rogger
Durée : 76 min
Genre : Comédie, Thriller
Date de sortie : 22 Mai 1936
Avec : Carole Lombard (Princesse Olga /Wanda Nash), Fred MacMurray (King Mantell), Douglas Dumbrille (Inspecteur Lorel), Alison Skipworth (Lady Gertrude Allwyn), William Frawley (Benton), Porter Hall (Darcy), George Barbier ( Capt. Nicholls), Lumsden Hare (Inspecteur Cragg), Sig Rumann (Steindorf), Tetsu Komai (Kawati), Mischa Auer (Morevitch)

Carole Lombard interprète une séduisante beauté suédoise qui voyage sous le nom de la princesse Olga. Tout le monde qui la croise, en route vers l'Amérique sur le navire à vapeur Mammoth, s'incline devant la princesse qu'elle prétend être, alors que Hollywood attend avec impatience son arrivée pour faire d'elle la star dans un film à gros budget. Seul le chef d'orchestre du navire, King Mantell (Fred MacMurray), refuse d'e reporter à Olga, sentant qu'elle peut ne pas être ce qu'elle prétend. L'instinct de Mantell s'avère juste : la "Princesse" n'est qu'une jeune fille de Brooklyn nommée Wanda Nash, simple chrorus girl qui a préparé son usurpation d'identité avec son coach d'art dramatique Gertrude (Alison Skipworth) pour lui farie de la publicité et lui permettre de jouer dans des films. Malheureusement, un maitre chanteur Darcy (Porter Hall) sait tout sur sa véritable identité et propose de garder le silence en échange d'une énorme somme en espèces. Dans le même temps, Darcy tente de faire chanter plusieurs autres passagers du Mammoth, dont King Mantell. Inévitablement, Darcy est retrouvé assassiné dans la cabine de la "Princesse", et Wanda se trouve faire partie des nombreux suspects, dont parmi eux Mantell. Un quintet de détectives internationaux, voyageant pour se rendre à une convention en Amérique, vont essayer de trouver le meurtrier, qui devient encore plus mystérieux lorsque l'un des détectives trouvera la mort. Prenant son destin en main, Mantell jure de trouver le meurtrier et de ne pas trahir la vrai identité de Wanda dont il va réaliser qu'il est follement amoureux d'elle.

Avis : Sympathique comédie / thriller dont l'atout prinicipal est l'hallucinante et tordante parodie de Greta Garbo que nous offre Carole Lombard avec un savoureux accent suédois (vi go to Hollywood !) dans le rôle d'Olga une fausse princesse suédoise, identité qui doit lui permettre de décrocher un gros contrat à Hollywwood. Carole Lombard est encore une fois sublime et d'une drolerie époustouflante. Elle est opposée pour la deuxième fois à Fred MacMurrey, leur association qui donnera lieu à deux autres films fait plaisir à voir tant l'alchimie et la complicité passent bien entre eux. Pour le reste, la partie policière à la Agatha Christie, plus faible, déséquilibre le film qui aurait mérité de ne pas courir dans plusieurs directions à la fois. Mais tel quel, cela reste un bon divertissement sublimé par la prestation de Carole Lombard.


Extrait

1936 - MON HOMME GODFREY (My MAN GODFREY)





Réalisateur : Gregory LA CAVA (1936)
Scénario : Eric HATCH, Morrie RYSKIND, Gregory LA CAVA
D'après le roman de Eric HATCH
Directeur de la photographie : Ted TETZLAFF
Musique : Charles PRÉVIN
Production : Charles R ROGERS, Gregory LA CAVA / Universal
Durée  : 93 minutes
Avec : William POWELL (Godfrey Parke), Carole LOMBARD (Irene Bullock), Gail PATRICK (Cornelia Bullock), Alice BRADY (Angelica Bullock), Engene PALLETTE (Alexander Bullock), (Tommy Gray) Alan MOWBRAY, Mischa AUER (Carlo), Grady SUTTON (Van Rumple), Pat FLAHERTY (Mike ), Robert PERRY (Bob), Selmer JACKSON (Blake ), Franklin PANGBORN (Le maître de cérémonie),Robert LIGHT (George)

Au cours d'une " course aux objets ", Irene Bullock qui appartient à la " haute société ", fait la connaissance d'un aristocratique vagabond nommé Godfrey. Elle le fait engager par sa mère Angelica Bullock qui, telle un mécène, entretient Carlo qui se dit artiste. Cornelia, la sœur d'Irene, éprouve rapidement une véritable aversion pour Godfrey et, lorsqu'un collier de perles disparaît, elle tente de faire accuser Godfrey du vol. Godfrey est disculpé. Il en profite alors pour mettre de force Cornelia sous la douche puis il démissionne. Alexander Bullock, le mari d'Angelica, décide lui aussi de devenir énergique et il chasse de chez lui Carlo qu'il a toujours considéré comme un parasite. Mais la situation financière des Bullock devient inquiétante. C'est alors que Godfrey intervient et sauve tout à la fois les affaires d'Alexander Bullock et l'avenir des divers membres de la famille. Cornelia reconnaît que c'est elle-même qui avait caché le collier. Toute la famille est accablée par le départ de Godfrey. Irene le rejoint et se fait épouser.

Anecdotes : MON HOMME GODFREY permit à William Powell de retrouver celle qui avait été sa femme à la ville, Carole Lombard. Leur performance fut si brillante qu'ils furent nommés l'un et l'autre dans la course aux Oscars. William Powell perdit au profit de Paul Muni, le héros de VISAGES D'ORIENT et Carole Lombard vit elle aussi l'Oscar lui échapper à cause de VISAGES D'ORIENT car Luise Rainer lui ravit la récompense suprême pour ce film.
Vint et un ans après le film de Gregory La Cava, l'Universal décida de faire un remake de MON HOMME GODFREY. David Niven succéda à William Powell, June Allyson à Carole Lombard et Jessie Royce-Landis à Alice Brady. Martha Hyer personnifia la sœur vindicative et Jay Robinson le parasite entretenu par Mrs Bullock. Henry Koster se chargea de la mise en scène.



