RESUMEMorland, un ancien organisateur de tournées théâtrales, cherche à exercer ses talents dans l'illégalité. Il imagine des moyens de faire fortune comme des scénarios qu'il met en scène où il se distribue le meilleur rôle. Récidiviste du coup manqué, il persévère avec brio dans ses erreurs.
Il entreprend un coup d'envergure basé sur un kidnapping. Il s'agit d'échanger puis de restituer deux bébés sans que personne ne souffre de ce rapt si ce n'est le compte en banque d'un riche levantin.
Morland a besoin d'aides. Il doit en particulier constituer un faux couple. Il va chercher une ancienne partenaire, Amandine, et un vieux complice de ses coups ratés qui s'est reclassé dans une vie honnête, Ari.
La réalité est dure pour la fiction et le scénario inventé par Morland s'accroît d'épisodes qu'il n'a pas prévus. La vraie réussite sera le bonheur du couple Amandine-Ari et Morland restera l'incorrigible vagabond, le grand Escogriffe.
FICHE TECHNIQUERéalisation : Claude PINOTEAU (1976)
Scénario : Michel AUDIARD, Jean HERMAN, Claude PINOTEAU
D'après le roman "Scratch" de Rennie AIRTH
Dialogues : Michel AUDIARD
Directeur de la photographie : Jean COLLOMB
Musique : Georges DELERUE
Production : Gaumont international / Production 2000 / Fildebroc
Distribution : Gaumont
Genre : Comédie
Durée : 90 minutes
DISTRIBUTIONYves MONTAND (Morland)
Agostina BELLI (Amandine)
Claude BRASSEUR (Ari)
Valentina CORTESE (La veuve)
Aldo MACCIONE (Tony)
Adolfo CELI (Rifai)
Guy MARCHAND (Marcel)
Jole SILVANI (La Mamma)
Ely GALLEANI (Dorothea)
Gianni CAVINA (Silvio)
Brizio MONTINARI (Mario)
Gianlucca CANTARINI (Selim)
ANECDOTES- Claude Pinoteau a tourné ce film en Italie avec plusieurs comédiens italiens pour créer une sorte de "comedia dell'arte" où Yves Montand est Arlequin.
- À propos de ce film Michel Audiard a dit : "la vie est un théâtre est une des expressions favorites de Pinoteau. S'il voulait bien remplacer le mot théâtre par le mot guignol je serais entièrement d'accord avec lui. Mais le mot théâtre, aujourd'hui, me permet, à propos du GRAND ESCOGRIFFE, d'annoncer une centième : c'est mon 100e dialogue de film...".
- À sa mort, en 1985, Michel Audiard (réalisateur de neuf films) en aura écrit plus de cent vingt pour des vedettes comme Jean Gabin, Jean-Paul Belmondo, Alain Delon, Lino Ventura ou Annie Girardot. C'était la première fois qu'il écrivait un rôle pour Yves Montand.
CRITIQUESMon avisAutres critiques "Une amusante comédie, largement dominée par l'interprétation parodique et délirante d'Yves Montand. Maccione y est même supportable."
L'internaute.com"Montand fait parfaitement le guignol, et ne semble pas s'en lasser. Le spectateur un peu, quand même.
Bernard Achour -
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