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Samuel FULLER - LE BARON DE L'ARIZONA



RESUME
Petit résumé
Le gouvernement des États-Unis reconnaît les concessions de terre accordées quand l'Ouest était régi selon les lois espagnoles. Ceci inspire James Reavis d'élaborer un plan basé sur une évidence historique qui fait d'une enfant abandonnée la baronne de l'Arizona. Reavis épouse la fille et fait valoir sa réclamation de posséder le territoire entier de l'Arizona. La réclamation était qu' à ses ancêtres, la famille fictive de Peralta originaire de l'Espagne et du Mexique, ont été données les terres du territoire par la couronne d'Espagne, comme reconnaissance pour services rendus. Cela a pris presque une décennie de recherche soigneuse pour découvrir la contrefaçon employée par Reavis (les encres qu'il a employées sur de vieux documents n'ont pas été faites comme elles devraient avoir été au 18ème siècle). Des images des Peraltas (qui n'ont jamais existé) se sont avérées avoir été achetées au Mexique. Au lieu d'installer sa baronnie sur la carte nord-américaine, Reavis est allé en prison.

Grand résumé
Le 14 février 1912, l'Arizona est devenu l'un des États d'Amérique. Le gouverneur Taft et quelques-uns de ses proches sont réunis. John Griff, expert en faux et auteur d'un ouvrage qui fait autorité sur le sujet, raconte l'aventure d'un des plus étranges amoureux de l'Arizona, James Addison Reavis, qui s'était baptisé lui-même « Le Baron de l'Arizona ». Il travaillait au cadastre de Santa Fé. Il savait que le gouvernement reconnaissait les prétentions des héritiers de territoires espagnols à posséder leurs biens : « Le gouvernement américain est très honnête », faisait-il remarquer. Il avait bâti un plan surprenant et insensé pour devenir propriétaire de tout l'Arizona. A Phœnix, en 1872, il avait contacté Pepito Alvarez, le père adoptif d'une fillette et l'avait persuadé que celle-ci était en réalité Sofia de Peralata, descendante de Miguel de Peralta (personnage qu'il avait fabriqué de toute pièces), auquel le roi d'Espagne avit donné en 1748 des territoires considérables. Reavis fait élever l'enfant comme la future baronne qu'elle doit être et lui donne une gouvernante. Il grave sur une pierre le témoignage de legs du roi. Mais le plus difficile reste à faire. Il se rend dans un monastère en Espagne. Il fait pendant trois ans son noviciat dans le couvent afin de pouvoir un jour pénétrer dans la bibliothèque et « falsifier » (grâce au livre de Griff il est devenu expert en la matière) le recueil des donations officielles de Ferdinand VI. Il apprend alors avec effarement qu'un deuxième exemplaire du recueil se trouve chez un marquis, secrétaire du roi à Madrid. Se croyant découvert par la police, Reavis fuit en carriole et a un accident. Il est recueilli et soigné par des gitans dont le chef, une femme, tombe plus ou moins amoureux de lui. Elle veut qu'il se sauve avec elle. Il la persuade de cambrioler la propriété du marquis. Lors d'une fête qu'il donne et pendant que Rita, la gitane, lit dans les lignes de la main de la marquise, Reavis falsifie le second registre. Il épouse ensuite sa protégée, Sofia, à Paris. Depuis l'enfance, l'amour et la reconnaissance se mêlent dans les sentiments qu'elle éprouve vis-à-vis de son bienfaiteur. A Phœnix où il arrive en grande pompe avec son épouse, le Baron de l'Arizona fait valoir ses droits. A Washington où règne la stupéfaction, Griff est engagé pour enquêter. Le directeur d'une compagnie de chemin de fer achète cinquante mille dollars à Reavis le droit de traverser son territoire. Un journaliste travaillant pour Pulitzer l'appellera « l'homme qui a changé la géographie ». De nombreux mineurs doivent racheter leurs biens. Mais l'un d'entre eux, Lansing, ne l'entend pas de cette oreille. Il jette une bombe dans la propriété de Reavis et mène la révolte. Un représentant du ministère de l'Intérieur vient proposer vingt-cinq millions de dollars à Reavis pour ses terres, mais il refuse. Un procès a lieu. Griff et le gouvernement sont incapables d'apporter la preuve concrète des falsifications de Reavis. Pepito, effrayé par le tour que prennent les événements, avoue à Reavis qu'il connaissait les parents de Sofia mais qu'il s'est tu afin qu'elle bénéficie du fabuleux héritage. Reavis décide alors de dire la vérité à Griff. Celui-ci venait de découvrir une preuve tangible de sa culpabilité : l'encre utilisée pour falsifier le livre du monastère n'était pas de même composition que l'originale. La foule s'empare de Reavis et veut le lyncher. La corde au cou, il affirme en hurlant que, si on le pend, on ne pourra jamais prouver tout à fait que l'Arizona ne lui appartient pas. Il fait six ans de prison. A sa sortie, sa femme l'attend.