Prises ratées - document court mais formidable



Les autres parties dans l'ordre sur youtube :

Mon Homme Godfrey 2/9
Mon Homme Godfrey 3/9
Mon Homme Godfrey 4/9
Mon Homme Godfrey 5/9
Mon Homme Godfrey 6/9
Mon Homme Godfrey 7/9
Mon Homme Godfrey 8/9
Mon Homme Godfrey 9/9

1937 - SWING HIGH, SWING LOW



Réalisateur : Mitchell Leisen
Scénario : Virginia Van Upp, Oscar Hammerstein II
Directeur de la photographie : Ted Tetzlaff
Date de sortie US : 12 Mars 1937
Tournage : fin 27 Janvier 1937
Durée : 96 min
Production : Arthur Hornblow, Jr. pour Paramount Pictures, Inc.
Distribution : Paramount Pictures, Inc.
Avec : Carole Lombard (Maggie King), Fred MacMurray (Skid Johnson), Charles Butterworth (Harry), Jean Dixon (Ella), Dorothy Lamour (Anita Alvarez), Harvey Stephens (Harvey Howel), Cecil Cunningham (Murphy), Charles Arnt (Georgie), Franklin Pangborn (Henri), Anthony Quinn (The Don) , Charles Judels (Tony)

Maggie King, une passagére sur un bateau de croisière en passant par le canal de Panama, flirte avec Skid Johnson, un soldat lors de sa dernière patrouille. Une fois à terre, Skid guide Maggie et son amie Ella dans la ville de Panama et les introduit à son colocataire, Harry, un hypocondriaque. Quand un panaméen (Anthony Quinn) harcèle Maggie à une discothèque, cela dégénère en bagarre, Skid et Maggie se retrouvent en prison. Ils comparaissent devant un juge le lendemain matin, mais le bateau de Maggie part sans elle, elle emménage avec Harry et Skid. Skid joue sa trompette au jeu (combat de coqs), mais Maggie se fait passer pour son épouse et convainc Murphy, la propriétaire d'un café / bar, de lui donner cinq dollars pour racheter une trompette à Skid et l'embaucher pour jouer dans le club. Murphy les engage tous les deux, et ils exécutent avec succès, leur plus gros hit, une composition de Harry et Skid. Après que Maggie menace de le quitter parce que Skid a passé la nuit avec Anita Alvarez, il se propose à elle, et ils envisagent de se marier après leur performance de la soirée. Harvey Howel, un prétendant de Maggie venant de Californie , devient témoin au mariage. À Noël, un agent de New York persuade Skid de prendre un emploi à New York au Le Greco, où Anita se produit. Skid devient la coqueluche de New York, et en raison des attentions d'Anita, néglige d'envoyer des fonds à Panama pour que Maggie vienne le rejoindre à New York. Maggie emprunte de l'argent à Murphy et envoie un télégramme à Skid, mais Anita l'intercepte et le jette, ainsi Maggie arrive à New York sans personne pour la chercher. Elle appelle la chambre d'Anita, Skid prend le téléphone, après s'être endormi sur le canapé, dans une stupeur ivre. Le coeur brisé, Maggie demande le divorce, et Skid perd tout intérêt pour sa carrière et sa vie. Plus tard, une coupure de journal annonce l'engagement de Maggie avec son ancien prétendant, Harvey. Skid devient un clochard, mais dans un ultime effort, Harry, qui a épousé Ella et s'est installé à New York, s'arrange pour que Skid joue en direct à la radio. L'agent de Skid Georgie convainc Maggie de se présenter, et en dépit de son état détérioré, Skid parvient péniblement à joeur de la trompette, lorsque Maggie le rejoint sur scène pour chanter leur chanson favorite.

Anecdotes  : Swing High, Swing Low est le deuxième film adapté de la pièce de théâtre Burlesque, il a été précédé en 1929 par "The Dance of Life", où Skid était un danseur et comédien joué par Hal Skelly, et il a été suivi par un remake de 1948, "When My Baby Smiles at Me", avec Dan Dailey et Betty Grable. Paramount voulait Irene Dunne et Gary Cooper pour jouer dans la production de 1937, mais quand Cooper refusa, son rôle fut proposé à Bing Crosby - dans le projet de scénario Skid était chanteur - et puis à MacMurray, qui avait déjà travaillé avec Lombard dans Hands Across la table (1935) et The Princess Comes Across (1936) et apparaitrait de nouveau avec elle dans "True Confession", une autre prodcution de 1937.

