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CANNES 2008 - BLINDNESS



RESUME
Seule la femme d'un docteur n'est pas frappée de cécité dans une ville dont tous les habitants deviennent subitement aveugles les uns après les autres. Près de 300 personnes sont alors mises en quarantaine, parquées dans un asile psychiatrique.
Elle devient le guide de cette nouvelle population, et tente d'éviter le désordre et le chaos.

FICHE TECHNIQUE
Réalisateur : Fernando Meirelles
Scénario : Don McKellar
Auteur : José Saramago
Compositeur : Marco Antônio Guimarães
Chef opérateur : César Charlone
Producteurs : Andrea Barata Ribeiro, Sonoko Sakai, Niv Fichman
Coproducteurs : Bel Berlinck, Sari Friedland
Distribution : Pathé
Durée : 118 mn
Brésil / projeté le 14.05.2008
Sortie : le 30 juillet 2008

DISTRIBUTION
Julianne Moore (La femme du docteur
Danny Glover (Le vieil homme)
Mark Ruffalo (Le docteur)
Gael García Bernal (le Roi du dortoir n° 3)
Sandra Oh : la ministre de la santé
Alice Braga (la femme aux lunettes noires)

AUTOUR DU FILM

- Seconde visite cannoise du réalisateur brésilien. Il s'était fait sacrément remarqué en 2002 avec La Cité de Dieu présenté hors compétition.

- Adaptation du best-seller de José Saramago, L'Aveuglement

- Le cinéaste brésilien Fernando Meirelles a choisi l’une de ses concitoyennes Alice Braga pour jouer parmi la pléïade de stars cosmopolites (USA, Mexique, Japon, Canada…). Incarnant la “femmes aux lunettes noires”, l’amante illégitime d’un des protagonistes, on découvre ainsi Alice Braga, la nièce de Sonia Braga, grande comédienne brésilienne, qui d’ailleurs fut à Cannes pour le film de Redford, Milagro.
Alice, 25 ans, a reçu le grand prix de la meilleure actrice dans son pays avec Cidade Baixa (2005), primé à Cannes par le prix de la jeunesse. Elle était surtout l’une des vedettes de La cité de Dieu, premier film de Fernando Meirelles, présenté sur la Croisette hors compétition en 2002. Il s’agissait de son premier rôle majeur. Plus récemment, elle était la rescapée de Je suis une légende aux côtés de Will Smith. Elle fait aussi partie du casting du nouveau David Mamet (Redbelt), actuellement 10e au box office américain (contre toute attente). Enfin, ironie du sort, elle vient de tourner dans Crossing Over avec Harrison Ford et Sean Penn.

- Les «contaminés», ce sont près de 150 figurants qui se sont entraînés à marcher comme de réels aveugles. Selon le coach du film, «il faut un minimum de 8h pour enseigner une cécité récente convaincante». «D’habitude, je suis toujours rousse, mais là, mes cheveux sont blonds pour coller avec le blanc que voient les aveugles et la surexposition» permanente des images, explique Julianne Moore lors de la conférence de presse.


CRITIQUES

" ça commence avec enthousiasme puisque dès l’ouverture (et en Compétition), le festival nous offre Blindness, un film sur… la cécité. Avec enthousiasme, alors ? Pas vraiment, non. A la rigueur, avec curiosité. Une curiosité qui est récompensée, du moins dans la première partie du film, tant Fernando Meirelles (La Cité de Dieu, The Constant Gardener) s’y entend pour poser une situation… Dans une ville dont on ne connaîtra jamais le nom (c’est voulu, vous allez comprendre), un automobiliste est frappé par un mal étrange, il devient aveugle. L’ophtalmo consulté ne sait déterminer l’origine de cette soudaine cécité. Rapidement, des cas similaires se multiplient jusqu’à atteindre les dimensions d’une épidémie. Les infectés sont mis en quarantaine et livrés à eux-mêmes, à leur misère et leur dénuement. Internée volontaire dans un enfer terrestre, la femme de l’ophtalmo est la seule à ne pas être aveugle. Elle tâchera de soulager les souffrances de ces êtres, qui retombent bientôt à l’état primitif. Une nouvelle société se crée, avec ses codes, ses rapports de force et ses déviances.
Vous l’aurez deviné, nous avons affaire à une parabole en bonne et due forme où la cécité n’est qu’un prétexte pour isoler les personnages. Dommage, le postulat ne manquait pas d’intérêt, qui augurait d’un film sur la paranoïa et la peur de la contamination. Privé de cette intrigue prometteuse, le festivalier convoque les références. Se bousculent alors dans sa tête Sa majesté des mouches, La Peau de Cavani et La Parabole des aveugles de Breughel. Une fois ce petit jeu intellectuel épuisé, une fois la parabole bien intégrée (ce lieu clos est notre monde, nous sommes ces aveugles menacés par la chute, etc.), le festivalier cherche à s’attacher à des personnages, à une action. Il cherche, cherche… Il apprécie tout de même la prestation des comédiens, de Julianne Moore (sublime Sainte païenne prête au sacrifice) et Mark Ruffalo. Et goûte la photo délicate jouant habilement des nuances de blanc de Cesar Charlone, déjà responsable de l’image de La Cité de Dieu et de The Constant Gardener."
Vinz - Allocine

