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Lundi 7 avril 2025

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Samuel FULLER - BAIONNETTE AU CANON (FIXED BAYONETS)



RESUME
Sur le front coréen, en 1950, la pression des armées communistes est telle que l'état-major américain doit, en certains endroits, décider le retrait de ses forces. C'est le cas de la division du général Allen, 15 000 hommes qui doivent " décrocher " sans que l'ennemi s'en aperçoive. Pour que Chinois et Nord-Coréens ne sachent rien de ce repli stratégique qu'ils pourraient mettre à profit pour attaquer en force, une compagnie de quarante-huit hommes, commandée par le lieutenant Gibbs, est désignée pour tenir le front et donner à l'adversaire l'impression que toute la division est encore là. Cette arrière-garde prend position dans les escarpements enneigés qui dominent la route où peuvent s'engouffrer les chars ennemis. Des postes avancés sont camouflés dans la neige, les accès soigneusement minés et le gros de la petite troupe trouve un abri dans une caverne creusée dans le roc. Et la vie s'organise, dans le froid et l'humidité. Le feu adverse n'est pas le seul danger : il faut veiller à ne pas laisser ses pieds geler, déjouer les incursions nocturnes de soldats ennemis, connaître à fond l'emplacement de chaque mine.
Le caporal Denno n'a jamais tué et se croit incapable de commander. Aussi voit-il avec angoisse succomber l'un après l'autre ses supérieurs hiérarchiques : le lieutenant Gibbs, les sergents Lonergan et Rock. Son tour enfin venu de prendre la tête des survivants, il puisera en lui-même l'énergie nécessaire pour exercer son métier de soldat : tuer, commander et remplir la mission fixée.

FICHE TECHNIQUE
Réalisateur : Samuel Fuller
Scénario : Samuel Fuller d'après le roman de John Brophy
Musique : Roy Webb
Directeur de la Photographie : Lucien Ballard
Montage : Nick DeMaggio
Production, distribution : 20th Century-Fox
Durée : 92 minutes


DISTRIBUTION
Richard Basehart (Caporal. Denno)
Gene Evans (Sergent. Rock)
Michael O'Shea (Sgt. Lonergan)
Richard Hylton (Wheeler)
Craig Hill (Lt. Gibbs)
Skip Homeier (Whitey)
Henry Kulky (Vogl)
Richard Monahan (Walowicz)
Paul Richards (Ramirez)
Tony Kent (Mainotes)
Don Orlando (Borcellino)
Patrick Fitzgibbon (Paddy)
Neyle Morrow (Medic)
George Wesley (Grif)
Mel Pogue (Bulcheck)
George Conrad (Zablocki)
David Wolfson (Bigmouth)
William Thourlby (Husky Doggie) (as Buddy Thorpe)
Al Nego (Lean Doggie) (as Al Negbo)
Wyott Ordung (Fitz)
Pat Hogan (Jonesy)
John Doucette (Colonel at headquarters)
James Dean (Un soldat)

AUTOUR DU FILM
Il s'agit du premier film de James Dean, qui joue là un soldat américain. Mais le nom du débutant n'apparaît au générique.

Si Hollywood n'aborda qu'avec répugnance la guerre du Vietnam, d'assez nombreux films y furent, en revanche, réalisés pendant la guerre de Corée. Samuel Fuller, avant celui-ci, avait signé l'année précédente J'AI VÉCU L'ENFER DE CORÉE (The Steel Helmet) interprété par Gene Evans et Robert Hutton. Fuller est le véritable et seul auteur du scénario qui n'a que de lointains rapports avec le livre de J. Brophy, " The immortal sergeant ", que Darryl Zanuck, le patron de la Fox, tint à voir figurer au générique.

" J'avais une formidable machine à faire de la glace. Sur le décor, je fis d'abord répéter les acteurs et les cascadeurs. Puis, lorsque je les sentis prêts, je leur dis : "Quittez le plateau, prenez l'air, détendez-vous". Alors, je commandai : "Glacez tout ! " La machine se mit bruyamment en marche et tout le décor fut recouvert de glace. Je dis aux acteurs de revenir. Imaginez leur surprise ! Les chutes, ils ne les jouaient pas. Leur panique n'était pas feinte, mais réelle. Ils glissaient dans tous les coins, savaient qu'i allait y avoir des explosions ici et là et voulaient à tout prix les éviter". (S. Fuller, entretien publié dans " The Director's Event ", The New American Library).

CRITIQUES

Autres critiques

"Avec « Baïonnette au canon », Fuller se concentre sur la forme, aidé en cela par un tournage en studio où il accentue le climat de claustrophobie qui surplombe la mission de ce bataillon traqué par un ennemi en surnombre, jusqu’à se terrer. Longtemps connu pour être l’un des premiers films où apparaît James Dean (celui-ci n’a qu’une réplique à son actif, et bien malin celui qui le reconnaîtra, emmitouflé sous son uniforme hivernal), « Baïonnette au canon » a indiscutablement inspiré d’autres films de guerre arguant beaucoup plus ouvertement de leurs prétentions formelles, notamment « Full Metal Jacket » de Stanley Kubrick."
Julien Welter - Arte

"Tourné la même année que Sergent Zack (The Steel Helmet, 1951) et situé également pendant la guerre de Corée, Baïonnette au canon est un de ses films au pragmatisme abrupt ; une œuvre qui regarde droit et sans faillir la réalité de la guerre, au travers d'un peloton de quelques hommes chargés de défendre une position tout en devant se faire passer pour un régiment entier. Plutôt qu'une guerre spectacle ou la bravoure des hommes, Fuller préfère filmer leur quotidien, leurs gestes, leurs méthodes de survie en terrain hostile : comment lutter contre le froid ou troquer des chaussettes sèches, par exemple. Il s'agit d'apprendre et de voir des choses concrètes. Ainsi le film ne cesse de se concentrer par des cadrages denses, Fuller multipliant les plans serrés sur des visages souvent silencieux pour mieux faire diverger son film aux frontières d'un huis clos réaliste. Mais un peloton, ça bavarde aussi, beaucoup, moins pour parler du pays que pour commenter le présent, l'ici et maintenant. Baïonnette au canon est proche d'un reportage, de ce journalisme que Fuller a toujours décliné en cinéma.
Baïonnette au canon n'a ni héros ou acteur principal. Le cinéaste filme un groupe, ce qui lui permet de se focaliser ponctuellement sur un personnage, parmi d'autres, et de le confronter à un dilemme moral et émotionnel renvoyant le film à une réflexion sur l'autorité. En situant ce conflit individuel dans l'action, Fuller montre le comment plutôt que le pourquoi du commandement. Il fait de l'autorité une nécessité de terrain n'ayant pas besoin de justification morale. Il faut agir, prendre des décisions, sauver les siens, sa peau, éliminer l'ennemi, trouver des stratégies. Accepter de faire autorité, c'est admettre en sa propre conscience un possible droit de vie et de mort n'ayant pas d'autre raison que d'une réaction causale arbitraire. Il faut penser froidement, sans état d'âme, regarder la mort dans les yeux. Sans sentimentalisme ni patriotisme, Fuller montre que commander un peloton c'est d'abord céder à l'action, être dans le présent, se défaire de ses convictions. La guerre relève moins chez lui du débat philosophique que d'une relation concrète aux événements et au réel. Il propose une réflexion globale sur un sujet à partir d'une représentation de l'expérience en action. En cela réside toute la force de son cinéma."
Jérôme Dittmar - Fluctuat.net


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Fixed bayonnets 2/3
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Dernière modification le : 21/01/2012 @ 10:57
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