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Kim NOVAK - LE DEMON DES FEMMES (THE LEGEND OF LYLAH CLARE)



RESUME

Depuis la mort de son épouse, la star de cinéma Lylah Clare, le réalisateur Lewis Zarkan vit dans une semi-retraite. Son projet de tourner la vie de Lylah n'a pas abouti, faute de trouver une actrice capable d'incarner la vedette. L'imprésario Bart Langner découvre enfin l'oiseau rare : Elsa Brinkmann, une comédienne timide et effacée qui ressemble de façon hallucinante à Lylah. D'abord réticente, Elsa accepte de se remettre totalement entre les mains de Zarkan. Rebaptisée Elsa Campbell, coiffée, maquillée et habillée comme Lylah, elle est présentée à un parterre de journalistes. Interrogée de façon un peu trop indiscrète par Molly Luther, une commère très redoutée, elle la remet vertement à sa place. Malgré - ou à cause de - cet esclandre, elle retient l'attention de Bamey Shecan, le patron d'un grand studio. Sheean signe à Zarkan un contrat pour réaliser son film. Le tournage commence, dans une atmosphère assez tendue. Selon la version officielle, Lylah aurait été poursuivie jusque chez elle par un admirateur trop empressé. Il l'aurait menacée d'un couteau, mais c'est elle qui l'aurait poignardé et prise de vertige, serait tombée à sa suite du haut des escaliers. Peu à peu, Elsa, tombée amoureuse de Zarkan, apprend que l'admirateur était en fait une femme et une des " conquêtes " de Lylah. C'est Zarkan lui-même qui a provoqué la chute mortelle de son épouse en l'obligeant à se pencher dans le vide. Sur ce, Zarkan décide que, dans le film, Lylah mourra pendant la répétition d'un numéro de trapèze. Rossella, qui fut la maîtresse de Lylah et de Zarkan, supplie en vain le metteur en scène de ne pas recommencer avec la jeune fille les mêmes erreurs qu'avec sa première femme. Elsa, pourtant excellente acrobate, est tellement possédée par l'esprit de Lylah qu'elle est saisie de vertige et tombe du trapèze. Zarkan laisse tourner les caméras, enregistre son agonie et achève son film. Mais, déjà, Rossella prépare sa vengeance. Zarkan rentre chez lui où l'attend Rosella armée d'un fusil.

FICHE TECHNIQUE

Réalisation et production : Robert ALDRICH (1968)
Scénario : Hugo BUTLER, Jean ROUVEROL
D'après la dramatique télévisée de Robert THOM et Edward DE BLASIO
Directeur de la photographie : Joseph BIROC (Metrocolor)
Musique : Frank De VOL
Production : Associates & Aldrich
Distribution : Metro-Goldwyn-Mayer
Genre : Drame
Tournage : 12 juillet 1967 - 16 novembre 1967
Durée : 2H10
Sortie USA : 21 août 1968
Sortie France : 16 avril 1969

DISTRIBUTION

Kim NOVAK (Lylah Clare / Elsa Brinkmann Campbell)
Peter FINCH (Lewis Zarkan)
Ernest BORGNINE (Bamey Sheean)
Milton SELZER (Bart Langner)
Rossella FALK (Rossella)
Valentina CORTESE (La comtesse Bozo Bedoni)
Gabriele TINTI (Paolo)
Coral BROWNE (Molly Luther)
Michael MURPHY (Mark Peter Sheean)
Jean CAROLL (Becky Langner)
Robert ELLENSTEIN (Mike)
Nick DENNIS (Nick)

ANECDOTES

- Après le succès de QU'EST-IL ARRTVÉ A BABY JANE, QUATRE DU TEXAS, CHUT CHUT CHERE CHARLOTTE et surtout DOUZE SALOPARDS, Robert Aldrich racheta l'ancien studio Famous Player-Lasky. Avec sa compagnie, Associates & Aldrich, il avait l'intention de produire de huit à seize films en l'espace de cinq ans. Le premier d'entre eux, LE DÉMON DES FEMMES, est tiré d'une dramatique interprétée à la télévision par Tuesday Weld. Le personnage de Lylah Clare s'inspire à la fois de Marlène Dietrich et de Marilyn Monroe. Lorsqu'elle prend sa voix " à la Lylah". Kim Novak est doublée par une actrice allemande.

