RESUMEPennsylvanie, 1946. De retour de la guerre, Alfred Eaton trouve sa famille en pleine crise. Son père Sam, propriétaire d’aciéries, doit faire face à des grèves et vit depuis plus de dix ans replié sur le chagrin causé par la mort prématurée de son autre fils. Martha, sa mère, a sombré dans l’alcool et prend des amants peu recommandables. Refusant de travailler aux côtés de son père, avec lequel il ne s’entend pas, le jeune homme s’installe à New York afin de monter avec son ami Lex Porter une usine aéronautique que Fritz Thornton, l’oncle richissime de Lex, se déclare prêt à financer.
Au cours d’une soirée, Alfred séduit la belle et aristocratique Mary St. John qui, par amour pour lui, rompt avec son fiancé, le docteur Jim Roper et, malgré l’opposition des siens, accepte de l’épouser. La noce est endeuillée par la mort de Sam. Aussitôt après, Alfred se lance dans les affaires, dans le but de devenir très vite multimilliardaire. Un après-midi, il sauve de la noyade le petit-fils du puissant financier Duncan MacHardie. Duncan lui propose d’entrer dans sa firme, provoquant ainsi la jalousie de son gendre, Creighton Duffy. Le travail d’Alfred consiste à parcourir le pays afin de sonder des partenaires potentiels. Délaissée, Mary revient inévitablement vers Jim. Alfred, de son côté, rencontre dans une petite ville minière le sympathique Ralph W. Benziger, dont la fille Natalie le charme par sa douceur, sa générosité et son honnêteté. Il voudrait bien refaire sa vie avec elle, mais Duncan lui fait comprendre qu’en dépit de l’inconduite de Mary, s’il compte rester dans la firme, un divorce est exclu.
Un an plus tard, Alfred rencontre par hasard Natalie à New York et passe la nuit avec elle dans un hôtel. Creighton, inquiet à juste titre du rapport qu’Alfred s’apprête à publier sur ses magouilles, fait prendre des amoureux une série de photos compromettantes. Alfred, cependant, ne cédera pas à ce chantage. Alors qu’il vient d’être nommé associé à part entière de la firme MacHardie, il rend à Duncan son rapport accablant sur Creighton et décide de divorcer, préférant à une brillante carrière semée de compromissions une existence simple et heureuse auprès de Natalie.
FICHE TECHNIQUERéalisation et production : Mark ROBSON (1960)
Scénario : Ernest LEHMAN
D’après le roman de John O’HARA
Directeur de la photographie : Leo TOVER
Musique : Elmer BERNSTEIN
Distribution : 20th Century-Fox
Durée : 144 minutes
DISTRIBUTIONPaul NEWMAN (David-Alfred (dit Alfred) Eaton)
Joanne Woodward (Mary St John)
Myrna LOY (Martha Eaton)
Leon AMES (Samuel (dit Sam) Eaton
Ina BALIN (Natalie Benziger)
George GRIZZARD (Lex Porter)
Patrick O’NEAL (Le docteur Jim Roper)
Felix AYLMER (Duncan MacHardie)
Howard CAINE (Creighton Duffy)
Ted DE CORSIA (Ralph W Benziger)
Raymond GREENLEAF (Fritz Thornton)
Elizabeth ALLEN (Sage Rimmington)
Barbara EDEN (Clemmie)
Mae MARSH (La gouvernante)
ANECDOTESParu en 1958, le roman de John O’Hara rencontra un succès instantané. Cette même année, Paul Newman avait accepté de tourner pour la Warner LA BRUNE BRÛLANTE en échange d’un congé sabbatique qui lui permettrait, en 1959, de jouer «Doux oiseau de jeunesse» à Broadway. De retour à Los Angeles, il racheta pour 500 000 dollars son contrat à la Warner, où il touchait 17 500 dollars par film. Le succès de DU HAUT DE LA TERRASSE, qu’il tourna pour la Fox, lui permit de faire passer son salaire à 200 000 dollars. 1960 vit l’adaptation par Daniel Mann d’un autre roman d’O’Hara, «Butterfield 8» (LA VÉNUS AU VISON), avec Elizabeth Taylor.
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