Warning: file_exists() [function.file-exists]: Unable to access /mnt/147/sda/5/d/bestofcine/phpmv2/libs/Html/QuickForm/Rule/style.css.php in /mnt/162/sda/5/d/bestofcine/skin/bnr/skin.php(1) : eval()'d code on line 1

bestofcine.free.fr

BESTOFCINE le meilleur du cinéma

Jeudi 25 avril 2024

Accueil

Nouvelles

Photos

Téléchargement

Liens

Forum

Télévision

Rss

 

Admin

Calendrier

<< Avril  2024 >>
Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
01 02 03 04 05 06 07
08 09 10 11 12 13 14
15 16 17 18 19 20 21
22 23 24 25 26 27 28
29 30 01 02 03 04 05

Météo

Aujourd'hui

Département

Météo Consult

Samuel FULLER - 40 TUEURS (FORTY GUNS)



RESUME
En 1881, en Arizona, le shérif fédéral Griff Bonnel est envoyé à Tombstone avec son frère Wes pour arrêter une bande de quarante hors-la-loi dirigée par la puissante Jessica Drummond.

L'Arizona, en 1881. Le shérif fédéral Griff Bonnel est dépêché à Tombstone en compagnie de son frère Wes pour mettre fin aux exactions d'une bande de hors-la-loi que dirige la toute puissante Jessica Drummond. Le frère de cette dernière, Brockie, est arrêté dès l'arrivée de Griff. et emprisonné, mais pas pour longtemps. En effet, Jessica mobilise ses troupes. Une quarantaine de tueurs armés jusqu'aux dents descend sur la ville et libère son frère. Celui-ci ne s'estime pas quitte pour autant vis-à-vis du shérif qu'il va tenter d'abattre le jour où Wes Bonnel épouse Louvenia Spanger. Brockie rate sa cible et tue Wes. Il est arrêté et s'évade à nouveau en se servant cette fois de sa sœur comme d'un bouclier. Il défie Griff de tirer sur lui. Mais le shérif n'hésite pas à faire feu sur Jessica qui s'effondre et découvre son frère, Brockie est abattu. Par contre Jessica survit à ses blessures et quitte Tombstone vers une nouvelle vie, avec Griff qu'elle aime et qui l'aime.

FICHE TECHNIQUE
Réalisation, scénario et production : Samuel FULLER (1957)
Directeur de la photographie : Joseph BIROC
Musique : Harry SUKMAN
Décors : John MANSBRIDGE
Costumes : Charles LE MAIRE et Leah RHODES
Production : Globe Enterprises/20th Century Fox
Distribution : Les Grands Films Classiques
Durée : 79 minutes

DISTRIBUTION
Barbara STANWYCK (Jessica Drummond)
Barry SULLIVAN (Griff Bonnel)
Dean JAGGER (Ned Logan)
John ERICSON (Brockie Drummond)
Gene BARRY (Wes Bonnel)
Robert DIX (Chico Bonnel)
Eve BRENT (Louvenia Spanger)

AUTOUR DU FILM

- Samuel Fuller aurait souhaité que son film s'appelât " La femme au fouet". Les distributeurs américains refusèrent ce titre de même que la première fin qu'avait tournée Fuller et qui faisait mourir Jessica et Brockie en laissait le shérif partir seul : ils imposèrent donc le happy end final que Fuller renie. Avant le tournage, Marilyn Monroe voulut incarner Jessica mais Fuller la jugea trop jeune pour le rôle : elle avait 36 ans, et lui préféra Barbara Stanwyk qui avait atteint la cinquantaine. Et, cinéaste raconte que les cascadeurs ayant refusé de doubler Mrs Stanwyk lors dune scène où elle est traînée sur le sol par son cheval: la vedette se proposa pour la jouer elle-même. Ce qui lut fait, une première fois, que Fuller n'aima pas, une seconde, trop loin de la caméra. Une troisième enfin qui fut la bonne. Barbara Stanwyk ne se plaignit jamais et pourtant sortit toute meurtrie du tournage de cette scène dangereuse. Grand admirateur de Fuller, à qui il a d'ailleurs confié un petit rôle dans PIERROT LE FOU (1965), Jean-Luc Godard a, selon ses propres dires, fait référence dans A BOUT DE SOUFFLE(1959) à un plan de QUARANTE TUEURS. C'est celui où dans le film de Fuller, Gene Barry suit d'un œil Eve Brent à travers le canon de son arme et que Godard cite dans la scène où Belmondo regarde Jean Seberg à travers un journal roulé comme une longue vue.