Avis :



Lien pour voir le film en entier (avec inscription sur le site)


Extrait où Carole Lombard chante


1937 - LA JOYEUSE SUICIDEE (NOTHING SACRED)



Réalisateur : William A WELLMAN
Scénario : Ben HECHT, Charles Mc ARTHUR, Ring LARDNER Jr (non crédité)
D’après l’histoire “Letter to the Editor” de James H STREET
Directeur de la photographie : W Howard GREENE
Musique : Oscar LEVANT
Production : David O SELZNICK / Selznick International
Distribution  : United Artists
Durée : 75 minutes
Avec : Carole LOMBARD (Hazel Flagg), Fredric MARCH (Wally Cook), Charles WINNINGER (Le docteur Enoch Downer),
Walter CONNOLLY (Oliver Stone), Sig RUMANN (Le docteur Emil Eggelhoffer), Alex SCHOENBERG (Le docteur Kerchinwisser), Monty WOOLLEY (Le docteur Vunch), Alex NOVINSKY (Le docteur Marachuffsky), Frank FAY (Le maître de cérémonies), Maxie ROSENBLOOM (Max Levinsky), Margaret HAMILTON (La femme du drugstore), Troy BROWN (Ernest Walker), Hattie McDANIEL (Mrs Walker), George CHANDLER (Le photographe), John QUALEN (Le pompier suédois), Hedda HOPPER (Dowager)

Hazel Flagg, une modeste jeune femme de l’État du Vermont, apprend par son médecin qu’elle a été empoisonnée au radium et qu’elle n’a plus longtemps à vivre. Puis ce dernier se ravise et informe sa patiente de son erreur.
Mais entre-temps, Wally Cook, un journaliste à sensation employé par le trépidant Oliver Stone, a eu vent de l’affaire et veut redorer son blason. En effet, Stone vient de le reléguer à la rubrique «Nécrologie» pour avoir voulu faire passer un Noir new-yorkais pour le Sultan de Marzipan ! Wally organise en grande pompe l’arrivée d’Hazel à New York pour «couvrir» l’histoire en exclusivité. Un banquet bien arrosé, auquel assistent tous les notables de la ville, scelle le pacte. D’autres réunions officielles suivent, en particulier à Madison Square Garden. Au passage d’Hazel, chacun se signe, pleure et observe une minute de silence pour la future disparue…
Mais Stone, soupçonneux, convoque une cohorte de médecins pour examiner Hazel. La jeune femme apprend alors à Wally qu’elle est en parfaite santé. Ce dernier éclate d’une violente colère et lui envoie un formidable coup de poing afin de la mettre en condition physique pour l’examen médical… Les notables de la ville, ayant appris la vérité, supplient Hazel de mourir pour de bon afin de ne pas les ridiculiser ! Hazel et Wally, qui sont tombés amoureux l’un de l’autre, décident que le jeu n’en vaut plus la chandelle. Tandis que la «mort» d’Hazel est annoncée et que le pays prend le deuil, les jeunes mariés partent en lune de miel.

Anecdotes : En 1937, après le succès d’UNE ÉTOILE EST NÉE, le trio Fredric March, William Wellman et David O. Selznick, commencèrent le tournage de LA JOYEUSE SUICIDÉE sur un scénario de Ben Hecht avec Carole Lombard. Déjà consacrée grande dame de la comédie américaine avec TRAINS DE LUXE de Howard Hawks et MON HOMME GODFREY de Gregory La Cava, la future épouse de Clark Gable devait mourir tragiquement dans un accident d’avion lors d’une tournée pour les GI’s en 1942. Elle avait déjà été la partenaire de Fredric March dans THE EAGLE AND THE HAWK de Stuart Walker, en 1933.
Un remake de LA JOYEUSE SUICIDÉE fut réalisé par Norman Taurog en 1954 sous le titre CE N’EST PAS UNE VIE (Living it Up) avec Dean Martin, Janet Leigh et, dans le rôle de Carole Lombard… Jerry Lewis !



Les autres parties dans l'ordre sur youtube :

La joyeuse suicidée 2/7
La joyeuse suicidée 3/7
La joyeuse suicidée 4/7
La joyeuse suicidée 5/7
La joyeuse suicidée 6/7
La joyeuse suicidée 7/7

1937 - LA FOLLE CONFESSION(TRUE CONFESSION)



Réalisateur : Wesley Ruggles
Scénario : Louis Verneuil (pièce Mon Crime), Georges Berr (pièce), Claude Binyon
Musique : Frederick Hollander
Durée : 85 min
Distribution : Paramount Pictures
Date de sortie : 24 Decembre 1937
Avec : Carole Lombard (Helen Bartlett), Fred MacMurray (Kenneth Bartlett), John Barrymore (Charley), Una Merkel (Daisy McClure), Porter Hall (Le procureur), Edgar Kennedy (Darsey), Lynne Overman (Le barman), Fritz Feld (Le maitre d'hotel), Richard Carle (Le juge), John T. Murray (Otto Krayler)

Helen Bartlett (Lombard), est l'épouse d'un honnête avocat Ken (MacMurray). Elle est un "écrivain", mais ne trouve rien à écrire et vit dans son monde fantastique où elle ne cesse de raconter des mensonges. Quand elle découvre qu'ils n'ont plus d'argent, elle tente d'obtenir de Ken qu'il s'occupe du cas d'un homme accusé d'avoir volé des jambons. Ken découvre que l'homme a vraiment volé les jambons, et donc ne prend pas l'affaire en charge. Helen est forcé d'accepter un emploi en tant que secrétaire de l'homme d'affaires Otto Krayler (John T. Murray). Tout en travaillant, il tente de séduire Helen, ce qui la fait quitter son nouvau job. Cependant, elle découvre par hasard qu'elle a oublié son chapeau et son manteau à l'appartement. Elle y retourne pour constater que Otto Krayler a été tué et que de l'argent volé 12000 $ est le supposé mobile du crime. La police soupçonne Helen et la garde à vue. Pour compliquer la situation, Helen dresse un compte-rendu vivant des détails de l'assassinat, et débat de la manière dont elle l'a fait et tout, et puis dit qu'elle n'avait rien à voir avec cela.
Ken représente Helen au procès et estime qu'il est impossible que le jury pense que Helen n'a pas commis le meurtre, et l'encourage à plaider l'auto-défense. Comme le procès continue, un abominable homme du nom de Charley Jasper (Barrymore) croit que Helen n'a pas commis le meurtre de Kayler, mais il le garde pour lui. Helen gagne le procès et publie un roman à succès de son histoire. Ayant gagné une fortune, Helen et Ken achètent une somptueuse maison à Martha's Lake, mais Ken exprime des remords que leur fortune provienne d'une affaire criminelle. Helen se demande si elle doit avouer son innocence, mais Ken affirme que le parjure serait pire que le crime qu'elle a déjà commis. Pendant ce temps, Charley rend visite à Helen et Ken avec le portefeuille de Krayler et tente de les faire chanter en disant que c'est lui (Charley) qui a tué Krayler et qu'il va accuser Helen de parjure. Helen raconte alors à Ken qu'elle n'a pas tué Krayler et Charley avoue que c'est son beau-frère le vrai meurtrier. Ken quitte la maison, dégoûté par les mensonges d'Helen, mais Helen le poursuit et ment une fois de plus, en disant qu'elle est enceinte. Ken prend alors Helen dans ses bras et rentre dans la maison et va essayer de lui enseigner à ne plus mentir.


