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Coureur de jupons, sûr de lui, égoïste, vantard, prêt à tout pour réussir, Joey Evans a tous les défauts du séducteur impénitent. Et c’est pour ça qu’elles l’aiment ! Elles…, les chorus girls de la boîte de Mike, là où il a échoué, à San Francisco, et où il tente, avec ses incontestables talents d’animateur et de chanteur, de retrouver le chemin de la « gloire ». Parmi les girls, la blonde Linda ; celle-ci met Joey mal à l’aise : elle est réservée, sérieuse et, en apparence, peu sensible à ses charmes. Au cours d’une soirée, Joey retrouve une ancienne strip-teaseuse, Vera Vanessa, devenue après un riche mariage la respectée Mrs Simpson. Entre ces deux-là, le courant passe plus facilement ; ils sont du même monde. Et bientôt, ils sont amants et associés : Vera apporte l’argent, Joey le talent et une nouvelle boîte va ouvrir, « Chez Joey ». Ce dernier s’est installé, comme chez lui, sur le bateau de la rousse Vera. Mais il a conservé une sympathie toute particulière pour linda. Il lui a même réservé le grand numéro romantique du spectacle de « Chez Joey » ! Cela, Vera ne peut le tolérer ; elle exige que la jeune femme soit congédiée. Joey s’exécute puis comprend qu’il ne sera jamais chez lui puisqu’on n’y veut pas de Linda, celle qu’il aime. A nouveau seul, Joey quitte la boîte de ses rêves, qui n’a jamais ouvert. Linda marche à ses côtés ; ensemble, ils vont monter un merveilleux numéro : Joey et Linda Evans…
FICHE TECHNIQUE
Réalisateur : George Sidney Scénario : Dorothy Kingsley, John O'Hara d'après sa pièce Producteur : Fred Kohlmar Montage : Viola Lawrence, Jerome Thoms Photographie : Harold Lipstein Musique : Richard Rodgers Costumes : Jean Louis (robes) Distribution : Columbia Sortie Reprise France : 23 Aout 2006 Sortie USA : 25 Octobre 1957 Genre : Comédie musicale/Romance Durée : 1h51
DISTRIBUTION
Rita Hayworth (Vera Simpson) Frank Sinatra (Joey Evans) Kim Novak (Linda English) Barbara Nichols (Gladys) Bobby Sherwood (Ned Galvin) Hank Henry (Mike Miggins) Elizabeth Patterson (Mrs. Casey) Robin Morse (Le barman)
ANECDOTES
Créée le soir de Noël 1940 à Broadway, la comédie musicale « Pal Joey » - écrite par John O’Hara d’après ses histoires parues à la fin des années 30 dans le « New Yorker » et signées « Your Pal (copain) Joey » - était interprétée par Gene Kelly dans le rôle-titre mais aussi, perdues dans la figuration, par de futures vedettes d’Hollywood, devant ou derrière la caméra : Van Jonhson et Stanley Donen. Dès 1941, la Columbia en acheta les droits et pensa à Gene Kelly pour incarner Joey mais aussi à James Cagney, voire à Cary Grant ! Après la reprise à Broadway au début des années 50, la Columbia retrouva de l’intérêt pour la pièce et proposa le rôle de Joey à Marlon Brando et celui de Vera à Mae West. Sinatra obtint le rôle en co-produisant le film via Essex Production, société dont il était actionnaire. Pour les chansons, Rita Hayworth était doublée par Jo Ann Greer et Kim Novak par Trudy Erwin.
CRITIQUES
Mon avis
Autres critiques
"George Sidney est un habitué de la comédie musicale bien faite : du Bal des sirènes avec Esther Williams en 1943 à Show boat avec Ava Gardner en 1951, sans oublier Embrasse-moi chérie (1953) ou L’Amour en quatrième vitesse avec Elvis Presley (1964). C’est dire qu’en lui confiant le script de La Blonde ou la rousse, les producteurs de la Columbia n’ont pris aucun risque et ne s’y sont pas trompés. Le technicolor éblouit chaque numéro dansé et met d’autant en évidence la blondeur de l’une, la rousseur de l’autre. La première danse de Rita fait bien évidemment référence au fameux effeuillage de Gilda (analysé sur ce site par Ophélie Wiel) et la belle enlève, lasse, deux gants blancs, rapidement. Le vert, le blanc, le violet sont alors les couleurs étendards qui rendent visibles les états d’âme des protagonistes. Efficacement filmé, La Blonde ou la rousse a aussi l’insigne mérite d’utiliser avec impertinence l’humour pour dévoiler la perfidie de Joey, la solitude de Mrs Simpson et la naïveté de Linda. Jusque dans la présentation d’un chien, symbole de la fidélité, qui ne quitte plus le séducteur notoire qu’est Franck Sinatra. Notons l’incroyable zoom, incroyable parce que "mal fait", seul moment où le film s’échappe et annonce le désir de l’homme, zoom violent sur les yeux de Sinatra dévorant Kim Novak qui est en train de se déshabiller. Ce "mal fait" dans l’impeccable tenue technique est d’une profonde violence sexuelle. Cependant, les shows restent très personnels, Kim Novak d’un côté, Rita Hayworth de l’autre, Franck Sinatra à l’autre bout. Ces trois tempéraments ne se mêlent pas et malgré le luxe déployé, la crédibilité de leur relation en pâtit quelque peu. L’unique scène où les trois vedettes dansent ensemble nous frustre un peu puisqu’elle ne dure que le temps d’un songe." Carole Wrona - critikat.com
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