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Kim NOVAK - L'INQUIETANTE DAME EN NOIR (THE NOTORIOUS LANDLADY)



RESUME

A la recherche d’un appartement à proximité de l’Ambassade américaine, Bill Grindlay (Jack Lemmon), un jeune fonctionnaire nommé à Londres répond à une annonce offrant un appartement dans une vieille et respectable demeure. La propriétaire Carlye Hardwicke (Kim Novak), une américaine vivant en Angleterre, se révèle être une charmante jeune femme.
Peu après, Franckyn Ambuster (Fred Astaire) le chef de Bill, lui apprend que Carlyle est suspectée d’avoir assassiné son mari mystérieusement disparu et que depuis lors, elle se trouve sous surveillance de la police. Bill est tellement persuadé de l’innocence de Carlye qu’il refuse de quitter son logement afin de réunir les éléments qui prouveront à Scotland Yard qu’elle n’est pas coupable.
Très rapidement, Carlye et Bill tombent éperdument amoureux l’un de l’autre. Une nuit, Bill entend des bruits de dispute suivis d’une détonation venant de la chambre de Carlye. Il trouve celle-ci, un revolver à la main, penchée sur le corps inanimé de Miles Hardwicke, son mari.
Au procès, Carlye déclare que son mari, après s’être introduit dans sa chambre, lui avait cherché querelle et avait sorti un revolver dont il l’avait menacée. Au cours de la lutte, le coup de feu était parti accidentellement. Carlye va être très probablement accusée du meurtre de son mari par le tribunal, lorsque soudain une aimable dame, Agatha Brown, se lève et déclare qu’elle a vu tout le drame. Agatha Brown est infirmière et soigne une vieille femme Mme Dunhill qui habite la maison voisine. Elle prête serment que tout s’est déroulé exactement de la façon dont l’a expliqué Carlye qui, grâce à ce témoignage, est acquittée.
Peu après , Carlye avoue à Bill que son mari était à son insu un voleur et que lorsqu’il était revenu, c’était pour reprendre des bijoux qu’il avait volés et cachés dans un candélabre, que, dans un moment de besoin, elle avait porté en gage. Furieux, son mari avait voulu la battre et c’est alors que l’accident s’était produit. Elle avait caché ce détail à la police de peur d’être accusée de complicité. Agatha Brown, dangereuse malgré les apparences, avait, elle aussi, caché ce détail pour pouvoir la faire chanter et prendre le ticket du prêteur. Tout à coup, Carlye découvre qu’en fait Agatha Brown n’a pas pu voir ce qui s’était passé dans sa chambre. Il a donc fallu que quelqu’un lui apprenne. Mme Dunhill par exemple, sa patronne, qui vient de partir se reposer au bord de la mer.
Bill et Carlye se précipitent chez le prêteur. Ils le trouvent assassiné à côté du candélabre brisé.
Agatha Brown, Bill, Carlye, Ambruster et un inspecteur de Scotland Yard, arrivent presque simultanément dans la station climatique où se trouve Madame Dunhill. Agatha Brown les a toutefois devancés et elle essaie de précipiter la vieille dame, clouée dans un fauteuil roulant, du haut d’une falaise. Bill et Carlye surviennent à temps et lorsque la police arrive, Madame Dunhill leur confirme qu’elle avait été témoin de la scène entre Carlye et son mari et qu’elle avait tout raconté à son infirmière qui avait pensé s’approprier les bijoux.
L’innocence de Carlye étant établie, Bill déclare son intention de l’épouser et de l’emmener aux Etats-Unis. C’est alors qu’Ambruster serre la main de Bill qui, distrait, lâche le fauteuil de la vieille Madame Dunhill qui recommence une course folle vers le vide…

FICHE TECHNIQUE

Réalisateur : Richard Quine
Scénario : Larry Gelbart, Blake Edwards
Auteur : Margery Sharp (Histoire "The Notorious Tenant")
Société de production : Columbia Pictures
Producteur : Fred Kohlmar
Directeur de la photographie : Arthur Arling
Compositeur de la musique : George Dunning
Directeur artistique : Cary Odell
Décorateur : Louis Diage
Costumes : Kim Novak
Monteur : Charles Nelson
Genre : Comédie
Durée : 2h07
Sortie Reprise France : 14 Fevrier 2007
Sortie USA : 26 Juillet 1962

DISTRIBUTION

Kim Novak (Carlye Hardwick)
Jack Lemmon (William Gridley)
Fred Astaire (Franklyn Ambruster)
Lionel Jeffries (l'inspecteur Oliphant)
Estelle Winwood (Madame Dunhill)
Maxwell Reed (Miles Hardwick)
Henry Daniell (le prêtre)
Philippa Bevans (Mrs Brown)
Doris Lloyd (Lady Fallott)
Richard Peel (Dillings)
Carter De Haven Sr. (le vieil homme)
Florence Wyatt (la secrétaire d'Ambruster)
Tom Dillon (l'adjoint du coroner)

ANECDOTES

De Kim Novak à Bianca la souris
L'Inquiétante Dame en noir est l'adaptation d'un récit de Margery Sharp, publié quelques années auaparavant sous forme de feuilleton dans le magazine américain Collier's. Auteur d'autres livres qui inspirèrent le cinéma (citons les adaptations La Folle ingénue de Lubitsch, La Belle imprudente de Jack Conway et Britannia Mews de Jean Negulesco ), cet écrivain britannique est célèbre pour avoir écrit The Rescuers (1959) et Miss Bianca (1961), les livres dont fut tiré le fameux dessin animé Disney Les Aventures de Bernard et Bianca Bernard et Bianca au pays des kangourous.

