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Pierre GRANIER DEFERRE


Filmographie

[Ré] = Réalisation - [Sc] = scénario

  1. 1962 : Le Petit garçon de l'ascenseur [Ré], [Sc]
  2. 1965 : La Métamorphose des cloportes [Ré], scénario Albert Simonin et Michel Audiard d'après le roman d'Alphonse Boudard, avec Lino Ventura
  3. 1965 : Paris au mois d'août [Ré], [Sc], avec Charles Aznavour
  4. 1967 : Le Grand Dadais [Ré], [Sc]
  5. 1970 : La Horse [Ré], [Sc], avec Jean Gabin
  6. 1971 : Le Chat [Ré], [Sc], avec Jean Gabin, Simone Signoret
  7. 1971 : La Veuve Couderc [Ré], [Sc], avec Simone Signoret, Alain Delon
  8. 1973 : Le Fils [Ré], [Sc]
  9. 1973 : Le Train [Ré], [Sc], Avec Jean-Louis Trintignant, Romy Schneider
  10. 1974 : La Race des seigneurs [Ré], [Sc]
  11. 1975 : La Cage [Ré], [Sc]
  12. 1975 : Adieu poulet [Ré]
  13. 1976 : Une femme à sa fenêtre [Ré], [Sc]
  14. 1976 : Le Toubib [Ré], [Sc], avec Alain Delon, Véronique Jannot
  15. 1981 : Une étrange affaire [Ré], [Sc], avec Gérard Lanvin, Michel Piccoli, Nathalie Baye
  16. 1982 : L'Étoile du Nord [Ré], [Sc]
  17. 1983 : L'Ami de Vincent [Ré], [Sc], avec Philippe Noiret, Jean Rochefort
  18. 1985 : L'Homme aux yeux d'argent [Ré], [Sc], avec Alain Souchon
  19. 1986 : Cours privé [Ré], [Sc], avec Michel Aumont, Elizabeth Bourgine
  20. 1987 : Noyade interdite [Ré], [Sc], avec Philippe Noiret, Elizabeth Bourgine, Marie Trintignant, Gabrielle Lazure
  21. 1988 : La Couleur du vent [Ré]
  22. 1990 : L'Autrichienne [Ré], avec Hanna Schygulla
  23. 1992 : La Voix [Ré], [Sc]
  24. 1993 : Archipel (film) [Ré], [Sc]
  25. 1995 : Le Petit Garçon [Ré]
    1995 : Maigret et la vente à la bougie (TV) [Ré], [Sc], avec Bruno Cremer
    1996 : La Dernière Fête (TV) [Ré], [Sc], avec Bruno Cremer et Charlotte Rampling
    1997 : Maigret et l'enfant de chœur (TV) [Ré], [Sc], avec Bruno Cremer
    2001 : Maigret et la fenêtre ouverte (TV) [Ré], avec Bruno Cremer

LE CHAT


Bande annonce






LA VEUVE COUDERC


Bande annonce


HOMMAGE Le Journal du Dimanche
La mort d'un "cinéaste de chambre" Par Jean-Luc BERTET

Il avait à son actif plusieurs succès du cinéma français: Le chat, La veuve Couderc, Le train, L'étoile du Nord... Hospitalisé depuis quelques semaines, Pierre Granier-Deferre s'est éteint samedi, à Paris, à 80 ans. Il avait fourbi ses armes auprès de Marcel Carné et Jean-Paul Le Chanois, apprenant "ce qu'il ne fallait pas faire".Il s'était ensuite essayé à la réalisation avec une réussite mitigée, jusqu'à ce que Jean Gabin lui propose un scénario qui devint La horse.
Simone Signoret et Alain Delon dans La veuve Couderc.Ce fut, en 1970, le début d'une carrière de vingt-cinq ans, au cours de laquelle il signa près d'un film par an. La critique le considéra comme un cinéaste à la facture classique, influencé par le cinéma d'avant-guerre, artisan efficace et habile à adapter des auteurs reconnus. Paradoxalement, il mêlait à son panthéon personnel des réalisateurs comme Orson Welles, resté pour lui un mythe, et des représentants du cinéma d'auteur et de la Nouvelle Vague.
S'il se déclarait frappé par la rigueur d'Alain Resnais et appréciait François Truffaut, malgré son impudeur sentimentale qui irritait sa réserve protestante, il vouait un véritable culte à Jean-Luc Godard. Il lui reconnaissait, passé "l'immense, l'incontestable irritation du premier degré, une importance énorme et une influence sur la technique". Même si son cinéma ne paraissait pas toujours très cohérent, ni compréhensible.

