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Paul NEWMAN - LA TOILE D'ARAIGNÉE (1975 - THE DROWNING POOL)




RESUME

À La Nouvelle-Orléans, le détective privé Lew Harper, engagé par la richissime Iris Devereaux, une de ses anciennes liaisons, doit découvrir celui qui la fait chanter en révélant ses infidélités conjugales. Iris soupçonne son chauffeur Pat Reavis, qu'elle vient de congédier. Le domaine Devereaux est dirigé non par le mari d'Iris, le pâle James, écrivain raté et homosexuel, mais par sa belle-mère, la redoutable Olivia. Harper y affronte Schuyler, fille d'Iris, adolescente délurée et nymphomane. Il comprend que son enquête dérange Broussard, chef de la police locale, et surtout son lieutenant, Franks, un flic corrompu. Harper est contacté par Kilbourne, milliardaire à qui Olivia a refusé de vendre ses terres riches en pétrole. Peu après, la vieille dame est assassinée.
Harper retrouve Reavis, par l'intermédiaire de sa petite amie Gretchen, après une entrevue difficile avec des gens de Kilbourne, à la recherche d'un carnet de comptes compromettant pour le milliardaire. Iris est à son tour retrouvée morte. Au terme d'une enquête dangereuse, au cours de laquelle Harper manque plusieurs fois de perdre la vie, et après la mort de Kilbourne, victime du piège qu'il a tendu au détective, ce dernier comprend ce qui s'est passé : Reavis était l'amant de Schuyler et espionnait les Devereaux pour le compte de Kilbourne, qui l'a fait abattre par Franks, un autre de ses hommes, quand le chauffeur a subtilisé le carnet compromettant pour l'utiliser contre son employeur. Mais surtout, Harper démasque Schuyler qui, pour venger son père humilié, a envoyé la lettre de chantage, puis éliminé Olivia et enfin Iris. Il la remet à Broussard, qui n'est autre que le père de la jeune fille : Iris, qu'il n'a jamais pu épouser à cause de sa médiocre position sociale, avait été son amour de jeunesse.


FICHE TECHNIQUE

Réalisation : Stuart ROSENBERG (1975)
Scénario : Tracy Keenan WYNN, Lorenzo SEMPLE Jr, Walter HILL
D'après le roman de Ross MACDONALD
Directeur de la photographie : Gordon WILLIS
Musique : Michael SMALL
Chanson : "Killing me Softly" Norman GIMBLE, Charles FOX
Production : Warner Bros / Coleytown - Lawrence TURMAN, David FOSTER
Distribution : Warner-Columbia
Durée : 109 minutes

DISTRIBUTION

Paul NEWMAN (Lew Harper)
Joanne WOODWARD (Iris Devereaux)
Tony FRANCIOSA (Le chef Broussard)
Murray HAMILTON (Kilbourne)
Gail STRICKLAND (Mavis Kilbourne)
Melanie GRIFFITH (Schuyler Devereaux)
Linda HAYNES (Gretchen)
Richard JAECKEL (Le lieutenant Franks)
Paul KOSLO, Joe CANUTT (Candy et Glo), (les hommes de Kilbourne)
Andrew ROBINSON (Pat Reavis)
Coral BROWNE (Olivia Devereaux)
Richard DERR (James Deveraux)


ANECDOTES

Le titre original évoquait le morceau de bravoure ayant pour cadre la salle d'hydrothérapie désaffectée qui se remplit d'eau, dans laquelle Harper et Mavis, la femme de Kilbourne qui a décidé de trahir son violent mari, sont enfermés par ce dernier et manquent de périr noyés. C'était la seconde fois, après DÉTECTIVE PRIVÉ (Harper, 1966) de Jack Smight, que Paul Newman interprétait le rôle du privé Lew Harper, sorti de l'imagination de l'écrivain Ross MacDonald, alias John MacDonald ou Kenneth Millar. Il partageait à nouveau l'affiche avec son épouse Joanne Woodward.
Alors âgée de dix-huit ans, Melanie Griffith, fille de Tippi Hedren, faisait en 1975 de vrais débuts, très remarquée ici et dans LA FUGUE (Night Moves) de Arthur Penn.
LA TOILE D'ARAIGNÉE fut aussi le titre français d'un film de Vincente Minnelli (The Cobweb, 1955), sans rapport avec celui-ci.