Anecdotes : La carrière de Lombard a pris son envol avec la sortie de "Twentieth Century " en 1934, qui avait marqué le début de son amitié avec Barrymore. Bien que Barrymore, en 1937, était devenu un alcoolique incontrôlable et que sa carrière déclinait fortement, Lombard a personnellement demandé que le rôle de Charley Jasper lui soit confié. Lombard a également personnellement réclamé que le scénariste Claude Binyon revoit le script. Le tournage a eu lieu sur le plateau de la Paramount et en extérieurs au lac Arrowhead. Dans un article pour Photoplay, Binyon a écrit : «Nous étions en train de regarder les rushes du jour. Lombard se regarda elle-même sur l'écran et rigola ." Qu'en pensez-vous? " demanda le réalisateur [Ruggles]. "C'est une folle totalement stupide " a déclaré Lombard. Je pourrais lui couper la gorge." «C'est vous», a déclaré le réalisateur. "Vous ne m'apprenez rien", déclara Lombard. Alors, trois jours plus tard, elle a signé un nouveau contrat - pour plus d'argent.


Avis : Merveilleuse comédie avec Carole Lombard à son meilleur. Elle joue le rôle d'une menteuse patentée, mariée à un avovat trop honnête pour défendre de vrais coupables. Voulant trouver un travail pour rembourser les dettes du couple, elle va se retrouver à s'accuser d'un meurtre qu'elle n'a pas commis, défendu par son mari, espérant ainsi que cette affaire le fera connaitre. L'histoire est follemement amusante et inventive, elle a tout pour devenir culte. L'interprétation est de tout premier ordre avec un John Barrymore cabottin de génie dans une composition d'expert criminologue alcoolo incroyable, il passe à son temps à souffler dans des ballons pour les dégongler en faisant du bruit. Sans oublier Fred Mac Murray très bon et en parfaite complicité avec sa partenaire. Mais venons en à Carole Lombard qui illumine l'écran par un jeu étonnament moderne, sobre, comique sans en faire trop et sexy en même temps sans en avoir l'air. Elle mérite bien son surnomn de reine de la comédie. Sa façon de mettre la langue dans sa joue, dès qu'elle complote un nouveau mensonge nous désarme. Que voila un film méconnu qui mérite plus que le détour et qui procure un plaisir subtil et intelligent que peine à nous donner bien des comédies actuelles.


1938 - LA PEUR DU SCANDALE (FOOLS FOR SCANDAL)



Réalisation : Mervyn LeRoy, Bobby Connolly
Scénario : Herbert Fields, Joseph Fields d'après la pièce Return Engagement de Nancy Hamilton, James L. Shute et Rosemary Casey
Musique : Lorenz Hart
Directeur de la photographie : Ted Tetzlaff
Montage : William Holmes
Producteur(s) : Mervyn LeRoy, Jack L. Warner
Production : Warner Bros. Pictures
Genre : Comédie
Durée : 80 minutes (1 h 20)
Date de sortie US : 16 avril 1938
Avec : Carole Lombard (Kay Winters/Kay Summers), Fernand Gravey (Rene Viladel), Ralph Bellamy (Phillip 'Phil' Chester), Allen Jenkins (Dewey 'Dew' Gibson), Isabel Jeans (Lady Paula Augusta Malverton), Marie Wilson (Myrtle), Marcia Ralston (Jill), Ottola Nesmith (Agnes), Heather Thatcher (Sylvia Potter-Porter), Jacques Lory (Papa Joli-Coeur)