"La folie ordinaire des hommes

Etonnamment, Pierre Granier-Deferre, salué unanimement comme un raconteur d'histoires, partageait cette décontraction, voire cette indifférence vis-à-vis de la cohérence narrative. "Je suis distrait", concédait-il. A propos du scénario un peu ténu d'Adieu poulet, il répondait, amusé, avoir été dépassé par son sujet: "Je sais qu'il s'agit d'un policier satirique, expliquait-il, mais je n'ai jamais rien compris à l'histoire." Son intérêt était ailleurs: "Dans une situation donnée, quelqu'un intervient et crée une faille. Les personnages réagissent à cette faille et c'est tout ce qui
m'importe."
Adaptant Jean-Marc Roberts, René Fallet, Drieu La Rochelle et surtout Simenon, le cinéaste se focalisait sur les affrontements psychologiques des protagonistes. "Ce qui m'intéresse, c'est la folie ordinaire des hommes, celle que chacun porte en soi et qui affleure au moindre événement. Je ne méprise pas l'action, mais j'ai un penchant pour la psychologie. Je suis un cinéaste de chambre." A rebours du cinéma social et historique qui s'imposait dans les années 1970, Pierre Granier-Deferre enchaîna, durant cette période, les succès. Il mit en scène des individus solidement incarnés par des stars. Delon, Ventura, Aznavour, Romy Schneider, Noiret, Rochefort, Nathalie Baye, Lanvin... tous ont tourné avec lui. "Je suis paresseux", déclarait-il et "je préfère tourner avec des professionnels". Mais, surtout: "Sur mes films, je suis un peu comme dans la vie: en marge, en retrait. Si je ne travaille qu'avec des stars, c'est qu'il m'est facile de me cacher derrière..."
Qu'avait-il donc à dissimuler? Un brin de perversité, peut-être. "Il y a toujours un personnage très pervers dans mes films, sans doute le suis-je moi-même un peu..." Contrairement aux apparences, son cinéma n'était pas aussi lisse que cela. Et son auteur, derrière une pudeur affichée jusqu'à travers son physique ascétique, possédait une personnalité beaucoup plus riche et complexe qu'il n'y paraissait.

En hommage à sa disparition, France 3 diffuse mardi, à 23h30, La horse. France 2 proposera samedi, à 15h, un des quatre Maigret que Pierre Granier-Deferre a réalisés pour la télé, avec Bruno Cremer.


HOMMAGE TELERAMA

Pierre Granier-Deferre, mort le 16 novembre à l’âge de 80 ans, était de ces anciens assistants snobés par la Nouvelle Vague, et qui avait pu, une fois passé à la mise en scène, occuper tout le terrain laissé libre par les « auteurs » : celui des adaptations littéraires (et notamment de Simenon) qu’il multiplia tout au long de sa carrière, et celui fréquenté par les stars confirmées, qu’il savait diriger avec discrétion et fermeté. De façon assez ironique, pour revoir aujourd’hui ses films, jadis multidiffusés (et surtout le dimanche soir !), il faut se tourner vers les collections « acteurs » des éditeurs de DVD : La Veuve Couderc (1971) a ainsi droit à deux jaquettes différentes, selon que l’on achète le coffret Signoret ou le coffret Delon !

« Cinéaste parfois impersonnel mais bon artisan », disent les dicos du cinéma (Larousse, en l’occurrence). Ce genre de formule lapidaire plombe injustement une carrière, et ses films valent davantage. Jacques Lourcelles (dans son précieux dico de la collection Bouquins) loue, lui, à juste titre « le réalisme pointilliste et minutieux » de Pierre Granier-Deferre.

C’est un polar efficace, La Métamorphose des cloportes (1965), d’après Alphone Boudard, dialogues d’Audiard, avec Ventura et Aznavour, qui, par son succès, lance sa carrière. Il adapte ensuite Bertrand Poirot-Delpech (Le Grand Dadais), René Fallet (Paris au mois d’août) avant de diriger en 1970 Jean Gabin dans La Horse, moitié série noire, moitié drame rural. L’année suivante, Gabin et Simone Signoret s’affrontent dans Le Chat, sa première adaptation de Simenon, un film d’une noirceur implacable – souvent cité dans les crises de couples : les vieux époux ne sont plus unis que par le mal qu’ils se font l’un à l’autre, et ne communiquent plus, dans la dernière partie du film, que par des billets griffonnés. Mais ce drame humain s’enrichit d’un cadre précis : celui des transformations urbaines de l’époque, de la métamorphose des banlieues, du « monde moderne » qui détruit ce qui le précède.