- Quand Kim Novak marche le long de Hollywood Boulevard, un cinéma devant lequel elle passe joue LES 12 SALOPARDS(1967), un film de Robert Aldrich réalisé un an plus tôt, et dont le succès commercial a permis que le réalisateur mette sur pied sa propre compagnie de production et fasse des films comme celui ci.

- Le film s’inscrit dans la lignée des productions dénonçant l’industrie du cinéma hollywoodien.

- Le film fût un immense échec commercial (tant public que critique) et reste à ce jour indisponible : et en vidéo, et en DVD (tous pays confondus). Amplement amputé, pour le marché américain, une seule version intégrale circule sur le câble (Cf : la copie française). Elle fait partie du catalogue MGM racheté par Ted Turner pour sa chaîne TCM.

- Robert Aldrich mit fin, avec ce film, à sa trilogie dédiée au monde du cinéma. Trilogie comprenant : The Big Knife (1955), What Ever Happened To Baby Jane (1962) et The Legend Of Lylah Clare (1968).

- Ernest Borgnine, qui joue le rôle du producteur, est l’acteur fétiche d’Aldrich. Utilisé comme une sorte de double malfaisant, l’acteur tournera 6 films avec Robert Aldrich.

- Georges Kennedy, amicalement pour Aldrich, participa au film dans une minuscule apparition.

- Les scènes finales furent tournées dans les coulisses du plateau de tournage de Lylah Clare. On y voit même l’envers du décor du Hall d’entrée de la villa de Louis Zarkan.

- Joseph Von Sternberg servit de modèle aux scénaristes pour inventer Louis Zarkan.