- Propos de Sam Fuller sur le film
"C'était une tentative pour faire un western honnête où : 1°Le héros ne s'attaque aux bandits que sous la protecton de deux ou trois fusils; 2°Ni les héros, ni les traitres montent à cheval; 3°Le héros abat la fille qu'il aime; 4°Les bandits sont montrés à leur juste valeur : des délinquants juvéniles, qui tirent dans le dos. C'est un film sur la folie, sur la fin du monde, la fin d'un certain monde. Celui des pistoleros. C'est aussi une parabole disant qu'il faut être immense pour pardonner. La femme, ici, est plus grande, plus noble que l'homme. Sur le décor, les costumes, la manière de vivre, c'est très juste."

CRITIQUES

MON AVIS

Dernier des quatre westerns tournés par Fuller et sans nul doute le plus étonnant dans son inventivité, sa mise en scène baroque pleine de fulgurence. C'est vraiment le film des surprises, chaque scène ou situation convenue du genre apporte son lot de trouvailles et se termine toujours de façon inattendue. Fuller transcende par sa mise en scène un sujet somme toute classique de western de série B : un shérif fédéral Griff Bonnel et ses deux frères sont envoyés à Tombstone pour arrêter un homme. Ce sera pour eux l'occasion de s'opposer aux agissements de Jessica Drummond, une propriétaire terrienne à la tête de 40 tueurs dont le moindre n'est pas son propre frère, trop fou qui commettra un crime.
L'ouverture du film est délirante, elle oppose le calme des trois frères arrivant en carriole vite dépassée par Jessica et ses 40 cavaliers déboulant dans un fracas plein de violence et de poussière. Clint Eastwood reprendra un peu cette scène là dans son western 'Pale Rider'.
Comme toujours chez Fuller, les débuts de ses fims sont toujours d'une grande efficacité, et mettent le spectateur tout de suite dans le film pour ne plus relâcher son attention.
Chaque plan fourmille d'idées. Ainsi, la rencontre entre Wes et l'armurière est pleine de sous entendus, et le baiser vient après un plan resté célèbre de l'armurière vue au travers le canon du fusil de Wes, plan repris à titre de clin d'oeil/hommage dans 'A bout de souffle' de Jean-Luc Godard où Jean-Paul Belmondo regarde Jean Seberg à travers un journal roulé comme une longue vue.
Le premier duel entre Grif et Brockie est aussi original et précurseur dans son découpage avec des gros plans très rapprochés sur les yeux de Grif et la démarche particulère de Grif, appelée par Fuller la "marche du buffle", marche athlétique, 'utilisée lorsqu'on va bluffer quelqu'un, c'est à dire lui donner un coup sur la tête'. Le rythme de la scène est incroyable, Grif essaye de capter les yeux de son advesaire à la manière d'un charmeur de serpents. Ce duel là préfigure ceux que Sergio Leone filmera dans ses westerns spaghettis.
On pourrait citer aussi plusieurs plans séquences magnifiques très longs, une scène de typhon incroyable propice à réunir les deux protagonistes et à les laisser aller à des confidences.
Fuller désarmorce ce qu'on attend dans les situations classiques d'un western que ce soit un duel ou l'arrivée de la diligence au début ou les scènes sentimentales qu'il filme comme des actes de violence. Il nous montre de façon documentaire et honnête un tueur professionnel à l'oeuvre, toujour couvert par un ou deux aures tireurs qui observent ce qui se passe aux alentours. Il n'agit jamais tout seul, les shérifs ou les marshalls tenaient à toucher leur chèque à la fin du mois, comme le dit Fuller, et pour cela ils assuraient leurs arrières, en faisant en sorte de rester vivants.
Les personnages, sont très souvent chez Fuller, en pleine crise d'identité. Ici, Grif n'a plus touché une arme depuis 10 ans, se refuse à tuer, a conscience d'être une espèce en voie de disparition, un dinosaure, mais va être contraint de tuer une nouvelle fois, et avec quel acharnement, en vidant son chargeur sur le frère de Jessica. Cette dernière de très dominante au début, va évoluer et tout abandonner par amour, allant jusqu'à pardonner à Grif d'avoir tué son frère, elle manifestera une très grande grandeur d'âme.
Western crépusclaire, très novateur, très découpé et brillamment mis en scène, 40 tueurs témoigne du génie de Fuller et peut revendiquer une influence sur des cinéastes aussi différents que Jean-Luc Godard, Sergio Leone ou Clint Eastwood.