Une histoire de la France au XXe siècle se lit en filigrane dans les films de ces années-là – y compris dans Adieu poulet, avec Ventura et Patrick Dewaere – et c’est pour cela qu’on aime moins les films plus apprêtés qu’il a faits pour Romy Schneider : Le Train est tout de même supérieur à Une femme à sa fenêtre, d’après Drieu la Rochelle ou à L’Etoile du Nord, d’après Simenon.

Avec Une étrange affaire, Prix Louis Delluc, en 1981, d’après Jean-Marc Roberts, chronique prohétique du capitalisme moderne où Michel Piccoli vampirise Gérard Lanvin, Granier-Deferre s’offre une sorte de come-back cinéphile. Les films qui suivront sont néanmoins inégaux : avouons une tendresse pour L’Ami de Vincent (1983), toujours d’après Roberts, le polar Noyade interdite (1986) et La Voix (1992), adaptation d’une nouvelle de Drieu la Rochelle, avec Nathalie Baye et Sami Frey. Granier-Deferre y avait reconstitué en studio la vaste terrasse d’un restaurant romain. Il y révélait une fois de plus son goût des dialogues ciselés, et des acteurs qui les disent avec précision.
Aurélien Ferenczi

HOMMAGE JOURNAL L'HUMANITE

Mort d’un classique
Cinéma . Le réalisateur Pierre Granier-Deferre est décédé à l’âge de 80 ans. Il avait fait tourner les plus grands acteurs dans des films au scénario serré.
Il avait la réputation d’un cinéaste classique. Sans doute faut-il entendre par là que ses films ne bousculaient pas les codes de la narration et de la mise en scène. Mais c’est ce classicisme même qui aura marqué sa manière de raconter, serrée, tendue, allant chercher chez les acteurs des registres rares. Que l’on se souvienne simplement du duo formé par Jean Gabin et Simone Signoret dans le Chat, tous deux mus par la haine comme par une passion inversée. Cet affrontement était l’une des marques de fabrique de son art : « Ce qui m’intéresse, c’est la folie ordinaire des hommes, celle que chacun porte en soi et qui affleure au moindre événement. Je ne méprise pas l’action mais j’ai un penchant pour la psychologie. Je suis un cinéaste de chambre. »

Pierre Granier-Deferre, qui vient de mourir à l’âge de quatre-vingts ans, né à Paris en 1927, avait réalisé son premier long métrage, le Petit Garçon de l’ascenseur, en 1962 après avoir été longtemps l’assistant de Jean-Paul Le Chanois et de Marcel Carné auprès desquels, disait-il, il avait appris « l’éthique et l’exigence ». C’est alors la grande période de la nouvelle vague, mais il reste à l’écart, ce qui ne va pas l’empêcher de tourner quelque 25 films dans les années qui vont suivre, avec une prédilection pour les récits bien menés qu’il scénarise souvent lui-même mais en puisant chez des auteurs tout à la fois efficaces et divers comme Alphonse Boudard, René Fallet, Drieu la Rochelle, Jean-Marc Roberts et surtout Simenon. Attaché au jeu d’acteurs, il fera appel aux plus grands : Gabin et Signoret donc, Delon, Lino Ventura, Romy Schneider, Piccoli, Noiret, Rochefort ou Nathalie Baye, tentant les rencontres les plus fortes et les chocs. Signoret et Delon, par exemple dans la Veuve Couderc. Il avait obtenu l’un des plus beaux prix de la profession, le prix Louis Delluc, avec Une étrange affaire, tourné en 1981, une oeuvre évoquant dans une ambiance à couper au couteau les milieux de l’entreprise, avec un Piccoli impressionnant de présence en patron possédant littéralement ses subordonnés, aux côtés de Gérard Lanvin et de Nathalie Baye, récompensée par un césar pour son rôle d’épouse délaissée.

Pierre Granier-Deferre avait également réalisé plusieurs épisodes de Maigret avec Bruno Crémer pour la télévision. Passionné de foot et de cyclisme, père de cinq enfants et cinq fois grand-père, il avait été marié à l’artiste Annie Fratellini. Ses obsèques auront lieu vendredi à 15 heures au cimetière du Père-Lachaise.

Pour la ministre de la Culture, Christine Albanel, c’était un réalisateur à la fois « prolifique et exigeant » qui a légué au cinéma français « des films encore présents dans toutes les mémoires ». Véronique Cayla, directrice générale du Centre national de la cinématographie (CNC), a également rendu hommage à « un homme dont la sensibilité aux choses de la vie a contribué à faire exister des oeuvres simples et authentiques, qui faisant écho en chacun de nous, sont inscrites dans la mémoire collective ».

Maurice Ulrich

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Dernière modification le : 23/11/2007 @ 07:04
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