Kim & Quine
Richard Quine et Kim Novak commencent à travailler ensemble en 1954 à l'occasion de Du plomb pour l'inspecteur. Avec ce film, Quine offre à l'actrice son premier "vrai" rôle au cinéma (elle avait déjà fait une apparition non créditée en temps que modèle dans la comédie musicale The French line). Ils poursuivront leur travail commun en 1960 avec L'Adorable Voisine, Les Liaisons secretes, puis en 1962 avec L'Inquietante Dame en noir dans lequel elle joue une veuve accusée d'avoir tué son mari.

Diamants sur pellicule
Le scénario de L'Inquiétante Dame en noir est co-signé par Blake Edwards. Le réalisateur de The Party et Diamants sur canapé est un fidèle collaborateur de Richard Quine : il a co-écrit les scripts de Rainbow 'Round My Shoulder (1952), Le Joyeux débarquement (1953), Cruisin' Down the River (1953), Le Destin est au tournant (1954) Ma soeur est du tonnerre (1955) et Le Bal des cinglés (1957). Ils ont également travaillé ensemble (le premier à la réalisation, le deuxième à l'écriture) sur le programme télévisé The Mickey Rooney show. Ajoutons que Quine a co-écrit deux films d'Edwards : Bring your smile along (1955) et Rira bien (1956). L'inquiétante dame en noir est donc leur ultime collaboration.

Un tandem du tonnerre
Acteur fétiche de Richard Quine, Jack Lemmon a joué dans six comédies du réalisateur : Ma soeur est du tonnerre, Le Bal des cinglés, L'Adorable Voisine, It Happened to Jane, L'Inquiétante dame en noir et Comment tuer votre femme.

CRITIQUES

Mon avis

L'inquiétante dame en noir est une bonne comédie policière à l'anglaise, charmante, élégante et bien interprétée. Elle souffre néanmoins de quelque longueurs à mi-parcours mais elle se relance bien par la suite pour finir avec une course poursuite dans le plus pur style burlesque, en hommage à Buster Keaton. L'atmopshère est prenante, dans les décors d'un Londres tout empli de brouillard, bien recréé en studio.
Kim Novak est une exquise logeuse dont Jack Lemmon, diplomate fraichement muté à Londres tombe immédiatement amoureux. Tout le suspense du film tourne autour de sa culpabilité : a-t-elle vraiment tué son mari (ce dernier ayant disparu sans laisser de traces ) ? C'est la troisième fois que Jack Lemmon et Kim Novak sont réunis à l'écran après Pffft et l'adorable voisine mais la première fois que se développe entre eux une véritable romance.
Fred Astaire, dans le rôle du chef de Jack Lemmon, réalise une bonne performance, il faut le voir tomber sous le charme de Kim Novak. Plusieurs scènes rendent un hommage appuyé à Hitchcock, notamment "Fenêtre sur cour" avec les voisins regardant par leurs fenêtres, attendant que quelque chose se produise et la course poursuite finale fait à la fois penser à "La mort aux trousses" et à "L'homme qui en savait trop" pour la partie symphonique. Richard Quine preprendra avec moins de succès une scène de poursuite burlesque deux ans après dans "Une vierge sur canapé".

Autres critiques

"Coécrit par Blake Edwards et Larry Gelbart (coscénariste avec Woody Allen du show TV de Sid Caesar), cette comédie policière est bourrée de privates jokes à propos d'Alfred hitchcock, ce qui situe bien son ambition : un mélange d'humour et de suspense, avec une touche d'absurde. Le résultat ne manque pas d'élégance(à l'image de Fred Astaire, diplomate en melon noir et imperméable blanc), mais reste inégal."
Philippe Piazzo. Télérama.