La star de cinema Kay Winters (Lombard) se déplace à travers Paris, sous le pseudonyme de Kay Summers. Elle rencontre René (GRAVEY), un Français qui semble être pauvre. Il propose de lui faire un tour du vrai Paris. Kay, qui avait déjà prévu d'assister à un dîner avec Lady Malverton (Isabel Jeans), est d'accord, après avoir été charmé par l'impétueux René. Une fois la tournée terminée, ils dinent ensemble, et se rendent de façon inattendue à la soirée de Lady Malverton. Lady Malverton appelle René à sa table, et quand il revient il découvre que Kay est partie. Toutefois, elle a laissé une note lui demandant de déjeuner avec elle le lendemain.
Kay retourne à son hôtel, pour voir Phillip Chester (Bellamy) qui l'attendait, l'homme qui est amoureux d'elle. Le lendemain, Kay attend près de la fontaine et René découvre qu'il s'est réveillé trop tard. Son ami, Dewey Gilson (Allen Jenkins), a pris trop de temps pour lui apporter son costume du mont-de-piété et René attend, impuissant, alors que Kay se prépare à quitter leur lieu de réunion. Toutefois, il descend et obtient deux tapis d'un vendeur, ils les enveloppent autour de lui-même pour en faire un manteau. Il avertit Kay qu'il sera prêt à prendre le déjeuner dans un petit moment, mais deux femmes, qui croient qu'il est un vendeur de tapis, demande à les acheter. Lors d'une dispute entre les femmes et Kay sur qui peut acheter les tapis , les tapis sont enlevés de René et il s'enfuit dans ses sous-vêtements.
Plus tard, René découvre que Kay est en fait une star de cinéma. Avant qu'il puisse la contacter, elle part pour Londres. Rene la suit. Il arrive dans sa maison lors d'une fête dans laquelle Kay a ordonné à ses hôtes d'apparaître avec les masques de leurs animaux favoris. En voyant René, elle l'invite à dîner, où Lady Malverton lui demande de démontrer ses compétences en tant que chef cuisinier. Après la dégustation de la nourriture que René prépare, Kay, comme une blague, lui offre un emploi comme cuisinier. René, ravi, accepte. Pendant ce temps, Phillip supplie Kay de l'épouser, mais elle reporte encore sa réponse.
Lady Malverton trouve René dans la cuisine, où il lui dit qu'il a pris le poste de cuisinier de Kay. Lady Malverton répand la nouvelle. Le lendemain matin, Kay est servi au petit déjeuner par René et le supplie de la laisser. René lui dit qu'il n'a aucune intention en ce sens et répond au téléphone plusieurs fois et dit à tout le monde qu'il est le cuisinier de Kay. Lady Malverton arrive avec une foule de rumeurs et exige de connaître la vérité. Kay leur dit qu'elle a embauché comme chef de cuisine. Néanmoins, les tabloïds sont déjà imprimés et indiquent que René est le chef cuisinier amoureux de Kay.
Kay, imperturbable, accepte la proposition de mariage de Phillip et prépare un dîner d'engagement. René fait de son mieux pour gâcher le dîner et réussit, avec Phillip s'enfuyant de la maison, après une lutte entre lui et Kay. Rene enfin réussit à faire admettre à Kay qu'elle l'aime, mais elle lui dit qu'elle ne l'epousera pas car la différence de statut social entre eux fera d'elle la risée de tout le monde. René lui dit qu'il est un marquis français et s'en va, irrité par sa stupide crainte. Kay le suit dans une maison d'opéra où ils s'embrassent devant un public inattendu.


Anecdotes : Fools for scandal a été un énorme échec au box office et, bien que Lombard elle-même a toujours considéré The Gay Bride comme son pire film, de nombreux fans actuels citent celui ci comme son pire. Le flop de Fools for scandal a été attribué en partie à la mauvaise alchimie entre Lombard et Gravey. Le film bénéficie de l'apparition du pékinois adoré de Lombard Pushface et a fourni l'occasion d'une troisième collaboration entre Lombard et Ralph Bellamy. En raison de son échec total, Lombard a recherché par la suite uniquement des rôles dramatiques jusqu'à Mr et Mrs Smith d'Alfred Hitchcock avec Robert Montgomery en 1941.

Avis :







1939 - LE LIEN SACRE (MADE FOR EACH OTHER)



Réalisateur : John Cromwell
Scénario : Jo Swerling d'après une histoire de Rose Franken
Directeur de la photographie : Leon Shamroy
Producteur : David O. Selznick pour Selznick International Pictures
Musique : Oscar Levant, David Buttolph, Hugo Friedhofer
Genre : Comédie dramatique
Durée : 92 min
Date de sortie : 10 février 1939 (USA)
Avec : Carole Lombard (Jane Mason), James Stewart (John Horace 'Johnny' Mason), Charles Coburn (Juge Joseph M. Doolittle), Lucile Watson(Mrs. Harriet Mason), Alma Kruger(Sister Madeline), Eddie Quillan (Conway), Ward Bond (Jim Hatton)

Jeune avocat, John Mason tombe amoureux de la jolie Jane. Il l'épouse, malgré la désapprobation de sa mère et les réticences de son patron, le juge Doolitle, qui aurait préféré qu'il s'unisse avec sa fille Eunice. Celle-ci se marie avec un autre avocat, Carter. John espère devenir l'associé de Doolitle au sein du cabinet, mais il apprend au cours d'un dîner que Carter lui a été préféré. A ces déboires professionnels s'ajoute un drame personnel : le bébé qu'il a eu avec Jane est atteint d'une grave maladie. Seul l'acquisition d'un sérum très coûteux pourrait sauver l'enfant...



Les autres parties dans l'ordre sur youtube :

LE LIEN SACRE 2/12
LE LIEN SACRE 3/12
LE LIEN SACRE 4/12
LE LIEN SACRE 5/12
LE LIEN SACRE 6/12
LE LIEN SACRE 7/12
LE LIEN SACRE 8/12
LE LIEN SACRE 9/12
LE LIEN SACRE 10/12
LE LIEN SACRE 11/12
LE LIEN SACRE 12/12

1939 - L'AUTRE (IN NAME ONLY)

Réalisateur : John Cromwell
Scénario : Richard Sherman d'après le roman "Memory of Love" de Bessie Breuer.
Musique : Roy Webb
Producteur : George Haight
Distributeur : RKO Radio Pictures
Tournage : Début 17 Avril 1939
Date de sortie US : 18 Août 1939
Genre : Comédie romantique
Durée : 94 min

Avec : Carole Lombard (Julie Eden) Cary Grant (Alec Walker) Kay Francis (Mme Maida Walker), Charles Coburn (Mr Richard Walker), Helen Vinson (Mme Suzanne Duross), Katharine Alexander(Mme Laura Morton), Jonathan Hale(Dr Edward Gateson)

Maida a épousé Alec pour son argent. Il tombe amoureux d'une jeune veuve, Julie, mais Maida refuse de divorcer. Quand il tombe gravement malade, le médecin annonce que seul un grand amour pourrait le sauver. Maida décide de s'effacer.

