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Kim NOVAK -L' ADORABLE VOISINE (BELL BOOK AND CANDLE)



RESUME

Jil (Kim Novak), comme sa tante Queenie (Elsa Landchester) et son frère Nicky (Jack Lemmon), est une sorcière. Un soir de noël, elle remarque pour la première fois Shep (James Stewart), un éditeur qui habite un appartement au-dessus de la boutique d’art nègre qu’elle possède.
Chez lui, Shep, voulant téléphoner, constate que son appareil ne marche pas. Il descend chez Jil, et lui demande d’utiliser son téléphone. Alors qu’il téléphone, Queenie arrive et invite sa nièce à l’accompagner dans une boîte de nuit, le « Zodiaque ». Shep parti, Queenie confesse que c’est elle qui a dérangé le téléphone de l’éditeur, et qu’elle a par ailleurs lu sa correspondance, apprenant ainsi qu’il allait bientôt se marier. Peu après, elles arrivent au Zodiaque où travaille Nicky. Elles y rencontrent à nouveau Shep et sa fiancée Merle.
Découragée en cette nuit de Noël, Jil déclare à sa tante qu’elle préférerait être humaine plutôt que ce qu’elle est contre son gré. Elle lui confie également être amoureuse de Shep, mais se refuse à employer des sortilèges pour se l’attacher. De retour chez elles, Jil et Nicky échangent des cadeaux. Nicky offre à sa soeur un liquide qui a le don de faire venir les gens lorsqu’on le verse sur leur photo. Jil essaie ce liquide sur une photo de Sydney (Ernie Kovacs), auteur d’un livre sur la sorcellerie, alors à Mexico. Survient Shep, qui annonce à la jeune fille son prochain mariage, et celle-ci, en dépit de ses résolutions, jette un sort à Shep qui tombe éperdument amoureux d’elle, et rompt ses fiançailles avec Merle.
Le lendemain de Noël, répondant à « l’appel » de Jill, Sidney arrive au bureau de Shep et discute avec lui de son prochain livre. Il lui révèle que New-York fourmille de sorciers dont le quartier général est le Zodiaque. Shep n’en croit pas un mot et emmène l’écrivain chez Jil. Sydney y rencontre Nicky qui se propose de collaborer avec lui pour écrire le nouveau livre. Jil et Shep se voient de plus en plus et décident un jour de se marier. Apprenant que son frère va collaborer avec Sydney, Jil lui demande d’abandonner ce projet. Nicky ayant refusé, Jil menace de jeter un sort au livre. Pour se venger, Nicky révèle alors à Shep que sa femme est une sorcière. Horrifié, Shep la quitte et tente sans succès de renouer ses fiançailles avec Merle.
Peu après cependant, à la faveur de circonstances provoquées par Queenie, il rencontre à nouveau Jil et s’aperçoit avec étonnement qu’elle pleure et qu’elle rougit en le voyant, choses qu’une sorcière ne peut pas faire.
Réalisant qu’elle l’aime, et que l’amour l’a transformée, Shep la prend dans ses bras et constate sans aucun doute possible que Jil est maintenant une vraie femme.

FICHE TECHNIQUE

Réalisateur : Richard Quine
Scénario : John Van Druten d'après sa pièce, Daniel Taradash
Producteur : Julian Blaustein
Production : Phoenix Productions Inc.
Montage : Charles Nelson
Photographie : James Wong Howe
Musique : George Duning
Costumes : Jean Louis
Genre : Fantastique
Durée : 1H46
Sortie France : 10 Mars 1959
Sortie USA : 25 Decembre 1958
Sortie Reprise France : 14 Fevrier 2007

DISTRIBUTION

James Stewart (Shepherd Henderson)
Kim Novak (Gillian Holroyd)
Jack Lemmon (Nicky Holroyd)
Ernie Kovacs (Sidney Redlitch)
Hermione Gingold (Bianca de Passe)
Elsa Lanchester (Queenie)
Janice Rule (Merle Kittridge)
Bek Nelson (Tina, la secrétaire d'Henderson)
Howard McNear (Andy White)

ANECDOTES

- Richard Quine signait ici son second film avec Kim Novak, alors sa compagne, après DU PLOMB POUR L'INSPECTEUR (Pushover, 1954) et avant LIAISONS SECRÈTES (Strangers When We Meet, 1960) et L'INQUIETANTE DAME EN NOIR (The Notorious Landlady, 1962).