"Une charmante satire des films policiers anglais : il n'y manque même pas le brouillard. Heureusement, il n'enveloppe pas Kim Novak."
Jean Tulard - Guide des films

"Ce n’est pas parce que Londres est une ville constamment embrumée (le célébrissime standard de Gershwin « A foggy day » nous le rappelle d’ailleurs sans cesse), que les Londoniens n’y voient pas clair. La preuve : lorsqu’un coup de feu retentit dans la maison de la trop jolie Carlyl Hardwick, tous les voisins sont à leur fenêtre. Non pas pour porter secours bien sûr, mais pour pouvoir cancaner en toute connaissance de cause. Six mois plus tard, lorsque Bill, jeune attaché d’ambassade envoyé en mission à Londres, se présente chez Carlyl pour louer une pièce de son appartement, les cancans reprennent. Bill apprend ainsi que la très séduisante Carlyl, non contente de lui ravir le cœur, est soupçonnée d’avoir tué son mari... Bien sûr convaincu de son innocence, il va s’acharner à la prouver, envers et contre un patron aussi hypocrite qu’il est diplomate (mais n’est-ce pas un pléonasme ?).
Avec le génie comique de Blake Edwards et le dynamisme virevoltant de Richard Quine aux manettes, L’Inquiétante Dame en noir ne pouvait être qu’une réussite. Les gags mélangent habilement les courses-poursuites, le sadisme du burlesque et la satire volontairement méchante. Ni les Anglais, ni les Américains, que le scénario fait habilement s’affronter à l’aide des pires clichés, ne sortent vraiment grandis de l’aventure : à l’Est de l’Atlantique, on tente tout haut de rester poli tout en disant tout bas les pires ragots ; de l’autre côté, on essaie de rester digne et honorable en toutes circonstances tout en se vautrant lamentablement dans les lieux les plus propices au ridicule. Comme dans les meilleures comédies américaines, le casting est un adjuvant de choix : à commencer par les seconds rôles, de la dame moins sénile que son vieil âge le laissait prévoir, à l’inspecteur loufoque de Scotland Yard, forcément totalement incapable de mener une enquête à bien. Fred Astaire, à soixante ans passés, n’a rien perdu de sa légèreté, mais danse ici sur une partition qui ne lui est pas habituelle : le voir s’affaler dans le trou d’une tombe puis déclarer au fossoyeur qu’il faisait des « essayages » est d’autant plus drôle que ses manières de gentleman ne l’y prédestinaient pas. Quant à Jack Lemmon, est-il encore nécessaire de dire que, n’en déplaise à Billy Wilder, il est véritablement parfait ? La rapidité de ses réactions, l’élasticité de son corps, du cou jusqu’aux jambes, en passant par ses expressions de visage, modifiables à l’envi, conviennent parfaitement à la dynamique souple et au tempo d’enfer de la comédie à l’ancienne.
Mais L’Inquiétante Dame en noir est surtout un festival Kim Novak, l’actrice chérie de Richard Quine, avec qui il tourna quatre films. Chaque partie de son corps est détaillée à l’envi et aucune n’est laissée dans l’ombre des autres, comme si la caméra, à l’exemple de chacun des protagonistes, ne pouvait s’empêcher de rester fixée sur elle, hypnotisée par sa beauté. Tout commence par la nuque - Richard Quine réserve le plus longtemps possible la découverte du visage de l’actrice -, puis la chute des reins dans l’escalier, la poitrine mise en valeur sous des robes moulantes très « sixties », les jambes, et enfin le corps en entier, à peine pudiquement dissimulé dans une baignoire... Richard Quine fait ainsi de la comédienne à la voix suave et au visage mutin une Marilyn de première ordre, ni pâle copie comme Doris Day, ni parodie « gonflée » à la Jayne Mansfield. Il lui laisse champ libre pour assurer sa transformation au long du film, d’abord femme fatale prête à tous les subterfuges afin de laisser le doute sur sa culpabilité (se faire passer pour sa propre bonne, raconter des sornettes ou rencontrer des inconnus dans la brume), puis amoureuse un peu ridicule, paniquée à l’idée de se laisser prendre à ses propres filets.
Kim Novak n’est bien sûr pas tout à fait cette « inquiétante dame en noir » dont parle le titre français, étrange traduction du titre original ("la célèbre propriétaire"). Son innocence est rarement mise en doute. Comme le dit Bill, son amoureux éperdu, elle est beaucoup trop charmante pour être coupable, même si le scénario joue forcément du doute qui titille l’amateur de « films noirs » devant une femme trop belle pour être honnête... L’apparition fantasmagorique de la comédienne toute de blanc vêtue, violemment éclairée, devant son orgue, est un renversement habile des clichés du polar. S’il fallait trouver une raison d’être au titre, ce serait plutôt du côté de cette insidieuse caméra, que Richard Quine introduit partout dans un mouvement tournoyant, cassé par de brusques zooms sur les détails les plus inutiles, comme autant de fausses pistes. Cette caméra qui fouille et fouine dans l’intimité des personnages, telle un espion qui ne peut pas toujours tout voir mais assiste aux gaffes que chacun voudraient oublier au plus vite... Le parallèle entre les voisins de Carlyl qui cherchent à tout connaître de sa vie et cet instrument diabolique qui en connaît (presque) tout est audacieux. A la manière du moins réussi Adorable voisine, Richard Quine nous livre ainsi insidieusement sa vision du cinéma, celle du pouvoir magique de l’image, tout aussi dangereux que fascinant, comme un placard que l’on nous interdirait d’ouvrir, et dont l’ouverture deviendrait notre unique obsession..."
Ophélie Wiel - critikat.com

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Dernière modification le : 29/03/2009 @ 17:31
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