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Paul NEWMAN - MARQUÉ PAR LA HAINE (1956 - SOMEBODY UP THERE LIKES ME




RESUME

Le jeune Rocky Barbella, fils d'un ancien boxeur raté, fait partie d'une bande de délinquants qui écument les bas-quartiers de New York. Arrêté à la suite d'un vol, il est envoyé dans une maison de redressement. A sa libération, il est mobilisé; mais, peu attiré par l'armée, il déserte après avoir frappé un officier. Condamné aux travaux forcés, il purge sa peine dans une prison militaire où un éducateur découvre ses talents de boxeur.

Rendu à la vie civile quand il a fini son temps, il signe un contrat avec le manager Irving Cohen et prend le nom de Rocky Graziano. Il acquiert bientôt une certaine popularité et commence une nouvelle existence aidé par sa jeune femme, Norma, qui lui apporte l'affection et le soutien qui lui ont toujours manqué. Après la naissance d'une petite fille, Audrey, Rocky est harcelé par un ancien camarade de pénitencier, Frankie Peppo, qui menace de dévoiler son passé s'il ne veut pas participer à un match truqué. Pour se dérober, Rocky se fait porter malade mais il refuse de donner le nom de Peppo à la commission d'enquête qui lui retire sa licence de boxe pour New York. Une rencontre peut tout de même être organisée à Chicago où Rocky gagne le titre de champion du monde des poids moyens.


FICHE TECHNIQUE

Réalisation : Robert WISE (1956)
Scénario : Ernest LEHMAN
D'après l'autobiographie de Rocky Graziano écrite par Rowland BARBER
Directeur de la photographie : Joseph RUTTENBERG
Musique : Bronislau KAPER
Production : Charles SCHNEE
Distribution : MGM
Durée : 113 minutes

DISTRIBUTION

Paul NEWMAN (Rocky Barbella-Graziano)
Pier ANGELI (Norma)
Everett SLOANE (Irving Cohen)
Eileen HECKART (Ma Barbella)
Sal MINEO (Romolo)
Harold J STONE (Nick Barbella)
Robert LOGGIA (Frankie Peppo)
Joseph BULOFF (Benny)
Sammy WHITE (Whitey Bimstein)
Donna Jo GRIBBLE (Yolanda Barbella)


ANECDOTES

Le rôle de Rocky avait été prévu pour James Dean mais la mort accidentelle du comédien, le 30 septembre 1955, laissa la place vacante. Le réalisateur Robert Wise choisit alors Paul Newman qui jouait au théâtre " La Maison des Otages". (Il interprétait le personnage de Genn Griffin que reprit Humphrey Bogart dans le film de William Wyler.)
Avant de commencer le tournage, Paul Newman passa deux semaines en compagnie du véritable Rocky Graziano dont il observa attentivement l'allure et les intonations de voix.
MARQUÉ PAR LA HAINE est le second film de Robert Wise sur le milieu de la boxe après NOUS AVONS GAGNÉ CE SOIR.
Le titre original du film, SOMEBODY UP THERE LIKES ME (Quelqu'un m'aime bien là-haut), explique que chaque homme à son ange gardien et que le plus déshérité peut parvenir à la gloire.
On observe une similitude troublante entre les films qui ont révélé deux grands acteurs américains : LE CHAMPION, de Mark Roson, pour Kirk Douglas, et MARQUÉ PAR LA HAINE, pour Paul Newman. Tous deux sont des histoires de boxeurs en même temps que de violentes critiques sociales.
Dans le rôle d'un petit voyou, on peut voir un jeune figurant dont le nom deviendra célèbre, Steve McQueen qui partagera plus tard la vedette avec Paul Newman dans LA TOUR INFERNALE (1974).


CRITIQUES

Mon avis

Autres critiques

"Robert Wise réalise là l'un des premiers grands films sur la boxe, influence revendiquée de Scorsese pour Raging Bull et de Stallone pour Rocky. Wise est surtout connu pour avoir réalisé West Side Story. Mais on retrouve dans ce film tous les grands poncifs du film de boxe et une structure classique, celle du biopic (que l'on a retrouvée récemment dans De l'ombre à la lumière de Ron Howard) où l'on suit la vie d'un homme que la boxe va sauver.
Le film est donc très classique, sans pour autant être démodé. Il est trépidant, plein de rebondissements et très plaisant à suivre. Le New York de l'époque y est très bien rendu, et surtout l'enchainement des mésaventures de Rocky (qui casse la gueule aux matons, au capitaine d'armée, enfin à tout le monde) est très divertissante. L'âge du film pouvait faire craindre une certaine désuétude. Et c'est loin d'être le cas. Il est entrainant au sens musical, mené par l'interprétation pleine de force du jeune Newman. Il déborde d'énergie, de présence, d'enthousiasme, il a cet entrain qui convient bien au personnage. Au début, c'est un abruti qui cogne avant de réfléchir, un mauvais garçon que l'on pourrait croire irrécupérable, prêt à taper sur tout ce qui bouge (sauf sa maman). Puis ayant tabassé un capitaine de l'armée américaine, il trouve sa rédemption malgré lui et des règles auxquelles il peut enfin obéir pour se ranger et gagner une respectabilité, celle de la boxe.
Newman avec ce rôle que l'on pourrait qualifier de fondateur, inaugure cette galerie de vauriens magnifiques qui vont jalonner régulièrement sa carrière jusqu'à L'Arnaque de George Roy Hill. Mais celui-ci est dépourvu de cette ruse malicieuse qui deviendra sa marque ou de cette attitude qui en fera avec Steve McQueen, l'une des plus grandes incarnations du « cool » au cinéma. McQueen fait d'ailleurs ici l'une de ses premières apparitions dans un très petit rôle. Newman symbolise ici avant tout l'énergie et l'enthousiasme désordonné de la jeunesse qui trouve un moyen de se catalyser. Et il se jette dans le rôle en l'interprétant sans distance, au premier degré, comme il convient.
La structure du film est celle des films de boxe mélangés aux films biographiques. L'entrainement est assez anecdotique (et ne se résume qu'à des sparring partners). Quant aux matchs, le dernier est très bien filmé mais on les voit surtout par le point de vue de l'entourage du boxeur, sa femme, sa mère, qui le suivent à la radio et c'est dommage, mais ça ne fait que renforcer l'impact du combat crucial de la fin. Le parti pris du film est très nettement biographique et il veut nous montrer comment un jeune homme perdu s'est extirpé du ruisseau et de la délinquance auxquels on le croyait condamné pour atteindre le rêve américain et devenir le symbole de la réussite pour son quartier. On ne peut pas faire plus classique et banal comme thème. C'est un poncif énorme du cinéma américain et de sa mythologie.
Mais l'honnêteté, la simplicité et l'intégrité de Newman font que l'on s'attache à cette histoire, renforcée par son naturel et sa présence magnétique à l'écran. On s'embarque et on est émus. Parce qu'il a incarné cette petite frappe à la perfection, il lui a donné chair (jusqu'à adopter l'accent italo-américain, caractéristique du New York populaire de cette époque) et grâce à l'authenticité de son jeu, il dépasse la figure imposée, le côté typique et caricatural que ce personnage aurait pu avoir pour simplement le faire exister. Et puis dans la mise en scène trépidante de Wise, on a le sentiment délicieux de voir les fondements du genre à part entière que sont devenus les films de boxe."
Nicolas Houguet - DVDRAMA

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Dernière modification le : 07/03/2008 @ 16:57
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