FICHE TECHNIQUE
Réalisateur : Samuel Fuller
Scénario : Samule Fuller, Homer Croy (histoire, non crédité)
Producteurs : Carl K. Hittleman , Robert L. Lippert (producteur exécutif non crédité)
Musique originale : Paul Dunlap
Image : James Wong Howe
Montage : Arthur Hilton
Genre : Drame / Histoire / Western
Durée : 1H37
Tournage : octobre 1949 - novembre 1949 à Corriganville, Ray Corrigan Ranch, Simi Valley, (California, USA) et Florence, (Arizona, USA)
Sortie USA : 4 mars 1950

DISTRIBUTION
Vincent Price (James Addison 'The Baron' Reavis, aka Brother Anthony)
Ellen Drew (Sofia 'The Baroness' de Peralta-Reavis)
Vladimir Sokoloff (Pepito Alvarez)
Beulah Bondi (Loma Morales)
Reed Hadley (John Griff)
Robert Barrat (Juge Adams)
Robin Short (Tom Lansing)
Tina Pine (Rita, la danseuse Gypsy)
Karen Kester (Sofia enfant)
Margia Dean (Marquise de Santella)
Jonathan Hale (Gouverneur)
Edward Keane (le géomètre Miller)
Barbara Woodell (Carry Lansing)
I. Stanford Jolley (Mr. Richardson, Secretaire de l'intérieur)
Fred Kohler Jr. (Demmings)

AUTOUR DU FILM

- Le film fut tourné en 15 jours.

- James Addison Reavis (1843-1914) a vraiment existé et comme dépeint dans le film, s'est rendu coupable d'avoir essayer de voler la majeure partie de l'Arizona en forgeant des documents de concession de terre. Il a payé une amende de $5.000 et a passé deux ans en prison.

- James Addison Reavis (1843-1914) était un vétéran obscur de la guerre civile américaine (du côté perdant) qui s’est rendu dans l’Ouest au moment où les blancs s’établissaient dans cette région, chassant les Amérindiens et les métis. Des milliers d'acres étaient ainsi disponibles pour les citoyens des États-Unis, mais le gouvernement des États-Unis – selon les termes du Traité de Guadalupe Hidalgo - était déterminé à honorer les possessions existantes des colons espagnols qui étaient arrivés pendant la période des conquistadors. Quand Reavis a appris ceci, il ourdit une des supercheries les plus audacieuses dans l'histoire de l'immobilier : il a littéralement volé le territoire entier de l'Arizona.
Il vola ainsi des vieux parchemins des 16 et 17 ème siècle et repoduisit les encres de cette période là. Il établit des documents de possession de milliers d’acre au nom de Miguel de Peralta, noble espagnol fictif.

Reavis a ingénieusement inséré des documents faux dans des archives légitimes. Parmi ses autres manoeuvres, il a voyagé en Espagne et a passé beaucoup de temps dans un monastère, où il a inséré ses faux documents dans des livres antiques. Il a inventé des antécédents familiaux entiers pour la famille des Peralta, disséminant des documents faux dans des endroits appropriés en Arizona, Mexique et Espagne… gravant même un message (en apparence écrit par l'expédition des Peralta) sur un rocher dans le désert à distance de l'Arizona, sachant que d'autres personne par la suite le « découvriraient ».

- Samuel Fuller sur le film :
"C'est une histoire vraie. Je voulais montrer comment un escroc a réussi à mettre en échec Oncle Sam. J'aime bien ce film. Comme le précédent, il est pour moi un agréable cauchemar, bien que sa mise en scène soit encore hésitante, terre à terre. A la fin, le héros épouse une femme à demi indienne. Je n'ai pas voulu mettre l'accent sur ce thème, mais juste montrer les préjugés des gens qui acceptent de coucher avec une fille d'une race différente, mais refusent d'être vus avec elle. Pour l'héroine à cette époque, être à demi indienne était terrible, ce qu'il y avait de plus bas dans l'échelle sociale. Dans mon film, les paysans réagissent très brutalement et veulent lyncher le baron ; ils vivaient dans la violence et la haine. Presque tous avaient obtenu leurs terres de manière illégale et les défendaient de cette manière."

