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Paul NEWMAN - LE GAUCHER (1958 - THE LEFT-HANDED GUN)




RESUME

William Bonney trouve une place de cow-boy chez l'éleveur anglais Tunstall, mais ce dernier s'est fait de nombreux ennemis dans la région. Une embuscade est tendue par le shérif Brady : Tunstall est lâchement abattu : William Bonney est décidé à venger son patron et il tue deux des assassins de celui-ci. Traqué et assiégé dans une maison, William parvient à fuir. On le croit mort.
Alors qu'il pouvait bénéficier des mesures d'amnistie décidées par le général Wallace. William – surnommé “Billy le Kid”– est mêlé à la mort de Moon, l'un des assassins de Tunstall. Sa tête est alors mise à prix. Malgré sa promesse de ne pas faire de scandale. William, qui avait retrouvé Hill, le dernier meurtrier de Tunstall, au cours du mariage de Pat Garrett. l’abat.
Garrett accepte alors le poste de shérif qui lui avait été offert. William se livre et il est condamné à être pendu. Il s'évade en tuant ses deux gardiens. Dénoncé par Moultrie. William est retrouvé par Pat Garrett qui le tue, le croyant armé, alors que William venait de donner son arme à celui qui l'hébergeait.


FICHE TECHNIQUE

Réalisation : Arthur PENN (1958)
Scénario : Leslie STEVENS
D'après la pièce "The Death of Billy the Kid" de Gore VIDAL
Directeur de la photographie : J PEVERELL MARLEY
Musique : Alexander COURAGE
Décors : Art LOEL
Costumes : Marjorie BEST
Production : Fred COE - Haroll / Warner Bros
Durée : 102 minutes

DISTRIBUTION

Paul NEWMAN (William Bonney)
Lita MILAN (Celsa)
John DEHNER (Pat Garrett)
Hurd HATFIELD (Moultrie)
James CONGDON (Charlie Bourdre)
James BEST (Tom Folliard)
John DIERKES (Mc Sween)
Bob ANDERSON (Hill)
Ainslie PRYOR (Joe Grant)
Robert FOULK (Le shérif Brady)
Colin KEITH-JOHNSTON (Tunstall)
Wally BROWN (Moon)
Martin GARRALAGA (Saval)
Nestor PAIVA (Maxwell)


ANECDOTES

Contrairement à la légende qui veut que Billy le Kid, le héros du GAUCHER, ait été un tireur du bras gauche, il semble prouvé aujourd'hui qu'il ne savait au contraire tirer que de la main droite. La raison de son surnom provient du fait que l'unique photographie existante de lui une arme à la main avait été inversée au tirage...

Si LE GAUCHER est le premier film d'Arthur Penn, le futur réalisateur de MIRACLE EN ALABAMA et de BONNIE AND CLYDE, ce n'est en revanche qu'une des nombreuses œuvres consacrées à Billy le Kid. John Mack Brown le personnifia pour la première fois à l'écran en 1930 sous la direction de King Vidor dans BILLY LE KID aux côtés de Wallace Beery dans le rôle de Pat Garrett. On vit par la suite, entre autres, Roy Rogers (en 1938), Jack Buetel (en 1941), Audie Murphy (en 1950), Scott Brady (en 1954), Nick Adams (en 1955), James Craig (en 1956), Geoffroy Duel (en 1970) et Kris Kristofferson (en 1973) interpréter à leur tour William "Billy the Kid" Bonney (1860-1881), sans oublier Robert Taylor, dont la MGM fit en 1941 un intéressant Billy le Kid, vêtu tout en noir.


