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Mercredi 24 avril 2024

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Samule Fuller - The Typewriter, the Rifle & the Movie Camera


RESUME
Un documentaire sur Samuel Fuller et son travail, structuré en 3 sections, son travail de journaliste à ses débuts, son expérience de la guerre pendant la Deuxième Guerre Mondiale et son travail de réalisateur. Le grand réalisateur est interviewé par Tim Robbins, complété par les commentaires de Jim Jarmusch, Martin Scorsese et Quentin Tarantino et la présentation de pièces extraites des archives personnelles de Fuller. On peut y voir notamment un extrait de L’inexorable enquête (Scandal Sheet) de Phil Karlson (1952) tiré du roman de Fuller, "The Dark Page".


FICHE TECHNIQUE
Titre français : La machine à écrire, le fusil et le cinéaste
Réalisation : Adam Simon
Production : BFI, Independent Film Channel
Producteurs : Paula Jalfon, Colin MacCabe, Tim Robbins
Photographie : Caroline Champetier
Montage : Bill Diver
Genre : Documentaire
Durée : 55 mn

Avec :

Samuel Fuller (lui-même)
Tim Robbins (lui-même)
Jim Jarmusch (lui-même)
Martin Scorsese (lui-même)
et Quentin Tarantino (lui-même)

FLORILEGE DES PENSEES DE FULLER

"Quand tu écris un scénario, si la première scène ne te fait pas bander, balance tout à la poubelle."

"Selon Gene Fowler, celui qu’on interviewe n’a pas deux visages, ou deux facettes : il en a trois. Le troisième visage, on ne le découvre jamais. On peut l’appeler « la maîtresse ». On a tous une maîtresse dans la tête. Tous ! Maman et Papa ne sauront jamais ce que pense leur fiston, jamais, jusqu’à la mort. Personne ne saura jamais. Même si on est marié depuis 90 ans, l’autre ne saura jamais. Ca s’appelle le troisième visage. C’est une maîtresse, un secret."

"Tous mes films de guerre vous entraînent sur le front. Ils vous montrent ce que font les soldats, et comment ils tuent. Comment ils se débrouillent pour laisser les autres se faire tuer. C’est la caméra qui vous fait découvrir ces personnages."

"Je vous parle du cinéma tel qu’il était autrefois. On voyait des tas de choses. Les cinéastes étaient de vrais joueurs. Ils pariaient tout le temps sur de nouveaux acteurs. Et l’acteur qui devenait une star mondiale divertissait le public, mais lui apportait aussi de vraies émotions. Tout cela n’existe plus, parce que les joueurs ont disparu."

"Nul homme ne doit empêcher quiconque de gagner sa vie. Quiconque ne gagne pas sa vie doit se voir offrir une chance d’agir" (Fuller citant Karl Marx)

Questions/réponses:

- Héros ?
- Je n’y crois pas
- Lâches ?
- Je n’y crois pas

- Fascistes ?
- Ennemis de l’humanité.
- Communistes ?
- Ennemis de l’humanité.
- Démocrates ?
- L’humanité

- Qu’est-ce qui fait un bon film ?
- l’histoire
- et une bonne histoire ?
- une histoire


CRITIQUES

Mon avis

Formidable documentaire et témoignage inestimable sur le génie de raconteur d'histoires qu'est Fuller, ce film nous le montre encore en forme, pourtant peu de temps avant sa mort, moins de deux ans après. On retient plus ses quelques trop brèves interventions toujours drôles et passionnantes que les témoignages pourtant admiratifs de cinéastes aussi estimables que Martin Scorcese, Quentin Tarantino, Jim Jarmusch. Qui mieux que Samuel Fuller en personne parlant de lui et nous livrant quelques souvenirs et pensées peut nous faire partager ses passions, sa vision de cinéaste forgée par ses jeunes années passées en tant que jeune journaliste puis en tant que soldat de l' infanterie américaine pendant la seconde guerre mondiale.
De simple grouillot de rédaction (copy boy), il est vite devenu un grand reporter. A 17 ans, il entre au New York Evening Graphic comme chroniqueur judiciaire et dessinateur politique. Il a travaillé pour les plus grands journaux dans les années 20 et 30. Ca lui a donné de l’assurance et une méthode pour saisir le vif du sujet et savoir être accrocheur.
Puis, au début de la seconde guerre, il s'engage comme soldat dans la première divison d'infanterie (La Big Red One). L’âge moyen des soldats de sa division est de 19 ans, il a 31 ans. Il trimballe son fusil sur le front pendant trois ans, de L’ Afrique du Nord jusqu’ à la Sicile et l’ Italie, des plages ensanglantées de Normandie jusqu'au camp de la mort de Falkeneau.
Ce n'est que tardivement, à l'âge de 36 ans qu'il fera son premier film "J'ai tué Jesse James" que Scorcese raconte avoir vu alors qu'il n'avait que 6 ans à l'époque.
Tarantino explique bien comment Fuller a pu oeuvré avec tant de liberté au sein même des grands studios hollywoodiens (il fit 7 films pour la Fox et Zanuck) : "si on fait un film rentable, alors on dispose d’une vraie liberté commerciale". Fuller n' a jamais disposé de gros budgets mais cela a stimulé son imagination, et il n' a jamais fait perdre d'argent au studio.
Après "Au-delà de la gloire" qui fut coupé à 40 % et l'échec de "Dressé pour tuer" qui ne fut même pas distribué aux Etats Unis, Fuller se retira en France, à Paris au début des années 80. Il fit encore seulement deux films mais il n'a jamais arrêté d'imaginer des sujets de films et de nouvelles histoires. Ainsi, on le voit raconter avec quel talent à Tim Robbins l'adaptation de la vie de Balzac qu'il a toujours projeté de réaliser. Et là on peut mesurer l'ampleur de son génie cinématographique par rapport au plus commun des réalisateurs, qui à la manière de Josée Dayan, ne poura jamais nous offrir une vision aussi originale que la sienne sur l'écrivain Balzac qu'il considère comme le plus malhonnête des écrivains intègres. Voici le dialogue qu'il imagine quand Balzac et Dumas se rencontrent dans un théâtre parisien et ce que chacun pense de l'autre dès qu'il a le dos tourné :
Balzac : « Quel salopard ! quelle ordure ! Si seulement je pouvais gagner autant d'argent que lui ! »
Dumas : « Salopard ! Si seulement je pouvais écrire comme lui ! ».
Pour tout non inité au cinéma de Fuller, ce documentaire est à ne pas manquer et donne envie de voir tous ses films. Attention, la version offerte en bonus du coffret DVD regroupant "The naked kiss" et "Shock Corrdor" est amputée de la moitié, on ne comprend pas pourquoi et cela gache un peu le plaisir. Par rapport à la version de 55 minutes, les passages de Fuller sont présevés mais il manque pas mal de témoignages, d'anecdotes (notamment sur la raison du personnage de Griff qui revient dans plusieurs de ses films) et d' extraits de ces films.

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Dernière modification le : 02/01/2018 @ 00:17
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