CRITIQUES

Mon avis
Western particulier, comme toujours chez Fuller, qui raconte une histoire fascinante, étonnante, d’autant plus remarquable qu’elle est authentique.
C’est l’histoire d’une personne qui essaie de faire sa place dans la société et qui pour cela emploie des moyens frauduleux et monte une supercherie dans laquelle il s'investit pendant plusieurs années pour la rendre parfaite. Son but est de s'approprier, rien que çà, l'Arizona, toutes ses terres et ses richesses en fabriquant de faux titres de propriété, irréfutables par le gouvernement et en inventant une fictive lignée de nobles espagnols les Peralta dont il épouse l'héritière, tout aussi fictive, il s'agit d'une jeune métis orpheline qu'il modèle et éduque pour la rendre crédible. Sa supercherie est comme une obsession, une fois arrivé à ses fins, il est l'objet de protestations violentes de la part des paysans et fermiers qui revendiquent la possession de leurs terres. Le gouvernement lui proposera même une forte somme pour renoncer à ses titres. Il la refusera et sera mis en procès par le gouvernement, qui aura bien du mal à apporter la preuve de son escroquerie et que les documents, actes de propriété sont des faux. Comme la plupart des personnages Fulleriens, Reavis subira une évolution à la fin du film et finira par s'accuser lui-même, sa femme lui ayant ouvert les yeux par l'immense amour qu'elle lui porte que l'essentiel à son bonheur était sous ses yeux et qu'il ne le voyait pas, victime de lui-même et de sa soif de reconnaissance et de pouvoir.
Vincent Price, qui se spécialisera dans les films d'horreur, est très bon dans un rôle inhabituel et habite bien son personnage, notamment dans la scène très forte, où il est prêt d'être lynché par les paysans et où il crie qu'il vaut mieux le laisser vivant pour qu'il puisse apporter la preuve de l'escroquerie qu'il a mis au point, sinon ils ne pourront pas récupérer leurs terres.
Les effets de mise en scène sont moins présents que dans les films suivants de Fuller, mais l'histoire suffisamment puissante par elle-même suffit à nous captiver de bout en bout.

Autres critiques

"Deuxième film de Fuller, et toujours pour le producteur Lippert de la « Poverty Row » (le coin des studios pauvres à Hollywood). Mais cette fois, Fuller dispose de quinze jours de tournage, soit cinq de plus que pour J'ai tué Jesse James, et de la prestigieuse collaboration du photographe James Wong Howe qui a tenu à faire le film. C'est encore un western, mais l'originalité du sujet, basé sur un personnage réel, et la liberté de Fuller par rapport au genre sont encore cent fois plus flagrantes que dans Jesse. James Addison Reavis est l'une des créatures les plus étonnantes qui aient stimulé l'imagination de Fuller. (Il inventera notamment le rôle de Griff et les épisodes espagnols.) Voleur grandiose, son ambition démesurée, son orgueil, sa volonté de puissance, sa fantaisie, sa folie, parfois sa violence (dont Fuller note quelques éclats cinglants, par exemple dans la scène où il frappe les deux hommes venus lui extorquer une confession), céderont finalement le pas devant l'amour. A ce propos, une réplique est restée célèbre. Griff demande à Reavis pourquoi il a fini par avouer. Il répond : « Je suis tombé amoureux de ma femme. » Si Le baron de l'Arizona est le film de Fuller qui finit le mieux, son dénouement est loin d'être conventionnel ou artificiel. Aimant la femme qu'il a inventée, suscitée, élevée, façonnée, Reavis reste fidèle à lui-même et à sa propre création. Des atmosphères nocturnes et pluvieuses traversées par la lumière des torches ou par la fièvre d'un rêve fou, une grande mobilité de caméra, une ironie savoureuse (qui fait parfois penser à celle de Sirk dans A Scandal in Paris), l'expérience quasi monstrueuse mais si humaine d'un personnage qui va jusqu'aux limites de lui-même et de ses désirs : tels sont les éléments que Fuller a mis en œuvre pour nous convaincre que cette histoire extraordinaire méritait d'être contée. Bien que bénéficiant d'une photo assez travaillée, le style du film est encore relativement sec (ce n'est pas un défaut) comme celui de J'ai tué Jesse James et sans doute pour la même raison : la modicité du budget. Le film n'a pas la démesure baroque, les fulgurances qu'on connaîtra plus tard à Fuller. C'est le style d'un reporter qui raconte plus que celui d'un poète qui délire ; ce qui valait peut-être mieux pour rendre crédible cette ahurissante intrigue. Tout marginal qu'il est, Fuller obéit dans ce film à la grande règle que se sont imposée à un moment ou à un autre de leur carrière les artistes d'Hollywood : quand les moyens manquent ou sont maigres, on y remédie par la profusion des péripéties, la richesse des personnages, des atmosphères et des détails, par une invention sans limite et sans frein. Aux cinéastes ou apprentis cinéastes qui pleurent parfois sur leur pénurie, on ne peut que conseiller de regarder attentivement ce film : il n'y a pas de meilleure école!"
Jacques Lourcelles - Dictionnaire du cinéma.

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Dernière modification le : 10/06/2007 @ 19:29
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