RESUMEUn pays imaginaire où le régime craint la montée de la gauche, un jour de mai des années 60. Z, président du Mouvement national pour la Paix, arrive pour tenir un meeting. Malgré la rumeur persistante d'un attentat tramé contre lui et la menace d'une foule houleuse devant la salle de conférences, la réunion a lieu. Pendant ce temps toutes les autorités civiles et militaires assistent à la Première des Ballets du Bolchoï de Moscou en tournée dans le pays. Après le meeting, Z est renversé par un triporteur. Il en meurt. La police soutient la thèse de l'accident. Mais un jeune juge d'instruction mène l'enquête avec conscience et, à la suite du témoignage d'un journaliste, commence à élaborer la version d'un assassinat politique organisé par les forces de police. Il se bat pour que la vérité ne soit pas étouffée.
FICHE TECHNIQUERéalisation : COSTA-GAVRAS (1968)
Adaptation et dialogues : Jorge SEMPRUN
D'après le roman de Vassili VASSILIKOS
Directeur de la photographie : Raoul COUTARD
Décors : Jacques d'OVIDIO
Musique : Mikis THEODORAKIS
Montage : Françoise BONNOT
Production : Valoria / Reggane Films / ONCIC
Genre : Policier
Durée : 125 minutes
DISTRIBUTIONYves MONTAND (Z)
Irene PAPAS (Hélène)
Jean-Louis TRINTIGNANT (Le juge d'instruction)
Charles DENNER (Manuel)
Georges GÉRET (Nick)
Jacques PERRIN (Le journaliste)
François PÉRIER (Le procureur régional)
Bernard FRESSON (Matt)
Pierre DUX (L'inspecteur général de gendarmerie)
Julien GUIOMAR (Le colonel chef de la police)
Marcel BOZZUFFI (Vago)
Renato SALVATORI (Yago)
Magali NOËL (La soeur de Nick)
Clotilde JOANO (Shoula)
ANECDOTESCosta-Gavras, qui ne veut pas que l'on parle de " film politique " mais d'" exposé social " à propos de Z, avoue avoir signé là sa première œuvre vraiment personnelle. Z (prononcer Zi, qui veut dire " Il est vivant ") raconte un fait vrai : l'assassinat du député grec Lambrakis en 1963 à Salonique. Mais le film entend dénoncer bien d'autres crimes dont furent victimes les frères Kennedy, Ben Barka, Lumumba, Delgado, Luther King, Malcom X... Costa-Gavras eut énormément de mal à monter ce film malgré l'accord des prestigieux comédiens qui le soutenaient. Finalement, c'est Jacques Perrin qui y engagea ses économies et obtint l'accord de l'Office national du Film algérien. Après une première semaine d'exploitation décevante, le film tient l'affiche pendant 36 semaines et les spectateurs applaudissaient à chaque séance. Z obtint l'Oscar du Meilleur Film Étranger et du Meilleur Montage à Hollywood. Il fut récompensé par le Prix du Jury et le Prix d'Interprétation Masculine à Jean-Louis Trintignant lors du Festival de Cannes 1969
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