- James Stewart et Kim Novak, évoluaient dans un New York habilement filmé, le vrai ou sa création en studio. La scène où les amoureux se retrouvent au sommet du Flat Iron, insolite gratte-ciel de Manhattan, est une des plus frappantes.

- Elsa Lanchester (1902-1986), qui incarne l'excentrique tante Queenie, fut l'épouse de Charles Laughton. Elle interpréta le rôle-titre de LA FIANCEE DE FRANKENSTEIN de James Whale (1935) et eut, grâce à son physique étrange et à son sens de la composition, de nombreux rôles secondaires. Quant à Philippe Clay, il chantait (en français) son grand succès, "Le noyé assassiné".

- L'Adorable Voisine est l'adaptation d'une pièce de théâtre de John Van Druten. Cet auteur anglais a aussi écrit, entre autres, I am a camera, une pièce qui fut l'une des sources d'inspiration de la comédie musicale (devenue un film de Bob Fosse) Cabaret. La pièce a été jouée à Broadway en 1950 durant six mois avec dans les rôles principaux Rex Harrison et Lilli Palmer.

- En 1953, David O. Selznick obtient les droits de la pièce Bell book and candle, alors détenus par Irène Mayer Selznick, son ex-femme, qui avait produit le spectacle de Broadway. Il envisage alors de transposer l'histoire à Paris, avec dans le rôle principal sa compagne Jennifer Jones. Mais celle-ci tombe enceinte, ce qui entraîne un report du projet, qui sera relancé quelques années plus tard par la Columbia.

- L'héroïne de Sueurs froides (film Paramount tourné juste avant L'Adorable voisine) devait au départ être Vera Miles, mais celle-ci, enceinte, doit renoncer. Alfred Hitchcock souhaite alors faire appel à Kim Novak, sous contrat avec le studio Columbia. Celui-ci accepte de prêter son actrice, et en échange, James Stewart (sous contrat avec la Paramount) tourne deux films pour la Columbia : L'Adorable voisine et Autopsie d'un meurtre de Preminger). C'est ainsi que fut trouvé l'acteur chargé d'interpréter l'éditeur Sheperd Henderson...

- Patron de la Combia, Harry Cohn, l'homme qui lança Kim Novak au milieu dès années 50, s'éteint pendant le tournage de L'Adorable voisine le 27 février 1958.

- Acteur fétiche de Richard Quine, Jack Lemmon a joué dans six comédies du réalisateur : Ma soeur est du tonnerre, Le Bal des cinglés, L'Adorable Voisine, It Happened to Jane, L'Inquiétante dame en noir et Comment tuer votre femme.

CRITIQUES

Mon avis

Autres critiques

"Délicieuse comédie romantique réalisée par Richard Quine en 1958, L’Adorable Voisine (Bell, Book And Candle) est adapté d’une pièce de John Van Druten. L’histoire abracadabrante a surtout l’avantage d’être servie par les irrésistibles James Stewart et Kim Novak, qui fait une sorcière très convaincante.... Drôle et léger, L’Adorable Voisine bénéficie d’une mise en scène élégante, d’une photo somptueuse (Manhattan sous la neige apparaît réellement comme un endroit magique) et de seconds rôles de qualité dans lesquels on retrouve avec plaisir Jack Lemmon, Elsa Lanchester (qui fut la fameuse fiancée de Frankenstein en 1935) et Ernie Kovacs. Le film fut nominé aux oscars en 1958 pour ses décors et costumes."
Avis de la FNAC.