Anecdotes : Selon Robert Osborne, le film était destiné à reformer le couple Katharine Hepburn et Cary Grant. Toutefois, les conséquences désastreuses d'accueil public de "Bringing Up Baby" a conduit Hepburn à être considéré comme «le poison du box office» et Carole Lombard fut engagée à la place.





1940 - VIGIL IN THE NIGHT



Réalisation : George Stevens
Scénario : Fred Guiol, P. J. Wolfson, et Rowland Leigh, d'après la nouvelle d'A. J. Cronin
Production : George Stevens
Société de production : RKO Pictures
Musique : Alfred Newman
Photographie : Robert de Grasse
Direction artistique : Van Nest Polglase
Montage : Henry Berman
Genre : Drame
Durée : 96 min./USA: 102 min.
Tournage : début Août 1939
Date de sortie : 9 Fevrier 1940
Avec : Carole Lombard (Anne Lee), Brian Aherne (le docteur Robert Prescott), Anne Shirley (Lucy Lee), Julien Mitchell (Matthew Bowley), Robert Coote (le docteur Caley), Brenda Forbes (Nora Dunn), Rita Page (Glennie), Peter Cushing (Joe Shand), Ethel Griffies (matrone East), Doris Lloyd (Mrs. Martha Bowley), Emily Fitzroy (sœur Gilson)

Quand une négligence de sa soeur Lucy a entraîné la mort d'un patient, l'infirmière Anne Lee endosse la responsabilité pour sauver l'honneur de Lucy parce que la jeune fille est entrée dans la profession d'infirmière uniquement pour lui faire plaisir. Renvoyée pour cause de négligence, Anne se rend dans la ville d' Hepperton, où elle trouve un emploi dans un grand hôpital mal équipé. Elle se lie d'amitié avec matrone East, l'austère, mais diligente chef des infirmières, et le docteur Prescott, qui lutte contre les conditions déplorables de l'hôpital pour soulager les souffrances des malades. Une nuit, quand Anne sauve la vie des victimes d'un accident d'autobus, Anne et Prescott commencent à mieux se connaître. Il lui confie son rêve d'un nouvel hôpital, mais reconnaît qu'il a peu de chances de devenir une réalité en raison de l'opposition de Matthieu Bowley, l'avare président du conseil d'administration de l'hôpital. Peu après, Bowley devient un problème pour Anne lorsque sa femme le surprend lui faire des avances amoureuses et elle menace de faire un scandale, sauf si Anne est virée. Rejetée une fois de plus, Anne se rend à Londres rejoindre Lucy, qui s'est marié, mais à son arrivée, elle apprend que Lucy a quitté son mari et fait face à des accusations d'homicide par imprudence, en liaison avec la mort d'un patient à la maison de soins où elle travaillait. Après que Prescott arrive à Londres et témoigne en sa faveur, Lucy est lavée de toute accusation. Pour se racheter, Lucy décide alors d'aller à Hepperton pour combattre une épidémie virulente qui a éclaté là-bas. Anne va avec elle et prend en charge le pavillon d'isolement. Lorsque Bowley refuse les fonds nécessaires pour les fournitures, Anne le défie et les commande de toute façon. Bowley change d'attitude lorsque son fils tombe malade et Lucy contracte la maladie en faisant à l'enfant du bouche-à-bouche pour lui sauver la vie. La mort de Lucy rend Anne plus déterminée à défendre les idéaux de sa profession, et avec le financement de Bowley, elle et Prescott commencent à construire le nouveau hôpital dont ils ont rêvé.

Anecdotes : En 1939, Carole Lombard souhaitait se fixer un challenge comme actrice et sortir du registre confortable de la comédie. Elle a donc refusé de jouer dans la comédie Lucky Partners (1940) de Lewis Milestone avec pour co-vedette Ronald Colman dans le but de faire le sombre drame "Vigil in the night". Ce sera sa première et seule collaboration avec le réalisateur George Stevens (Alice Adams [1935], Swing Time [1936]).
- La version montrée en Europe a une autre fin : on peut entendre la radio dans la chambre du docteur Prescott. Où le Premier ministre britannique Nevil Chamberlain explique que Hitler a refusé de retirer ses troupes de la Pologne et, par conséquent, un état de guerre existe entre l'Allemagne et la Grande-Bretagne. La version américaine n'a pas un tel message radio et un plan de Anna Lee et du Dr Prescott réagissant à la nouvelel est manquant.
- Le tournage a commencé en Juillet 1939. Mais Carole Lombard tomba soudainement malade et dut être opérée de l'appendicite. Après son appendicectomie d'urgence, la totalité de la production a dû être arretée pendant six semaines, afin de lui donner suffisamment de temps pour récupérer.
- Lors de sa sortie "Vigil in the Night" reçut des critiques mitigées, et le public, malheureusement, a rejeté leur chère Carole Lombard dans un film sérieux. Lombard revint aux rôles comiques avec beaucoup de succès jusqu'à sa mort prématurée, seulement deux ans plus tard, en 1942. Ce fut le dernier film que George Stevens réalisa pour RKO avant de passer à Columbia Pictures.
On peut voir un jeune Peter Cushing dans un petit rôle en tant qu'amoureux d'Anne Shirley.

