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Samuel FULLER - J'AI TUÉ JESSE JAMES (I SHOT JESSE JAMES)



RESUME
Bob Ford, qui fait partie du gang de Jesse James, est blessé au cours d'un hold-up manqué. Sous un faux nom, Jesse se réfugie dans le Missouri avec sa femme et ses enfants. Avec Bob, il met au point un nouveau coup, malgré l'opposition de son épouse. Bob est fiancé à Cynthy Waters, une chanteuse qui voudrait l'épouser et le supplie de changer de vie. Quand l'amnistie est promise à quiconque livrera Jesse, Bob lui tire une balle dans le dos alors que le bandit raccrochait un tableau. Il se rend, est condamné à être pendu, mais obtient la grâce du gouverneur, et empoche 500 dollars alors qu'il en espérait 10 000. Avec cette somme, il veut acheter une bague à Cynthy, qui le repousse d'autant qu'il dit avoir tué pour elle. Bob se retourne contre John Kelley, un mineur attiré par la jeune femme qui, pour lui faire plaisir, accepte de passer pour un lâche en prenant la fuite.
Contacté par le directeur d'une troupe de théâtre, Bob joue un spectacle reconstituant l'assassinat de Jesse. Après une représentation, il oblige un joueur de guitare à terminer une chanson le traitant de lâche. Il laisse aussi la vie sauve à un adolescent qui voulait le tuer.
Devenu l'homme à abattre, Bob part au Colorado où des mines d'argent viennent d'être découvertes. À Creed, où les hôtels sont complets, le hasard veut qu'il partage la même chambre que John Kelley, sollicité pour le poste de marshall. Il désarme un bandit s'apprêtant à tirer dans le dos de Kelley qui, lui-même, a pris la défense de Soapy, un vieux chercheur d'or qui a découvert un filon. Peu après, Bob abat froidement ce dernier. Devenu riche, il fait venir Cynthy dans l'espoir de l'épouser enfin. Mais la jeune femme, par peur de sa réaction, n'ose pas lui dire qu'elle ne l'aime pas.
Frank, le frère de Jesse, a été relâché. Il veut d'abord tuer Bob mais savoure sa vengeance en lui annonçant que Cynthy lui préfère Kelley. Entre-temps, celui-ci a été nommé marshall. Le duel est inévitable. Kelley provoque Bob en lui tournant le dos. Il est blessé à l'épaule. Bob s'effondre et avant de mourir, déclare à Cynthy regretter le meurtre de Jesse.

FICHE TECHNIQUE
Réalisation et scénario : Samuel FULLER (1948)
D'après un article de : Homer CROY
Directeur de la photographie : Ernest MILLER
Musique : Albert GLASSER
Production : Robert L LIPPERT, Carl K HITTLEMAN - Lippert Prod
Genre : Western
Durée : 81 minutes

DISTRIBUTION
Preston FOSTER (John Kelley)
Barbara BRITTON (Cynthy Waters)
John IRELAND (Bob Ford)
Reed HADLEY (Jesse James)
J Edward BROMBERG (Harry Kane)
Victor KILLIAN (Soapy)
Tom NOONAN (Charles Ford)
Barbara WOODELL (Zee James)
Tom TYLER (Frank James)


AUTOUR DU FILM

-Demeuré inédit en France jusqu'au 2 juin 1976, J'AI TUÉ JESSE JAMES est tout à la fois le premier film et le premier western de Samuel Fuller, qui reviendra trois fois au genre : en 1950 avec THE BARON OF ARIZONA, également produit par Robert Lippert, puis en 1957 avec LE JUGEMENT DES FLÈCHES (Run of the Arrow) et QUARANTE TUEURS (Forty Guns).

- Contrairement à la plupart des westerns consacrés à Jesse James, il s'attache à son assassin Bob Ford, qu'une ballade de l'époque rapportée ici, traitait d'« abominable petit lâche ». « J'ai voulu - déclara Samuel Fuller - faire le portrait d'un assassin. Je me suis toujours demandé ce qui poussait un homme à tuer son semblable ».
Deux ans plus tard, Reed Hadley, qui joue ici le célèbre bandit, incarna Frank James dans THE RETURN OF JESSE JAMES d'Arthur Hilton, où figurait également John Ireland. Il fut ainsi le seul acteur à jouer les deux frères.
Quant à Tom Tyler, il avait incarné Frank James dans LA VILLE DES SANS LOI (Badman's Territory, 1946) de Tim Whelan avant de l'être une troisième fois dans PLUS FORT QUE LA LOI (Best ot Badmen, 1951) de William D. Russell