CRITIQUES

Mon avis

Western majeur, original, ambigu, tentative d’introduire plus de psychanalyse dans le genre. Le gaucher, premier film d’Arthur Penn pour le cinéma est tout cela à la fois et surprend encore aujourd’hui par sa modernité. Le légendaire Billy The Kid est ici un gamin qui se cherche, aux tendances un peu homosexuelles (mais cela n’est qu’effleuré), qui après avoir trouvé un père spirituel en la présence du vieux fermier Tunstall, n’aura de cesse de venger la mort de ce dernier. Sa relation / attirance avec Pat Garrett est aussi évoquée et amplifie la tragédie finale où Pat sera amené à tuer son ami, à contrecœur. Billy , impulsif, n’arrive à s’exprimer que par la violence, et courre à sa perte, c’est un être tragique qui obéit à des motivations obscures, qui un temps amusé par la légende qui se construit autour de lui, n’en peut plus à la fin car cela devient trop lourd à porter pour ses jeunes épaules. La fin est très émouvante, en cela qu’il demande à Saval de le tuer, il veut mourir, mais il ne souhaite pas l’être par son ami Pat Garrett.
Paul Newman, qui reprend pour la deuxième fois, un rôle destiné à James Dean, exprime bien le côté torturé, violent et révolté de son personnage légendaire, il a la fougue de la jeunesse et l’animalité requise. Même si on peut trouver son jeu un peu cabotin, marmonnant et grimaçant à la manière d’un Marlon Brando, il emporte l’adhésion. Il ne faut pas oublier l’influence de l’Actors studio sur son jeu un peu maniéré à ses débuts. Il saura très vite s’en détacher et évoluer vers plus de simplicité.
Malgré tout, son interprétation reste très originale et puissante. Paul Newman n’aimera pas le film, le trouvant artificiel.
Au final, le gaucher est un film référence dans l’histoire du western en cela qu’il a ouvert la voie à une relecture du genre, offrant une image différente du vieil Ouest, dépoussiéré de ses clichés.


Autres critiques

"C'est le premier film d'Arthur Penn qui réalisera plus tard des grands classiques et révolutionnera le western (Little Big Man et Missouri Breaks). Cette première incursion demeure académique, reprenant un motif légendaire du folklore américain, filmé d'une manière très sobre et un peu désuète. Le style d'Arthur Penn est encore embryonnaire, on le sent ici sage et appliqué à respecter les codes du genre. Le tour contestataire et anticonformiste que prendra son cinéma plus tard, notamment avec le merveilleux La Poursuite impitoyable n'est ici pas perceptible. On est simplement ici devant un bon western, ce qui est certes amplement suffisant, mais un tantinet décevant quand on connaît la suite de sa belle carrière. Pourtant, on sent déjà son audace dans le traitement psychanalytique du personnage principal. L'histoire n'est plus celle d'un événement comme un règlement de compte ou une bataille, mais le voyage intérieur et intime d'un personnage, Billy le Kid, et une exploration de ses motivations profondes.
Et c'est à ce titre que cette oeuvre est particulière est doit énormément à l'interprétation du jeune acteur Paul Newman, alors encore une nouvelle tête dans le cinéma (en 1958). Il a une vraie fougue, une énergie alors rare. Ce jeune cow-boy mystérieux (au passé trouble et indéfini) se trouve une figure de père au début du film, un homme qui s'intéresse à lui, lui accorde sa confiance et promet de lui apprendre à lire. Bref ce vagabond s'est trouvé un protecteur et s'est attaché instantanément à lui.
On sent qu'il est à peine sorti de l'adolescence et a toujours les sentiments excessifs qui vous envahissent à ce stade de l'existence. Et quand son père d'adoption se retrouve désarmé au milieu d'une embuscade de gens qui sont dans « leur bon droit » (excuse universelle à l'ignominie), il bascule dans une folie vengeresse et meurtrière, avec la même violence qu'il tomberait amoureux par exemple. Quand les sentiments sont encore neufs, vierges et dénués de cynisme, ils provoquent des actes totalement exagérés. Et sa vengeance qui finit par n'être qu'un déchainement aveugle est à voir comme cela.
Et Newman, dans cette danse déchaînée grotesque et hystérique à la suite de l'assassinat de son protecteur est celle de quelqu'un qui a perdu contact avec la réalité. De même dans son regard fixe froid et impressionnant, qui est le sien à la fin. Il y est devenu inquiétant, endurci par le crime et sa rancoeur têtue. Son interprétation mêle la candeur d'un gamin et la décision profonde et cruelle d'un meurtrier, facettes plutôt inconciliables et extrêmes qu'il parvient à réunir dans ce personnage.
Dans cette adaptation, c'est la performance intense et naturelle de ce jeune acteur dans ce rôle légendaire et statufié et légendaire. Et cette approche inédite et sensible du personnage qui donne souvent à ce film pourtant encore très marqué par les codes du genre, un aspect d'introspection tendue.
Peut-être par le regard fixe et incroyablement expressif de Newman, en contradiction totale avec le genre marqué par l'action et les coups de feu. Une intériorité et une profondeur font soudain irruption dans un cinéma d'action. Et la violence devient intérieure et métaphysique. Par la force du jeu d'un jeune acteur qui transfigure le film, par la finesse d'un réalisateur prometteur. Certains débuts tiennent leurs promesses et sont émouvants à ce titre. Et c'est là que la carrière de Newman prend son envol."
Nicolas Houguet - DVDRAMA

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Dernière modification le : 19/03/2008 @ 21:55
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