AUTRES CRITIQUES

"Dès l'apparition fulgurante et tonitruante des quarante cavaliers, avec Barbara Stanwyck à leur tête, le génie de Fuller est évident. Mené à un train d'enfer, l'un des westerns les plus étonnants qui existent."
André Moreau - Télérama.

"Western lent et extravagant, d'un ton un peu inattendu de la part de Fuller généralement mieux inspiré."
Jean Tulard.

"40 Tueurs (Forty Guns) n'est pas un film moins cruel, bien au contraire. Fuller n'a réalisé que peu de westerns, mais chacun dynamite littéralement ce genre. On peut nommer cela la modernité d'un genre, mais une chose est sûre : 40 Tueurs est à mille lieux des valeurs traditionnelles véhiculées par le Western classique, autant par son scénario que par sa mise en scène. Filmé en noir et blanc à l'époque du technicolor triomphant, le film compose un univers où les personnages varient du noir au très noir. Barbara Stanwick, la quarantaine passée, incarne la chef d'un gang de quarante malfrats, qui lui obéissent au doigt et à l'œil. Ils font règner la terreur dans une petite ville, jusqu'à ce que trois frères, évocation de Wyatt Earp, arrivent et se voient contraints d'aider la population. L'un des frères tombe amoureux, tandis que l'aîné, en affrontant la dominante Jessica Drummond entame avec elle une relation qui se révèlera amoureuse.
Tout le film peut ainsi se lire à la lumière du désir et du sexe : la femme et son harem, le combat qui crée le désir entre les deux opposants, la jalousie des autres qui entraînera la traîtrise, puis le carnage. Tout cela se déroulant à une vitesse fulgurante, puisque le film ne dure qu'une heure vingt, pendant lesquelles, deux couples se forment, deux se séparent, les morts pleuvent, les sentiments valsent. Si Fuller réussit à faire exister tous ses personnages, et à tenir la cadence d'un récit qui ne cesse de s'emballer, c'est par un pur brio de mise en scène, qui saute aux yeux. La première scène du film est à ce titre exemplaire. Une carriole où voyagent les trois frères se fait presque renverser par une nuée de chevaux en furie, qui dévalent sur eux, un peu comme une pluie noire. A la manière d'Hitchcock avec ses Oiseaux, Fuller fait monter la tension en commençant par faire entendre le bruit des sabots, qui augmente progressivement avant que l'image ne nous révèle la cause de ce grondement tellurique. Plusieurs fois dans le film, c'est ainsi le son qui viendra perturber l'image, insérer le doute dans toute représentation trop stable.
C'est là l'aspect crépusculaire des 40 Tueurs : aucune certitude n'est possible, chaque plan, comme chaque rapport humain se voit remis en cause immédiatement. Stanwick et Barry Sullivan devraient se détester : une tempête vient les réunir. Il devrait refuser de tirer sur elle alors que son bandit de frère l'utilise comme bouclier humain : il n'hésite pas une seul seconde et tire. La fin que désirait Fuller pour son film était ainsi violement inhabituelle : le héros devait tuer l'héroïne et s'en aller, sans un regard sur elle. Le studio imposera une happy-end qui semble ici tellement rajoutée que l'intention première de Fuller persiste et l'emporte. Le désir, la pulsion sont ici primordiaux. Ils dominent le récit, le tordent et le condensent à leur propre rythme, indomptable."
Laurence Reymond - Fluctuat.net

VIDEOS


Bande annonce


Extrait



AFFICHES





PHOTOS





Imprimer la page  Imprimer la page

Dernière modification le : 01/02/2009 @ 17:40
Catégorie : Aucune

Infos site

Webmaster :
BENYAYER Laurent

Envoyer un message

Ce site est compatible avec les navigateurs de version 5 minimum.

Vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données qui vous concernent (art. 34 de la loi "Informatique et Libertés" du 6 janvier 1978) en écrivant au webmaster.

Déjà 1269700 visiteurs

Recherche

Google

Sur le web

Sur ce site

Haut

Site créé avec Phortail 2.0.5
PHP version 4.4.3-dev

Page générée en 0,483 secondes