Avis : Cataloguée reine de la screwball comédie, Carole Lombard change ici radicalement de registre et délivre une puissante composition dramatique d'infirmière couargeuse, consciencieuse et pleine d'abnégation dans un mélo hopistalier, pourrait-on dire pour cataloguer le film. Nul doute que sans sa mort prématurée, elle aurait encore davantage montrée l'étendue de son talent dramatique à l'égal des Bette Davis et Katharine Hepburn. Le film peut paraitre daté par moment et friser le pathos dans certaines scènes avec musique adéquate pour accentuer le côté poignant de ceratines scènes, il se laisse regarder avec plaisir mais n'est pas au niveau d'un grand film. Ceux qui préfèrent la Carole Lombard drôle passeront peut-être leur chemin mais les vrais fans seront subjugués par son jeu tout en retenue et émotion et par la pureté des expressions de son visage, sans besoin de dialogues superflus.



1940 - DROLE DE MARIAGE (THEY KNEW WHAT THEY WANTED)



Réalisateur : Garson Kanin
Producteur : Harry E. Edington, Erich Pommer
Directeur de la photographie : Harry Stradling
Montage : John Sturges
Distributeur : RKO Radio Pictures
Musique : Alfred Newman
Date de sortie US : 19 Octobre 1940
Durée : 96 min
Avec : Carole Lombard (Amy Peters), Charles Laughton (Tony Patucci), William Gargan (Joe), Harry Carey (le docteur), Frank Fay (le père McKee) , Karl Malden (L'ivrogne au bal), Tom Ewell.

Tony (Charles Laughton), un vigneron d'âge moyen ayant réussi mais analphabète, envoie la photo de son jeune et beau contremaitre, Joe (William Gargan), à la place de la sienne, dans l'espoir de séduire et de se marier avec Amy (Carole Lombard), une serveuse dans un restaurant de San Francisco. Après une correspondance de plusieurs lettres, ils deviennent proches et Tony invite sa «future épouse» à venir le voir. Quand Amy arrive au ranch californien de Tony à Napa, Joe va à sa rencontre et elle pense à tort qu'il est le riche Tony. Une fois au courant de sa méprise, elle est d'abord furieuse, puis finalement elle est séduite par la gentillesse de Tony. Mais Tony se casse les jambes en tombant d'un toit en voulant impressionner Amy, et - se retrouvant seule pour s'occuper d'un boiteux -, elle succombe aux charmes de Joe et devient enceinte. Bien que Tony découvre qu'il a été cocufié et que Joe s'est enfui, sa colère se transforme en véritable amour, et il propose de reprendre Amy sans condition pour le bien de l'enfant et de ses propres sentiments pour Amy.

Anecdotes : Le film marque les débuts à l'écran de Karl Malden et Tom EwWell.
Drôle de mariage est la troisième version adaptée de la pièce de Sidney Hoiward (qui a gagnée le prix Pulitzer) après The Secret Hour en 1928 et A Lady in Love en 1930.

Avis : Le film n'est franchement pas terrible, ennuyeux par moment et un peu daté mais Carole Lombard est sublime dans le rôle sérieux d'une serveuse dupée au travers d'une relation par correspondance où en guise de riche et beau fiancé vigneron califorrnien, elle tombera sur un gros et pas beau analphabète d'origine italienne campé par un Charles Laughton plus caricatural que jamais, chargeant son personnage et le rendant plus risible qu'émouvant finalement. L'attrait principal reste donc la prestation de Carole Lombard qui vaut largement le détour, toujours juste et éclatante même dans une production moyenne.








1941 - JOIES MATRIMONIALES (MR AND MRS SMITH)



Réalisateur : Alfred Hitchcock
Scénariste : Norman Krasna
Directeur de la Photographie : Harry Stradling Sr.
Compositeur : Edward Ward
Avec : Robert Montgomery (David Smith), Carole Lombard (Ann Smith), Lucile Watson (Mrs Custer), Jack Carson (Chuck Benson), Gene Raymond (Jeff Custer), Philip Merivale (Mr Custer), Charles Halton (Mr Deever), Betty Compson (Gertie), Esther Dale (Mrs Kransheimer), William Tracy (Sammy), Emma Dunn (Martha), William Edmunds (Le patron du "Lucy")


Mr. et Mrs. Smith forment un couple exemplaire, marié depuis trois ans. Une des règles de leur union: s’isoler dans leur chambre le temps de régler les conflits... même si cela prend parfois une semaine, au grand dam de leur entourage! Mais voilà que Mr. Deever, un ami de la famille, les informe officiellement —et séparément — que, pour une question de frontières entre États, leur mariage est nul et non avenu. Ann rassure sa mère: David va, sans aucun doute, l’épouser sur-le-champ. De retour du bureau, il ne fait aucune allusion au sujet, mais invite Ann à dîner au restaurant de leur rencontre. Elle attend en vain toute la soirée la fameuse demande. Au moment du coucher, Ann jette David sur le palier: c’est la rupture. David va alors passer ses nuits au cercle privé “Beefeater”, tandis qu’Ann reprend son nom de jeune fille et refuse de le recevoir. Jeff, l’associé de David, veut les réconcilier, mais apprend le litige. Scandalisé, il accepte de devenir l’avocat d’Ann, et se sent libre de lui faire la cour.
Les deux “mariés” rivalisent alors d’adresse pour se rendre mutuellement jaloux. Jeff et Ann se fiancent et partent aux sports d’hiver à Lake Placid. Mais David a loué le chalet mitoyen du leur. Pour semer le trouble et se faire cajoler par Ann, il feint d’être saoul par désespoir. Après une violente dispute où David, dégoûté, fait mine de vouloir repartir pour New York, Ann est prise de remords. C’est alors qu’il parvient à séquestrer celle qui est à la fois sa femme, son ex-femme et sa future femme.