CRITIQUES

Mon avis

Autres critiques

"Décidément, cet anar de Samuel Fuller, auteur de chacun de ses scénarios, échappe à toute classification. Ce film, son premier, en est l'exemple frappant. Car la morale de ce drôle de western est incarnée par de magnifiques personnages secondaires : une femme et un homme non armé. Et, pour mieux donner de la violence et de ses conséquences une image désolante, le héros est un Judas. Bob Ford, donc, a « tué Jesse James ». Il était son complice, son ami, Jesse lui avait même sauvé la vie ; et pourtant, il l'a abattu. Dans le dos. Un geste infâme mû par un noble motif : gagner sa liberté et épouser une femme. Mais qui voudrait se marier avec un assassin taraudé par sa propre lâcheté ?
Fuller use des conventions du western à des fins totalement personnelles. Le saloon devient le théâtre d'humiliations où la violence est au poing, au coeur, mais rarement au colt. La ruée vers les mines d'argent n'est pas vénale, mais une illusion amoureuse dont Bob se berce, incapable de réaliser qu'il a tué pour rien. L'héroïne, dont la beauté n'a d'égale que l'honnêteté (Barbara Britton, superbe), refuse d'être à l'origine du sang versé. Dans ce drame tendu où les mots et les remords tuent aussi sûrement que les balles, même le marshall diffère des autres shérifs. Ce prospecteur massif, fatigué et non violent, choisit de prendre l'étoile par amour. Le duel final où les grands espaces sont des visages en gros plan finit de surprendre par sa finesse psychologique, son humanité. Comment raisonner la violence ? En lui tournant le dos."
Guillemette Olivier-Odicino - Télérama.

"Dès son premier film, western implacable, le cinéaste impose un style qui fera par la suite sa renommée : sécheresse d’exécution, rythme soutenu, brutalité et absence de la moindre afféterie (1 h 18 pour boucler son film : les tâcherons hollywoodiens d’aujourd’hui qui ne savent pas prendre moins de 2 heures 10 pour terminer leurs rejetons obèses devraient s’inspirer du grand Sam !). Chez Fuller, un plan n’est jamais anodin et correspond nécessairement à une émotion. Emotion en mouvement (l’action, les tueries, les bagarres) ou émotions affectives des personnages. Lorsque Bob (John Ireland) retrouve pour la première fois Cynthy, la chanteuse qu’il aime ; il ne s’agit pas pour Fuller de nous offrir un interlude sentimental dans l’univers viril du Far-West mais de plonger d’emblée dans le dilemme moral qui va charpenter le film et torturer Bob.
Dès 1949, Fuller se livre à une féroce démystification des valeurs américaines. Une fois de plus il choisit un individu livré à lui-même, perdu dans la jungle humaine et obligé de recourir à tous les moyens, même les plus abjects, pour assurer sa survie (il est peut-être temps de rappeler que Fuller a également fait la guerre et que ce traumatisme a du jouer un rôle primordial dans la noirceur et le nihilisme de son cinéma). Bob passe outre toutes les notions de fraternité, d’amitié et de confiance pour satisfaire uniquement aux désirs de sa petite personne. En est-il pire que les autres pour cette raison ? rien n’est moins sûr et Fuller prend bien soin (déjà !) de brouiller ces notions de Bien et de Mal. Dans cette affaire, le gouvernement a utilisé des manières bien plus crapuleuses que celles utilisées par James et son gang lorsqu’ils cambriolaient les banques. Bob agit par intérêt, certes, mais il agit également par amour et c’est ce qui le rend aussi attachant qu’effrayant.
Le cinéaste arrive à peindre un personnage aux mille facettes, rongé à la fois par sa passion (qui faiblit évidemment chez la femme lorsqu’elle se rend compte jusqu’à quelles extrémités son amant est capable d’aller), par la jalousie mais aussi par la culpabilité et la honte.
Une très belle scène le montre parfaitement. Dans un saloon, un chanteur vient lui chanter, sans savoir qui il est, un air consacré à la légende de Jesse James où Bob n’a pas le beau rôle. Il l’interrompt en se présentant mais oblige néanmoins le troubadour, de plus en plus mal à l’aise, à poursuivre sa chanson jusqu’au bout. Elle n’enclenchera pourtant aucune violence, juste cette impression que Bob veut boire le calice jusqu’à la lie, qu’il faut qu’il fixe la honte qui le ronge en entendant les autres décrier son ignominie. La scène est très forte…
Qui est la véritable victime au bout du compte ? Fuller ne tranche pas, montrant aussi Bob sous ses bons aspects (il sauve son rival qu’un type allait abattre dans le dos) tout en décrivant un monde assez impitoyable régit par les seules lois du fric et de l’égoïsme individuel.
Le cinéaste montre surtout que derrière les légendes (celle du bandit au grand cœur, Jesse James), il y a surtout des hommes avec leurs faiblesses et leurs pauvres consciences.
De ce fait, il réalise un western très noir, dépourvu de toute emphase et de tout lyrisme larmoyant. C’est dur, c’est sec : c’est déjà du grand Fuller…"
Journal cinéma du Dr Orlof.

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Dernière modification le : 06/06/2007 @ 23:11
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