« Un film, c’est comme un champ de bataille : l’amour, la haine, l’action, la violence et la mort ; en un seul mot, c’est l’émotion » (Fuller dans Pierrot le fou de Jean-Luc Godard)
- Martin Scorcese : "Certains disent que si l’on n’aime pas les Rolling Stones, on n’aime pas le rock’n roll. De la même façon, je crois que si l’on n’aime pas les films de Sam Fuller, on n’aime pas le cinéma."
- Martin Scorcese : "Les films de Sam avaient une force, une urgence qui pulvérisaient tous les clichés, du racisme au nazisme, de l'horreur de la guerre à la brutalité du journalisme. Dans ses films domine toujours le besoin d'atteindre, aussi rapidement et complètement que possible, la vérité. Son oeuvre m'a toujours stupéfait par sa violence émotive." M.S. dans Mes plaisirs de cinéphile, Édition Cahiers du cinéma, 1998
- François Truffaut "Je sors toujours d’un film de Samuel Fuller admiratif et jaloux car j’aime recevoir des leçons de cinéma."
- Louis SKORECKI Contrairement à ce qu'on croit (et à ce que ses films laissent entendre), le cinéma de Samuel Fuller est tout sauf exotique. Il a parcouru le monde en guerre (comme soldat), le monde en mots (comme journaliste), pour finir par parcourir ce monde avec sa caméra. Mais dès qu'il a filmé, c'est la violence et la mort, la médiocrité, les sentiments excessifs (le désir, l'amour, la trahison), qui se sont imposés à lui, au-delà de tous les exotismes qui lui servaient de décor ou de papier peint. Le Japon, la Chine, la Corée, l'Allemagne de Beethoven, autant de prétextes à filmer l'homme dans sa souffrance, sa démesure.
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Dernière modification le : 19/01/2012 @ 22:43
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