Anecdotes : Avec JOIES MATRIMONIALES, Alfred Hitchcock aborda, pour la seule et unique fois de sa carrière, un genre qui n’était pas le sien: la comédie américaine. On rappellera cependant qu’il tourna au temps du muet deux comédies britanniques: LAQUELLE DES TROIS (The Farmer’s Wife) et CHAMPAGNE.
Dans “Le Cinéma selon Hitchcock”, le réalisateur en raconta la genèse à François Truffaut: «Ce film est né de mon amitié avec Carole Lombard. À ce moment-là, elle était mariée à Clark Gable et elle m’a demandé: “Tourneriez-vous un film avec moi?” Je ne sais pas pourquoi j’ai accepté. J’ai plus ou moins suivi le scénario de Norman Krasna. Comme je ne comprenais pas le genre de personnages qu’on montrait dans ce film, je photographiais les scènes telles qu’elles étaient écrites. Quelques années avant mon arrivée à Hollywood, on avait cité une de mes déclarations: “Tous les acteurs sont du bétail”. (...) Lorsque je suis arrivé sur le plateau au premier jour de tournage, Carole Lombard avait fait construire une cage avec trois compartiments, et il y avait à l’intérieur trois jeunes vaches vivantes portant chacune autour du cou un grand disque blanc avec un nom: Carole Lombard, Robert Montgomery et Gene Raymond. Ma remarque n’était qu’une généralisation, mais Carole Lombard m’a fait cette réponse spectaculaire, histoire de rigoler. Je crois bien qu’elle était plutôt d’accord avec moi sur le sujet.»








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JOIES MATRIMONIALES 2
JOIES MATRIMONIALES 3
JOIES MATRIMONIALES 4
JOIES MATRIMONIALES 5
JOIES MATRIMONIALES 6
JOIES MATRIMONIALES 7
JOIES MATRIMONIALES 8
JOIES MATRIMONIALES 9
JOIES MATRIMONIALES 10
JOIES MATRIMONIALES 11
JOIES MATRIMONIALES 12
JOIES MATRIMONIALES 13

1942 - TO BE OR NOT TO BE



Réalisateur : Ernst LUBITSCH
Scénario : Edwin Justus MAYER
D'après le sujet de Ernst LUBITSCH, Melchior LENGYEL
Directeur de la photographie : Rudolph MATE
Musique : Werner R HEYMANN
Production : Ernst LUBITSCH / Alexander KORDA / Artistes Associés
Durée : 100 minutes
Avec : Carole LOMBARD (Maria Tura), Jack BENNY (Joseph Tura), Robert STACK (Le lieutenant Stanilas Sobinsky),Félix BRESSART (Greenberg), Sig RUMAN (Le colonel Erhardt), Stanley RIDGES (Le professeur Siletzky),
Lionel ATWILL (Rawitch), Tom DUGAN (Bronski), Charles HALTON (Dobosh), Henry VICTOR (Schultz), Maude EBURNE (Anna)

Un agent nazi, le professeur Siletzky, a réussi à s'approprier la liste des familles des pilotes polonais cantonnés en Grande-Bretagne. Le lieutenant Sobinsky est parachuté aux environs de Varsovie pour tenter d'intercepter cette liste avant qu'elle ne devienne une redoutable arme de chantage entre les mains de la Gestapo. Il se cache au domicile d'une actrice dont il est amoureux, Maria Tura. Mais la jeune femme, volage et mariée à un médiocre comédien, Joseph Tura, se laisse faire la cour par le professeur Siletzky.
Mis dans la confidence, Tura accepte d'aider sa femme et le lieutenant dans sa délicate mission. Avec la complicité de la troupe de comédiens, Joseph Tura se substitue au professeur Siletzky tué par la résistance et parvient ainsi à rencontrer le colonel Erhardt. chef de la Gestapo...
La troupe au grand complet parvienda après mille péripéties à reprendre la liste compromettante puis, avec l'aide d'un comédien grimé en Hitler à fuir la Pologne pour l'Angleterre.

Anecdotes : Ernst Lubitsch était né à Berlin en 1892. Élève de Max Reinhardt au théâtre comme acteur, il se consacra entièrement au cinéma et à la réalisation à partir de 1918. Il débuta à Hollywood en 1923 et y demeura jusqu'à sa mort en 1947. Il fut pour beaucoup dans l'établissement des qualités spécifiques de la comédie hollywoodienne et le premier sans doute à donner conscience au public, par sa personnalité exceptionnelle, de l'importance du travail du réalisateur dans un film. Sa "patte" de metteur en scène - la fameuse "Lubitsch Touch" - est en effet demeurée célèbre.
TO BE OR NOT TO BE est le dernier film interprété par Carole Lombard qui devait trouver la mort dans un accident d'avion peu après le tournage. Robert Stack, dont c'est l'un des premiers rôles, est devenu célèbre auprès du grand public pour son personnage d'Elliot Ness dans la série télévisée "Les Incorruptibles".
Un remake fut réalisé en 1983. sous le même titre, par Alan Johnson avec Mel Brooks et Anne Bancroft.










Les autres parties dans l'ordre sur youtube (avec sous titres japonais ? ) :

TO BE OR NOT TO BE 2
TO BE OR NOT TO BE 3
TO BE OR NOT TO BE 4
TO BE OR NOT TO BE 5
TO BE OR NOT TO BE 6
TO BE OR NOT TO BE 7
TO BE OR NOT TO BE 8
TO BE OR NOT TO BE 9
TO BE OR NOT TO BE 10
TO BE OR NOT TO BE 11
TO BE OR NOT TO BE 12
TO BE OR NOT TO BE 13
TO BE OR NOT TO BE 14
TO BE OR NOT TO BE 15

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Dernière modification le : 06/03/2009 @ 10:54
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