"...Meirelles, dans sa mise en scène, reste d’une sobriété assez exemplaire. Il se prémunit notamment du danger du voyeurisme ou de la complaisance en ayant recours à un rythme nerveux et à de nombreuses ellipses et suggestions. Il travaille également les effets de flou et les fondus au blanc qui évoquent la mystérieuse "cécité blanche", et utilise une lumière laiteuse, très crue, voire blafarde, qui à la fois exacerbe les tensions et enveloppe le huis clos d’un halo presque irréel. On est définitivement dans le domaine de la parabole derrière laquelle chacun met ce qu’il veut, d’une violente critique politique à une prophétie terrible sur l’avenir de l’Humanité. Dans les scènes les plus extrêmes, le cinéaste parvient, musique aux sons variés à l'appui, à nous impliquer dans les moments les plus cruciaux. La direction artistique étudiée nous renvoie l'image, comme un miroir, au film de Cuaron, Le fils de l'homme. Notre monde s'est écroulé... Hélas, il gâche une partie de son effet par l’utilisation d’une voix-off envahissante qui, à trop se vouloir didactique, parasite les différentes pistes de réflexion offerte par le film. Inutile, et trop délibérément signifiant, le monologue du narrateur fait l’effet d’un prêchi-prêcha fourre-tout et manipulateur. Même chose avec la dernière partie (trop longue) qui tend vers le pathos subliminal où la solidarité et l'entraide sont érigés en seuls bouclier face à la barbarie. Du coup le film perd un peu de son envoûtante atmosphère et de son intensité dramatique. Curieusement, le réalisateur tombe exactement dans le travers qu’il dénonce et se laisse aveugler, aux deux sens du terme, par son trop grand désir de délivrer un semblant de réponse, quand il aurait dû laisser chacun apprendre par ses propres moyens à voir ce qui est juste sous ses yeux. L'allégorie parle d'elle-même. Cette science-fiction n'est peut-être pas si éloignée de notre réalité actuelle."
Ecran noir

"Meirelles signe un conte métaphorique troublant, inconfortable comme un bandeau sur nos yeux, minimal dans sa forme, dense dans le fond et d'une grande beauté plastique. Le récit trouve sa conclusion dans une note malgré tout d'espoir, sans laquelle il y aurait de quoi se pendre."
Carlos GOMEZ - Le jdd

"Fable assez mal foutue, « Blindness », grand fourre-tout des angoisses de notre temps, tente vainement d’étendre sa portée bien au-delà de ses limites...Le tout met mal à l’aise, inquiète, et agace prodigieusement par son côté décousu et maladroit, avec une image un peu mode aux couleurs gris mercure métallisées, très saturées et des fondus au blanc incessants..."
Delphine Valloire - Arte

"...C'est peut-être à cause de cet excès de signes que le film échappe à la grâce. Et à cause aussi de l'acharnement du réalisateur à charger ses images d'effets. Pour figurer sur l'écran le sentiment de cécité, pour illustrer le "mal blanc" de ces hommes qui, brutalement, ont l'impression de "nager dans le lait", il use et abuse d'une surexposition chromatique qui, en sus d'accentuer l'aspect démonstratif de la thèse, le désigne comme un cinéaste m'as-tu-vu."
Jean-Luc Douin - Le monde

"...Aussi, ce qui faisait le charme théorique de l’ambition affichée dans ses premières minutes par Blindness se retourne rapidement contre le film, comme si Meirelles n’avait placé la barre si haut que pour être sûr de passer en dessous."
Olivier Séguret - Libération

"Une ville moderne, étouffée par les embouteillages. Trop occupés à gagner de l'argent, et à le dépenser, les habitants semblent avoir oublié ce qu'être humain veut dire - jetés aux oubliettes, l'amour, la compassion, le sentiment d'appartenance à une communauté. Pour leur en redonner le goût, Fernando Meirelles, réalisateur de La Cité de Dieu, emploie la manière forte. Dans son nouveau film Blindness, adapté du roman L'Aveuglement de José Saramago (prix Nobel de Littérature en 1998) et projeté en ouverture du dernier festival de Cannes, il fait s'abattre sur la ville une épidémie qui frappe toutes ses victimes de cécité et les condamne à être déportées dans une zone de non droit coupée de tous liens avec la civilisation. Livrés à eux-mêmes dans un immeuble désaffecté dont ils ne peuvent s'échapper sous peine d'être tués à bout portant, les aveugles tentent de survivre. Alors que certains oeuvrent à préserver tant bien que mal les conditions minimales de la dignité humaine, d'autres profitent de la situation pour instaurer un régime tyrannique qui les conduit aux pires abus.
La rédemption naîtra de ce voyage dans l'ignominie, dont le réalisateur prend un malin plaisir à filmer les détails les plus abjects. Est-il nécessaire, pour signifier l'abaissement auquel sont réduits ses personnages, de filmer (à deux reprises de surcroît) un pied nu qui glisse dans des excréments humains ? L'alliance entre cette histoire d'avilissement, les visages de la palette de stars hollywoodiennes auxquelles ont été confiés les rôles principaux et une cascade d'effets visuels esthétisants provoque un certain malaise. On se demande si un tel programme relève de la pulsion sadique, d'un instinct de père la morale, ou des deux à la fois..."
Isabelle Regnier - Le monde

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Dernière modification le : 09/10/2008 @ 07:20
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