"Comédie la plus célèbre de Richard Quine, cinéaste trop méconnu qui eut Blake Edwards comme scénariste pour ses premiers films, cette Adorable voisine passe pour être le film qui a donné naissance à Ma sorcière bien aimée, série mythique et délicieuse diffusée en France dans les années 70. Elle rentre dans le cadre de ces comédies à caractère fantastique prenant pour héros de gentils sorciers ou fantômes dont les plus connus sont L’Aventure de Mme Muir de Mankiewicz ou Ma femme est une sorcière de René Clair. Il s’agit ici d’une adaptation d’un succès théâtral de Broadway dont le passage à l’écran devait voir au départ Jennifer Jones interpréter le rôle principal.
Finalement, c’est le couple James Stewart et Kim Novak qui se reforme la même année que Sueurs froides mais dans un film au registre beaucoup plus léger quoique empreint d’une certaine mélancolie. Richard Quine réalise une nouvelle fois un hymne à la beauté de son actrice fétiche, aidé en cela par la somptueuse garde robe que lui a créé le costumier Jean-Louis. Divinement habillée, elle rayonne sur toute la durée du film et son talent n’est pas en reste. Mais ses partenaires ne doivent pas être négligés pour autant : James Stewart égal à lui-même pour son dernier rôle dans une comédie, Jack Lemmon (sorcier un peu immature) et Ernie Kovacs (l’écrivain, soit disant spécialiste de la magie), très drôle tous les deux mais aussi les autres sorcières exubérantes interprétées par les pittoresques Hermione Gingold et Elsa Lanchester.
Ce film, mené sur un tempo assez nonchalant, baigne dans une ambiance feutrée bien rendue par les décors, la musique jazzy de George Duning et la belle photographie de James Wong Howe. Une assez jolie mise en scène, qui réussit à être vraiment superbe lorsque Quine aère la pièce de théâtre par des échappées à l’extérieur de l’appartement : les scènes de déambulations nocturnes dans les rues enneigées ou encore cette scène fabuleuse du premier baiser suivi d’un travelling ascendant, caressant en plan d’ensemble un New-York à l’aube sous la neige, et qui se termine par une vision du couple s’enlaçant en haut d’un building. Et que dire de ce gros plan magnifique sur le visage en larmes de Kim Novak (larmes qu’elle ne pouvait avoir tant qu’elle possédait ses pouvoirs magiques) ? L’un des plus émouvant de l’histoire du cinéma.
Mais alors, pourquoi cette belle et intelligente réflexion sur la valeur du sentiment amoureux nous laisse-t-elle sur notre faim ? Un peu trop sage peut-être. On l’aurait voulu plus drôle, plus romantique, plus émouvante, plus dynamique, plus rythmée. On aurait souhaité un peu plus de l’élégance de Minnelli, de la vigueur de Hawks et du mordant de Wilder. La déception est d’autant plus grande que l’on sent qu’il aurait suffit d’une étincelle pour transformer ce beau film en un chef d’œuvre du genre de La Garçonnière par exemple. Il reste quand même assez de belles choses pour y passer un très bon moment et parmi celles-ci, un numéro musical de Philippe Clay dans la scène de la boîte de nuit.
Deux ans plus tard, le réalisateur retrouvera Kim Novak pour son chef d’œuvre méconnu, un film d’une belle sensibilité mais dans un genre totalement inédit pour lui, le drame de mœurs : ce sera le splendide Liaisons secrètes, drame de l’adultère avec pour partenaire masculin Kirk Douglas dans un de ses rôles les plus émouvants. En attendant, cette Adorable voisine considéré par Tavernier comme l’un des plus beau film des années 50, n’est pas à négliger ne serait-ce que pour tous les amoureux de la pulpeuse Kim Novak."
Jeremy Fox - dvdclassik.com


