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Paul NEWMAN - DÉTECTIVE PRIVÉ (1966 - HARPER)




RESUME

Recommandé par son ami l'avocat Albert Graves, Lew Harper, détective privé catifornien, est chargé par la riche Elaine Sampson de retrouver son mari Ralph. Il fait connaissance du sympathique pilote personnel des Sampson, Alan Taggart, et de Miranda, la fille de Ralph, dont Albert est amoureux. Harper constate que l'excentrique millionnaire fréquentait des gens douteux tels Fay Estabrook, ex-starlette reconvertie dans l'astrologie, son mari Dwight Troy, Betty Fraley, chanteuse de cabaret toxicomane, ou encore Claude, pseudo-prêtre d'un temple situé en pleine montagne. Mrs Sampson reçoit une demande de rançon. Lors du versement de celle-ci, un certain Eddie Rossiter est abattu, De retour au temple, Lew découvre qu'il sert en fait de point de passage pour ouvriers mexicains clandestins; il y retrouve Troy, qui comprend que J'assassin d'Eddie n'est autre que sa soeur... Betty Fraley !
Fait prisonnier, Harper se débarrasse de son geôlier et se réfugie chez sa femme Susan, avec laquelle il se réconcilie pour la nuit et qu'il quitte au matin, comme toujours. Chez Taggart, Harper accuse le pilote en bluffant, mais il a visé juste : Alan est bien complice de l'enlèvement, ainsi que sa maîtresse Betty. Il menace Harper, mais Albert intervient providentiellement et le tue. Arrivé au cottage de Betty, qui y est torturée par Troy, Harper abat celui-ci et neutralise Claude et Fay. Betty conduit le détective jusqu'au vieux cargo rouillé où Ralph est détenu. Mais Harper y est assommé; quand Albert le réveille, l'otage est mort et Betty a fui. Les deux amis la poursuivent, mais la jeune femme se tue en voiture. Ayant récupéré la rançon, Harper apprend à Albert qu'il sait que c'est lui qui l'a assommé et a tué Sampson, écoeuré par la conduite de son client et aussi pour plaire à Miranda. Lew le dénoncera-t-il... ?


FICHE TECHNIQUE

Réalisation : Jack SMIGHT (1966)
Scénario : William GOLDMAN
D'après le roman " Il est passé par ici " de Ross MACDONALD
Directeur de la photographie : Conrad HALL (Technicolor)
Musique : Johnny MANDEL
Production et distribution  : Warner Bros
Durée : 121 minutes

DISTRIBUTION

Paul NEWMAN (Lew Harper)
Lauren BACALL (Elaine Sampson)
Julie HARRIS (Betty Fraley)
Arthur HILL (Albert Graves)
Janet LEIGH (Susan Harper)
Pamela TIFFIN (Miranda Sampson)
Robert WAGNER (Alan Taggart)
Robert WEBBER (Dwight Troy)
Shelley WINTERS (Fay Estabrook)
Strother MARTIN (Claude)

ANECDOTES

Le personnage créé par Ross MacDonald - de son vrai nom Kenneth Millar (1915-1983) - s'appelle en fait Lew Archer, C'est Paul Newman qui tint à le rebaptiser Harper, avec un H comme dans ne Hustler et dans Hud (titres originaux de L'ARNAQUEUR et de LE PLUS SAUVAGE D'ENTRE TOUS, deux de ses succès personnels); il y eut encore HOMBRE par la suite...

Tourné sur le même plateau que LE GRAND SOMMEIL, d'Howard Hawks, - la présence de Lauren Bacall n'est pas anodine -DETECTIVE PRIVÉ marqua le renouveau du film noir. Paul Newman reprit le personnage de Harper neuf ans plus tard, dans LA TOILE D'ARAIGNÉE (The Drowning Pool), de Stuart Rosenberg.

DIALOGUES

- Les gentils passent inaperçus
- Ce sont les crapules qui tiennent le haut du pavé

- Tu as été engagé par une salope pour retrouver une ordure
- Oui, et à chaque fois j’espère que ce sera le prince charmant qui m’envoie à la recherche de Cendrillon