VIDEOS


Bande annonce

CRITIQUES

Mon avis

Le démon des femmes fait penser à plusieurs films, tout d’ abord « Sueurs froides » où déjà kim novak jouait le double rôle d’une femme rappelant une mourante et qui se fait entièrement refaçonnée à son image, mais aussi on pense à d’autres films comme Sunset boulevard, voire Rebecca.
L’histoire raconte comment un réalisateur quasi fini, qui n’a rien fait depuis 20 ans, veut faire un film de la vie de la légendaire actrice bavaroise Lylah Clare, dont il était le mari et qui est morte dans des circonstances sordides et mystérieuses sa nuit de mariage. Le réalisateur Lewis (très bien joué par Peter Finch) relance ce projet, après avoir rencontré une jeune actrice qui ressemble en tout point de vue à Lylah Clare, les deux personnages Elsa Brinkmann/Campbell étant incarnés par Kim Novak pour que la ressemblance soit parfaite. Parmi les autres principaux caractères, signalons Rosalla lesbienne et héroinomane, répétitrice de Lylah et partageant avec Lewis la même passion vis-à-vis de Lylah et Bart, le producteur souffrant d’un cancer du foie.
Lylah Clare est un amalgame de plusieurs déesses de l’écran des années 30 : Marlène Dietrich, Greta Garbo, Jean Harlow.
En étant transformée physiquement et psychologiquement pour recréer la légende de Lylah à l’écran, Elsa se retrouve rattrapée par la légende de la star décédée et son passé malheureux, elle va perdre progressivement son identité, devenant tout à tour Lylah puis dans la minute qui suit Elsa. Elle finit par éprouver littéralement les sentiments et les états d’âme qui furent ceux de Lylah et finalement elle est comme une réincarnation post-mortem de l’esprit de Lylah. Lors qu’elle est ainsi possédée par l’esprit de Lylah, sa voix change et prend un accent allemand terrifiant (cette décision de doubler Kim Novak par une actrice allemande lors de ces scènes fut prise lors de la post production, au grand étonnement de Kim Novak lors de la première du film). Pour le spectateur, c’est aussi tout aussi troublant d’assister à cette dualité, d’autant plus qu’elle est incarnée magnifiquement par Kim Novak, dans une de ses dernières et plus brillantes interprétations. Par la suite, elle ne retrouvera plus de grand rôle à sa mesure et se tournera vers la télévision. Elle personnifie Lylah, en rejetant sa chevelure en arrière et en partant d’un grand rire mécanique et provoquant, avec un fort accent germanique à la Garbo. Sa composition peut sembler ridicule aux yeux de certains, surtout ceux qui ne l’ont jamais pris pour une bonne actrice mais elle reflète bien les intentions d’ Aldrich, en un sens que le film se veut une parodie volontairement grossière des actrices des années 30 et de l’âge d’or d’Hollywood. Bien au contraire, Kim Novak est éblouissante à la fois touchante et timide en Elsa, actrice qui se laisse entièrement modeler et recrée à l’image d’une autre et agaçante, provocante voire ridicule quand elle personnifie totalement Lylah. Ceux qui disent que ce film lui a été fatal pour la suite de sa carrière se trompent assurément, la raison est toute autre et à chercher ailleurs, sans doute expliqué par la fin des grands studios et des peu de rôles intéressants qu’Hollywood pouvait encore lui offrir. Il est symptomatique qu’une autre grande actrice de la même époque, comme Natalie Wood ait aussi trouvé son dernier grand rôle, pratiquement la même année avec Bob, Carole, Ted et Alice.
Aldrich donne une vision crasse et terrifiante de l’industrie du cinéma hollywoodien dans son appétit carnassier à tout broyer sur son passage y compris les espoirs naïfs et pleins de fraicheur de jeunes actrices aspirantes à la gloire et à la célébrité. A l’image des deux scènes d’ouverture et de fin de film qui se répondent : ainsi Kim Novak foulant au début du film les étoiles et les empreintes des mains et des pieds des célébrités sur le Grauman's Chinese Theater sur le Hollywood Boulevard et l’hallucinante et inattendue scène finale qui voit dans une publicité d’aliment pour chien, un chien en train de manger dans sa gamelle et se faisant littéralement dévorer par une meute d’autres chiens aux dents acérés.
Hollywood est pour Aldrich une accumulation de drogués, de dépravés sexuels, de bêtes s'entre dévorant et faisant de leur tragédie personnelle le sujet de leur prochain film. Ainsi, Elsa découvre les dessous de l'industrie cinématographique hollywoodienne et la faune macabre qui la peuple (imprésario cancéreux, actrice lesbienne, producteur vulgaire, cinéaste égocentrique, rapporteuse satanique...).
La mise en scène excessive d’Aldrich peut en rebuter certains mais est diablement efficace, à l’image des trois flash-backs, (trois versions différentes de la mort de Lylah) en noir et blanc, encadrés par des bords rouge sang avec un gros plan de Kim Novak dans le coin de l’écran. La scène de présentation à la presse de la « nouvelle » Lylah est grandiose dans sa démesure où la célébre commère d’ Hollywood Louella Parsons, au travers du personnage de Molly Luther, est brocardée et ridiculisée avec violence.
Le démon des femmes, n'est peut-être pas le meilleur film d' Aldrich nmais reste quand même un très grand film qui mérite d'être réestimé, ne serait ce que pour la composition envoutante et admirable de Kim Novak.

Autres critiques

"Le Hollywood de jadis (de jadis ?) est décrit par Aldrich comme un opéra funèbre et goguenard. Intrigue classique : une débutante est choisie par un metteur en scène tyrannique, style Sternberg, pour tourner la vie de la star Lylah Clare, disparue il y a vingt ans… Des monstres à l’état pur, comme dirait Truman Capote, s’agitent dans une farandole morbide, violente et volontairement grossière (le patron du studio interprété par Ernest Borgnine est la caricature des grands nababs d’autrefois). Dramatiquement, tout tourne autour des différentes versions de la mort de Lylah qu’Aldrich filme en flash-back oniriques et extravagants : image bordée de traînées rouges, blanches et vertes, voix déformées faisant de Lylah un travelo obscène et pathétique… La dernière séquence, insolente et originale, résume le propos du cinéaste : la télé diffuse une pub où une exquise ménagère remplit l’écuelle de son toutou. Mais des chiens inconnus envahissent son adorable maison : ils deviennent des molosses furieux qui la terrorisent en montrant leurs crocs…
Pierre Murat – Télérama.

"Un gros échec commercial pour Aldrich mais un film resté classique sur Hollywood, une construction où l'on découvre peu à peu les différents visages d'une star; l'interprétation de Kim Novak et la violence de certaines séquences ont peut-être contribué à dérouter les spectateurs."
Jean Tulard.

AFFICHES





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Dernière modification le : 05/09/2007 @ 16:05
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