"Pour beaucoup de stricts amateurs de magie, L’Adorable Voisine peut sembler bien daté. Les "effets spéciaux" n’ont pas grand-chose à voir avec les prouesses techniques d’un Harry Potter. Un peu de fumée bleue ou verte, quelques claquements de doigts, des herbes en tous genres et une potion nauséabonde sont les seuls manifestations de la sorcellerie. Mais c’est aussi dans l’économie de moyens que l’on reconnaît un cinéaste talentueux : comment ne pas être émerveillé par cette jolie scène d’extérieurs, où perdu au milieu de la blancheur de la neige, le frère de Gilian (Jack Lemmon, parfait et hilarant, comme toujours), s’amuse avec un plaisir jouissif à éteindre peu à peu les lumières de la ville ? Comment ne pas être fasciné par la scène du club où les musiciens jouent Stormy weather dans une ambiance maléfique pour effrayer la fiancée de Shepherd, qui craint les orages ? La façon dont évolue le personnage de Gilian, interprétée par l’actrice fétiche de Richard Quine, témoigne de cet attachement au détail qui remplace tout effet spectaculaire : lorsque la jeune femme ensorcelle son voisin, le cinéaste se sert de la voix de velours et du visage fin et long de l’actrice pour les confondre avec ceux de son chat, comme s’ils ne faisaient plus qu’un. L’évolution de Gilian, qui, en tombant amoureuse, perd ses pouvoirs, est ainsi marquée par sa garde-robe, rouge et noir (couleurs généralement symboliques du mal, ou du moins, des forces obscures), puis blanche pour la scène finale : de la sorcière à l’être humain, de la pin-up à la femme au foyer, il n’y aurait donc qu’un pas... Enfin, Richard Quine a la finesse d’esprit de se protéger de tous les sceptiques à venir en utilisant le personnage de James Stewart comme le "bad boy" de l’histoire, celui qui refuse de croire à ce qui n’est pas validé par un raisonnement mathématique, celui qui a perdu ses enthousiasmes d’enfant, celui au fond qui voudrait que la raison puisse connaître le coeur, en dépit de l’adage de Pascal...
Au-delà du déroulement pur du scénario, L’Adorable Voisine aborde un thème passionnant : qu’est-ce que la magie au cinéma ? Le cinéma n’est-il pas déjà lui-même une manifestation de la magie ? Quand James Stewart est ensorcelé par la plantureuse Kim Novak, l’est-il vraiment à ses dépens ? La comparaison avec Sueurs froides, sorti la même année, est à cet égard intéressante, puisque James Stewart y était victime du même amour passionnel et irraisonné, sans qu’il n’y ait aucune (ou presque) intervention du paranormal... On peut ainsi voir dans la façon dont Richard Quine s’attache à montrer les pieds des personnages un symbole de ce qu’est, au fond, la magie de l’amour : Gilian, qui refusait de se chausser comme pour avoir toujours les pieds sur terre, va finir par se laisser abandonner, d’abord en séduisant Shepherd par un look de femme fatale (robe moulante ET talons aiguilles) puis en entrelaçant ses pieds nus avec ceux de l’homme qu’elle aime... Le premier baiser, en haut d’un gratte-ciel, suivi de ce magnifique plan sur le chapeau de Shepherd qui s’envole, est-il véritablement magique ? Ou, plutôt, cette magie n’est-elle pas accessible à tous, initiés à la magie noire ou non-initiés ?
"Je suis simplement humaine", dit Gilian à Shepherd, lorsqu’il lui demande, lors de la traditionnelle réconciliation finale, de cesser de pleurer. Sorcière ou humaine, quelle importance ? Puisque la magie est partout, et surtout, surtout, au cinéma. Une bien belle parabole de la fascination que le septième art exerce depuis plus de cent ans sur ses spectateurs..."
Ophélie Wiel - critikat.com.

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