- Alors, tout ce que je peux faire, c’est continuer ce sale boulot toute ma vie


CRITIQUES

Mon avis

Détective privé ressuscite brillamment et en couleurs le film noir des années quarante avec pour héros un détective désenchanté comme Humphrey Bogart en aura beaucoup incarné (à l’instar de Philip Marlowe). Ici l’imperméable et le chapeau mou sont abandonnés au profit d’une tenue plus cool, quoique le costume cravate est de rigueur, mais là on est sous le soleil de la Californie, à Hollywood, où l’enquête se déroule dans des villas somptueuses de milliardaire. Paul Newman se livre à une composition des plus réjouissantes, le chewing gum remplaçant la cigarette, il déambule avec cynisme, décontraction et amertume au milieu de cette faune hollywoodienne faite de vieille star alcoolique (étonnante Shelley Winters), de chanteuse droguée, d’hommes de main chargés des basses besognes, de passeurs d’ouvriers clandestins, de charlatans religieux, etc). Le film est mis en scène de manière efficace, les décors et la lumière sont splendides, l’histoire embrouillée à souhait comme il se doit, la distribution épatante, Lauren Bacall, comme un clin d’œil au Grand Sommeil et à Bogart, est de la partie et particulièrement savoureuse.
Le personnage de Lew Harper va comme un gant à Paul Newman et fait partie de ses plus grands rôles, à l’instar de l’arnaqueur et de Hud ; Il attendra près de dix ans avant de retrouver ce fameux Harper dans « La toile d’araignée » en 1975. Harper est un détective d’un nouveau genre, comme il le dit à la milliardaire Miss Sampson, qui a du mal à le croire détective. Il poursuit son sale boulot jusqu’au bout, meurtri, roué de coup, passé à tabac, il se relève toujours pour atteindre l’objet de son enquête, pour laquelle il a été engagé, retrouver le richissime M. Sampson alors que personne ne tient à ce dernier finalement, à commencer par sa femme. C’est comme si ce sale métier finissait par exercer sur lui une certaine fascination. Il se raccroche à cela et en oublie tout le reste, il n’a de cesse de faire souffrir sa femme et de reculer son divorce, il se donne corps et âme à son travail. Le personnage du détective privé est remis au goût du jour et bénéficie de l’apport personnel de Paul Newman qui contribue au premier chef à le moderniser.
Le film prend le temps de creuser la personnalité d’Harper et ne sacrifie pas tout à l’action, ainsi les scènes avec sa femme (émouvante Janet Leigh) puis la longue discussion finale avec son ami l’avocat, dont il découvre la trahison, sont de ce point de vue très réussies et bienvenues dans le cours du film. Il faut reconnaître un certain courage et panache à ne pas sacrifier à la mode naissante des agents secrets (James Bond et autre Matt Helm, Flint) pour revenir à la source du film noir traditionnel.
Detective privé, belle résurrection du film noir, vaut donc largement le détour, ne serait ce que pour la création inoubliable de Paul Newman en détective nouvelle manière mais tout aussi désenchanté et amer que ses prédécesseurs.


Autres critiques

"Ce film a le charme des sixties. Ce côté désuet dans lequel on se plonge avec délice. Une incroyable distribution (en plus de Paul Newman, Lauren Baccall, Janet Leigh, Shelley Winters...). Baccall y est parfaite dans un registre qu’elle a quasiment inventé avec ses films mythiques aux côtés de Bogart (Le Grand sommeil), elle est donc mystérieuse à souhait. Shelley Winters s’impose une fois de plus en virtuose des rôles ingrats (elle était merveilleuse de disgrâce dans Lolita ou en mère de famille désespérée dans La Nuit du chasseur). Elle livre ici une performance fabuleuse dans le rôle d’une ancienne actrice devenue grosse et alcoolique, une loque magnifique (la scène où elle s’assoupit et ronfle... Elle est merveilleuse !). Julie Harris joue une jeune fille paumée (et junky) tout à fait touchante. Robert Wagner joue un play boy dont on se demande pendant les trois quart du film ce qu’il fait à part lézarder autour d’une très belle piscine. Une galerie de seconds rôles tous très bons, ce qui donne de la profondeur et un côté pittoresque et attachant.
Enfin il y a Newman. Comme tout bon film de privé, il faut que le privé en impose. C’était le cas pour Bogart. Il inspirait confiance et sympathie d’entrée, à l’opposé de la raideur proverbiale et un peu idiote des flics classiques (souvent ridiculisés dans ces films d’ailleurs). Il se doit donc d’être la quintessence du cool, de la malice, de la ruse et de l’ironie. Bogart avait imposé une figure presque définitive dans ce registre. Newman le pousse encore plus loin, le fait évoluer jusqu’au sexy. Il n’est pas étouffé par la morale, il a une manière très personnelle de se faire le café, il a une vieille Porsche, une nonchalance et une dérision à toute épreuve dans à peu près toutes les situations (comme un James Bond qui saurait ce qu’est le second degré). Bref, Newman n’a pas d’égal dans ce registre. Il a toujours l’ironie, le sourire, il est simplement cool et rusé en toutes circonstances, même quand on le met K.O. Et il en impose le bougre.
Même si l’enquête est à tiroirs, même si elle le malmène dans tous les sens et que l’histoire parvient à captiver le spectateur, c’est avant tout pour lui qu’on regarde le film. Parce que sa composition, sa décontraction en toutes circonstances attire la lumière. On sourit de ses discrètes et constantes facéties, de sa distance ironique à tout. En bref, un acteur rencontre et maitrise un rôle. Et il en saisit la grâce et il est parfait. Il a simplement la classe.
Il y a ces magnifiques trucages qui se voient comme c’est pas possible, avec les paysages projetés en arrière plan des acteurs au volant d’une voiture (ce qui fait immanquablement penser à Y a t-il un pilote dans l’avion ?), avec leurs cheveux qui bougent à peine lorsqu’ils sont au volant d’une décapotable et qu’ils ne regardent pas la route pourtant très sinueuse qui défile à toute vitesse dans la vitre arrière.
Même cet aspect obsolète apporte au charme de l’ensemble. Car tout est lié à la composition parfaite de Newman qui donne une incroyable force de nonchalance au film, on passe sur tout. On est plongé avec amusement dans cet univers très ironique. Et ce film qui aurait pu devenir un nanar, tient par cette enquête captivante et rocambolesque, par ces seconds rôles fabuleux, par son acteur principal en pleine maitrise de son jeu, par cet univers décalé et amusant des années soixante (dont l’amusement et la légèreté sont ici perceptibles). Ces éléments lui confèrent une étonnante efficacité probablement nostalgique, de cette décontraction élégante devenue à présent une rareté au cinéma comme dans la vie."
Nicolas Houguet - Dvdrama

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Dernière modification le : 19/03/2008 @ 21:35
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