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Luis BUNUEL - LE JOURNAL D'UNE FEMME DE CHAMBRE



RESUME

En 1928, Célestine est engagée comme femme de chambre au Prieuré, propriété bourgeoise de la famille Monteil, en Normandie. Elle découvre les petits travers de chacun : les appétits sexuels et le goût de la chasse de M. Monteil, la frigidité et l'obsession de la propreté de Mme Monteil, le fétichisme de la bottine féminine du vieux Rabour, le racisme maurassien du domestique Joseph, le militarisme borné du voisin Mauger, capitaine en retraite.
Célestine se lie d'amitié avec Marianne, servante un peu simple d'esprit et surtout Claire, une fillette assez indépendante. Alors qu'on apprend la mort subite de Rabour, tenant encore à la main une de ses chères bottines, on découvre dans les bois le cadavre de Claire. Elle a été violée et assassinée par Joseph. Pour confondre le meurtrier et le livrer à la justice, Célestine accepte de se fiancer avec lui et fabrique une preuve qui entraîne l'arrestation du coupable. L'ancienne femme de chambre concrétise alors son ascension sociale en épousant Mauger, qu'elle transforme en mari soumis. Après son acquittement, Joseph est devenu le patron d'un petit bistrot à Cherbourg. Il regarde passer un défilé de militants d'extrêmedroite qui crient leurs slogans xénophobes. Joseph lance un "Vive Chiappe" bientôt repris par tous. L'orage éclate.

FICHE TECHNIQUE

Réalisation : Luis BUÑUEL (1964)
Scénario : Luis BUÑUEL, Jean-Claude CARRIÈRE
D'après le roman de Octave MIRBEAU
Directeur de la photographie : Roger FELLOUS
Directeur artistique : Georges WAKHEVITCH
Production : Speva-Films - Ciné Alliance / Filmsonor (Paris) / Dear Film Prod (Rome)
Distribution : Cocinor - 20th Century-Fox
Durée : 98 minutes

DISTRIBUTION

Jeanne MOREAU (Célestine)
Michel PICCOLI (M Monteil)
Françoise LUGAGNE (Mme Monteil)
Georges GÉRET (Joseph)
Jean OZENNE (M Rabour)
Daniel IVERNEL (Le capitaine Mauger)
Gilberte GENIAT (Rose, sa servante)
MUNI (Marianne)
Dominique SAUVAGE (Claire)
Jean-Claude CARRIERE (Le curé)
Bernard MUSSON (Le sacristain)

ANECDOTES

LE JOURNAL D'UNE FEMME DE CHAMBRE marque le début d'une longue et fructueuse collaboration entre Luis Buñuel, le scénariste Jean-Claude Carrière, le premier assistant Pierre Lary et la scripte Suzanne Durrentberger. C'est aussi à l'occasion de ce film que le cinéaste rencontra la comédienne Muni, devenue ensuite son " actrice-mascotte". Le roman de Mirbeau, écrit en 1900, situait l'action vers la fin du XIXème siècle. Les auteurs du film ont choisi de la transposer dans le contexte des années 1928-1929, au moment de l'éclosion des ligues fascistes en France. Le tournage eut lieu à Paris et près de en automne 1963.

CRITIQUES

Mon avis

Buñuel a transposé dans les années vingt (1928 au début et 1930-1931 à la fin) le roman d’Octave Mirbeau qui se passait à la Belle Epoque et dresse un beau portait de femme et la peinture d’une bourgeoisie française enracinée dans le milieu rural. Célestine arrive au Prieuré pour entrer comme femme de chambre au service de la famille Rabour-Monteil où tous les membres n’ont rien de respectable : Le père vieux fétichiste, la fille autoritaire, frigide et acariâtre et son mari Joseph assouvissant ses besoins avec les domestiques pour combler sa misère sexuelle. Célestine partagera les mises en scène fétichistes du vieux Rabour en portant des bottines aux pieds et se laissant caresser le mollet tout en lisant du Huysmans. Célestine soucieuse de son avenir est maîtresse de son destin et mène la danse, elle a l’intuition de connaître l’identité du coupable du meurtre de la fillette, le jardinier d’extrême droite Joseph. Elle ira jusqu’à coucher avec lui pour mieux le confondre et saura à la fin prendre la meilleure décision qui lui convienne, épouser le voisin le riche capitaine Mauger, ce qui la changera de condition sociale et lui assurera une certaine sécurité.
Ce film, considéré comme un classique de son auteur, bénéficie d’une très bonne interprétation avec une Jeanne Moreau fascinante et un Michel Piccoli répugnant à souhait et à contre-emploi. Au final un grand film qui s’il reste plus sage dans sa narration (avec un récit assez linéaire) et dans sa forme que les autres opus de son auteur, n’a pas beaucoup vieilli et n’en reste pas moins le portait d’une femme libre, séduisante et énigmatique tout autant qu’un portrait virulent des mœurs de la bourgeoisie décadente de province, offrant une description minutieuse et sans concession de la France des années 20, annonçant la montée du fascisme et de l’antisémitisme. C’est la France qu’a connue Buñuel lors de son premier séjour parisien, les cris de « Vive Chiappe » lors des manifestations des révolutionnaires français que l’on entend signifient beaucoup pour lui, Chiappe fut le préfet de police qui fit saisir et interdire en son temps « L’âge d’or ».


Autres critiques

"Si Buñuel s'est éloigné d'Octave Mirbeau pour régler quelques-uns de ses comptes, le résultat est somptueux, qui conjugue intelligence, lucidité, humour et cruauté. Jeanne Moreau est immense, Georges Géret, Piccoli et Jean Ozenne magnifiques.
Pascal Mérigeau - Téléobs

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Pour voir d'autres photos d'exploitation italiennes, c'est par ICI






















































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Dernière modification le : 14/09/2009 @ 21:17
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