CRITIQUES

Mon avis

Paul Newman retrouve dix ans après le personnage du détective privé; Harper, cette fois ci pour une histoire se passant à la Nouvelle Orléans, nettement moins palpitante et plus tirée par les cheveux que la précédente. Une ancienne conquête Iris Deveraux (Joanne Woodward) fait appel à lui pour connaître l’identité du maître chanteur ayant envoyé une lettre anonyme à son mari. Il est ensuite question de magnat du pétrole lorgnant les terres pétrolifères des Deveraux, les morts s’accumulent (la grand-mère Deveraux, l’ancien chauffeur Pat Reavis) , la piste du maître chanteur aboutissant avec les révélations finales comme il se doit. Le rythme du film est inégal, le début est un peu longuet et nous fait rentrer difficilement dans l’histoire, par la suite ça s’améliore un peu, notamment avec une séquence très réussie, où Newman et la femme du sadique Kilbourne sont enfermés dans une ancienne salle d’hydrothérapie et inondent la pièce pour essayer d’en sortir par le toit. Paul Newman fait encore preuve d’une belle santé avec une performance athlétique. Les seconds rôles ne sont pas aussi savoureux qu’ils l’étaient dans Détective Privé ni interprétés par des acteurs charismatiques, Tony Franciosa et Murray Hamilton ne sont pas très convaincants. Néanmoins, le film reste assez divertissant et se suit avec plaisir, la prestation de Newman tout en séduction, décontraction et humour ironique faisant oublier les quelques imperfections. Il faut noter aussi la présence de Melanie Grifftith, à ses débuts mais déjà diablement sensuelle et provocante.

Autres critiques

"Ce qui faisait le charme désuet et ironique de Détective Privé s'évapore ici dans les vapeurs marécageuses du bayou. Harper a évolué vers ce qui pouvait lui arriver de pire. Il est contraint à se prendre au sérieux. Et même si la galerie de personnages est toujours aussi pittoresque quoiqu'un peu réchauffée (surtout lorsqu'on voit apparaître le personnage d'une lolita allumeuse incarnée par la jeune Melanie Griffith). On voit les clins d'oeil, poussifs au précédent film. Cette fois, l'affaire est sérieuse et sombre, de ce sérieux qui est souvent le travers des seventies. On est ici presque constamment au premier degré dans un polar de bonne facture certes, mais sans ce supplément d'âme délirant qui honorait Détective privé et le faisait sortir de sa niche, sortir du lot.
Même Newman est ici assez sérieux. Malgré quelques punchlines, toutes présentes dans la bande-annonce sous le prétexte finalement un peu fallacieux du retour de Harper. Alors qu'il n'est plus tout à fait égal à lui-même, hanté par cet ancien amour qu'il rencontre en la personne de Joanne Woodward (on se souvient avec regret du duo amusant et pathétique qu'il formait dans le premier film avec son ex-femme, interprétée par Janet Leigh). Et quand il repousse ouvertement les avances de Melanie Griffith, on se dit que notre homme a changé. S'il l'aurait également repoussée dans Détective Privé ça aurait été d'une pirouette en faisant mine de se prêter au jeu. Ici fini de jouer, il enquête. Et c'est une vraie perte.
Le problème de ce film est qu'il incite à la comparaison, les mêmes éléments se mettent en place, à la manière des films d'une franchise (peut-être était-ce l'intention d'ailleurs, de créer des gimmicks pour une série de film). Seulement, dans un contexte réaliste ils prennent un caractère un peu déplacé, voire mélancolique, puisque, quoiqu'il arrive, le film ne prendra jamais le chemin de l'insouciance. En se plaçant à ce point sous la tutelle et l'influence de son prédécesseur, il perd ce qui aurait pu être une évolution intéressante. Seulement l'insouciance et le sourire en coin étaient la clé de voûte de Détective privé et de Harper en particulier. Ici il perd ce qui le différenciait.
Paul Newman a repris d'autres rôles avec plus de bonheur. Dans cette indécision entre le réalisme présent et sa cruauté et la fantaisie passée, il ne parvient pas tout à fait à retrouver son personnage comme il le fera pour Eddy Felson dans La Couleur de l'argent, dont Scorsese a fait un tout autre film que L'Arnaqueur tout en y intégrant le riche passée de son personnage marqué par les épreuves difficiles qu'il a traversé dans son aventure précédente. Ici on est frustré des retrouvailles annoncées, paradoxalement d'ailleurs, car les tentatives de renouer avec le premier film sont nombreuses mais cette proximité empêche son personnage de se développer et d'évoluer vraiment dans une nouvelle direction. Car le contexte n'est pas le même et l'époque a changé.
Les temps sont à la rudesse cynique de Dirty Harry, pas à l'ironie et à l'enquêteur dilettante et sympathique de Détective privé. En tentant de faire évoluer son personnage dans ce monde de brutes, il gagne sans doute en richesse psychologique mais y perd son âme. Pourtant l'enquête tient debout. Elle a son lot de retournement et de coups de théâtre (encore trop proches du premier film dans sa structure mais très éloignés dans un ton plus réaliste). Mais quelque chose de naïf et d'innocent –qui rappelait le monde des BD- s'est perdu en chemin. Voilà un bon polar. Rien de plus."
Nicolas Houguet - DVDRAMA

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Dernière modification le : 19/03/2008 @ 21:49
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