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Luis Bunuel - L'AGE D'OR



RESUME

Cela commence par un documentaire scientifique sur les scorpions. Puis l'on est transporté dans une île, dont les abords sont gardés par des squelettes d'archevêques figés dans la roche. L'île est habitée par des bandits, qui végètent dans une misérable cabane. Arrive une délégation d'importants personnages, sous la conduite du gouverneur mayorquin venu inaugurer une ville : Rome. Non loin de là un couple fait l'amour dans la boue. Des policiers se saisissent de l'homme et l'entraînent. Ce dernier, qui a rompu avec un passé honorable, est amoureux fou d'une jeune femme de la haute bourgeoisie. Son père, le marquis de X..., donne une réception mondaine dans sa propriété. Des événements bizarres s'y déroulent : le feu éclate dans la cuisine des ouvriers en charrette traversent le salon, le garde forestier tire à bout portant sur son fils désobéissant... Les amoureux se retrouvent, à la faveur d'un concert donné en plein air. Mais c'est au chef d'orchestre, un hideux vieillard, que la femme réserve ses faveurs. Désespéré, l'homme s'enfuit et saccage la chambre de l'aimée. Le dernier épisode (emprunté au marquis de Sade) évoque une orgie au château de Selliny : l'un des libertins est le Christ. Le dernier plan montre une croix où sont accrochés des cheveux de femme, sous une bourrasque de neige...

FICHE TECHNIQUE

Réalisation : Luis BUÑUEL (1930)
Scénario : Luis BUÑUEL et Salvador DALI
Directeur de la photographie : Albert DUVERGER
Musique : Luis BUÑUEL
Pot-pourri de MENDELSSOHN, MOZART, BEETHOVEN, DEBUSSY, WAGNER et paso-doble de Georges VAN PARYS
Production : Vicomte de Noailles
Durée : 61 minutes

DISTRIBUTION

Gaston MODOT : L'homme
Lya LYS : La femme
Max ERNST : Le chef des bandits
Pierre PRÉVERT : Peman, un bandit
Germaine NOIZET : La marquise de X
Caridad de LABERDESQUE : La femme de chambre
Lionel SALEM : Le Christ
DUCHANGE : Le chef d'orchestre
Lionel ARTIGAS : Le gouverneur
IBANEZ : Le garde forestier
Pancho COSSIO : Un bandit
et J-B BRUNIUS, V HUGO, M-B ERNST, S COTTANCE, J MIRATVILLES, M A ORTIZ, P FLORES, J CASTANE, PRUNA et la voix de Paul ELUARD


ANECDOTES

AUTOUR DU FILM

L'ÂGE D'OR est un film mythique. Ses 628 plans sont irracontables. Le film fut commandé à Buñuel (que venait de rendre célèbre UN CHIEN ANDALOU) par le vicomte de Noailles, un mécène qui produisit également LE MYSTÈRE DU CHATEAU DU DÉ de Man Ray et LE SANG D'UN POÈTE de Cocteau. Les extérieurs furent tournés à Cadaquès. Les premières projections publiques, en décembre 1930 au "Studio 28", furent extrêmement houleuses. Le préfet de police Chiappe exigea des coupures puis, devant l'ampleur des manifestations, interdit complètement le film qui depuis lors n'a fait l'objet que de rares projections en cinémathèque. Ardemment défendu par les surréalistes, pour son impact érotique et sa puissance révolutionnaire, L'ÂGE D'OR fut parfois sous-titré - d'une formule empruntée au "Capital" de Karl Marx - "les eaux glacées du calcul égoïste".

- Un film de mécènes
Luis Buñuel rencontra vraisemblablement le vicomte et la vicomtesse de Noailles à une projection de son film. Place des Etats-Unis, l’hôtel particulier de ce couple de très riches mécènes était depuis quelque temps la seconde demeure de nombre d’artistes d’avant-garde. C’est eux qui avaient demandé à Man Ray de tourner le film inspiré par leur maison récemment construite sur les hauts de Hyères, et Cocteau allait tourner pour eux Le Sang d’un poète. Charles de Noailles proposa à Luis Buñuel de financer un court métrage.

Le film, dont le titre devait être La Bête andalouse, fut conçu selon la même démarche qu’Un chien andalou: scénario de Luis Buñuel et Salvador Dalí, réalisation de Buñuel. Dans la brochure de présentation lors des premières projections du film, Salvador Dalí écrivait: “Mon idée générale en écrivant avec Buñuel le scénario de L’Âge d’or a été de présenter la ligne droite et pure de “conduite” d’un être qui poursuit l’amour à travers les ignobles idéaux humanitaire, patriotique et autres misérables mécanismes de la réalité.”

Cependant le peintre, cette fois, ne suivit l’écriture du film que d’assez loin. “À ce moment-là, Dalí et moi avons mis un terme à notre amitié. Cela s’est passé précisément trois jours après le début de notre collaboration”, confiera Buñuel qu’il faut bien considérer comme l’auteur principal du scénario. L’entente entre les deux amis était rompue, chacun jugeait très mauvais l’apport de l’autre. Les deux films, malgré un état d’esprit commun, sont assez dissemblables. “Dans Un chien andalou, il n’y a pas de critique sociale ni de critique d’aucune sorte. Dans L’Âge d’or, oui. Il y a un parti pris d’attaque de ce que l’on pourrait appeler les idéaux de la bourgeoisie: famille, patrie et religion.”


- L’Âge d’or, défini par le groupe surréaliste comme “un des programmes maxima de revendications qui se soient proposés à la conscience humaine jusqu’à ce jour”, provoqua un scandale. Tourné de mars à mai 1930, il fut présenté début juillet chez les Noailles. Il obtint son visa de censure le 1er octobre mais reçut au cinéma Panthéon un accueil d’une hostilité glacée de la part du Tout-Paris invité par les Noailles à la fin du mois. Outre des allusions très claires à la masturbation, certaines images (l’ostensoir par terre) et certaines phrases dans la brochure-programme (“Le comte de Blangis est évidemment le Christ”) étaient trop choquantes à l’époque.

Lorsque, le 28 novembre, il sortit au Studio 28, le film provoqua la colère des ligues qui attaquèrent la salle et lacérèrent plusieurs toiles surréalistes exposées dans l’entrée. Les projections purent reprendre mais sous la protection de la police. Il fut interdit définitivement le 11 décembre et les copies saisies. C’est en 1981 seulement que le public put enfin voir L'Âge d'or. “Voilà le résultat d’un film que je croyais tendre par dessus de sa violence et qui laisserai le public plutôt rêveur au lieu de l’avoir plongé dans un cauchemar. Ce résultat je l’attendait, au contraire, pour le Chien Andalou”, écrivit dans son français incertain Buñuel au Vicomte de Noailles le 29 décembre 1930 de Beverly Hills.

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