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Samuel FULLER - J'AI VECU L'ENFER DE COREE (THE STEEL HEMET)



RESUME
Les difficiles aventures d'un sergent durant la guerre de Coree.

Pendant la guerre de Corée, le sergent Zack laissé pour mort, les mains liées derrière le dos, est liberé par un jeune orphelin sud-Coreen de 12 ans , Willian Shon qu'il surnomme Bouboule, qui le guide vers les lignes américaines. En chemin, ils rencontrent l'infirmier noir, Thompson, dont la section a ete anéantie. Ils finissent par rejoindre une patrouille composée d'élements tres divers. . Tous se réfugient dans un temple bouddhique et ont à tenir un siège contre l'ennemi, avant qu'un détachement américain vienne les libérer.

FICHE TECHNIQUE
Réalisateur : Samuel Fuller
Scénario : Samuel Fuller
Image : Ernest Miller
Musique : Paul Dunlap
Montage : Philip Cahn
Production : Deputy Corp. Lippert Pictures Inc
Décors : Clarence Steensen
Genre : Drame / Guerre
Sortie USA : 2 février 1951
Durée :85 min

DISTRIBUTION
Gene Evans (Sgt. Zack)
Robert Hutton (Pvt. Bronte)
Steve Brodie (Lt. Driscoll)
James Edwards (Cpl. Thompson)
Richard Loo (Sgt. Tanaka)
Sid Melton (Joe )
Richard Monahan (Pvt. Baldy)
William Chun (Short Round)
Harold Fong (Le rouge)
Neyle Morrow (Premier GI)
Lynn Stalmaster (Second Lieutenant)

AUTOUR DU FILM

- Le film fut filmé en dix jours.

- Le budget était si bas sur ce film que le « tank » chinois qui attaque la patrouille est fait réellement en contre-plaqué.

- Une scène dans le film montre un officier américain tuant un prisonnier sans armes, et une autre montre un soldat Japonais-Américain parler de comment ses parents ont été séparés et envoyés dabns différents camps pendant la deuxième guerre mondiale parce qu'ils étaient japonais. Ces deux incidents, arrivant en peline période Mc Carthy d'hystérie anti rouge qui balayait le pays alors, ont entraîné des appels pour arrêter l'auteur/réalisateur Samuel Fuller pour trahison et pour avoir écrit de la propagande anti-Américaine/pro-Communiste et il apprit plus tard qu'il a été l'objet d'une enquête par le FBI en raison du film.

- Bien qu'il paraît y en avoir davantage, il y avait réellement seulement 25 figurants dans le film, jouant les soldats américains et coréens du nord, et tous étaient des étudiants d'UCLA (les scènes de bataille ont été filmées au parc de Griffith)

- Lemchek est le nom d'un personnage récurent dans les films de Fuller.

- Samuel Fuller sur le film :
"J'ai montré dans ce film un sergent abattant un prisonnier. C'était un communiste, d'accord, mais rien n'excuse ce geste. Cette scène m'a causé beaucoup d'ennuis. Moi, je ne crois pas à la Convention de Genève. L'homme en guerre est une machine, un animal. J'étais très en colère dans ce film."

REPLIQUES
Traduction approximative

Sergent Zack : Un homme mort n’est rien d’autre qu’un cadavre. Personne ne se soucie de ce qu’il est maintenant.

Soldat Bronte : Ils se ressemblent tous pour moi
Sergent Zack : Ne savez-vous pas faire la différence, gros Paul ?
Soldat Bronte : Non
Sergent Zack : Il est Coréen du sud quand il court avec toi. Il est coréen du nord quand il court APRÈS toi.

Lieutenant Driscoll : Bien, sergent, je vous ai dit que c'était une perte de temps.
Sergent Zack : Si j'avais raison tout le temps, je serais un officier, lieutenant.

Le rouge : Je ne vous comprends pas. Vous ne pouviez pas manger avec eux jusqu’à qu’il y ait eu une guerre. Même depuis, c'est difficile. Est-ce que ce n'est pas ainsi ?
Caporal Thompson : C'est exact.
Le rouge : Vous payez un billet, mais vous devez vous asseoir à l’arrière d'un autobus public. Est-ce que ce n'est pas ainsi ?
Caporal Thompson : C'est exact. Il y a cent ans, je ne pouvais pas même monter dans un autobus. Au moins maintenant je peux m'asseoir à l’arrière. Peut-être dans cinquante ans, m’asseoir au milieu. Même un jour à l'avant. Il y a des choses que vous ne pouvez simplement pas précipiter.

Sergent Tanaka : Quand j’en sortirai d’ici, je rejoindrai l'Armée de l'Air. Plus d’écrasage de coléoptère pour moi !
Sergent Zack : Ne soit pas bête. Il n'y a rien de mieux que l'infanterie. Si vous êtes dans un avion et que vous êtes abattu, que se passe-t-il ? Vous allez toujours vous écraser. Il y a deux attaques contre vous. Si vous êtes sur un bateau et êtes touché, vous pouvez vous noyer. Dans un tank, vous pouvez frire comme un oeuf. Mais dans l'infanterie, vous êtes touché et voilà. Et vous êtes soit mort soit vivant. Mais vous êtes sur la terre. Soyez sage, Il n'y a rien de mieux que l'infanterie.
Sergent Tanaka : Est-ce qu’il plaisante ?


CRITIQUES

MON AVIS

Le film raconte l'histoire d'un groupe de soldats de l'infanterie, la plupart d'entre eux des inadaptés sociaux, pendant la guerre de Corée, et leurs efforts héroïques pour la défense d'un temple bouddhiste, utilisé comme poste d'observation, pendant une attaque menée par les communistes. Le personnage principal est le sergent Zack, machouillant en permanence un cigare, qui a fait le débarquement de Normandie et qui est au premier abord un solitaire égoiste, peu soucieux des autres mais suffisamment futé, habile et chanceux pour être encore en vie.
L' ouverture du film est géniale, après le générique sur fond de casque immobile criblé d'une balle, petit à petit le casque se soulève et émerge le visage hébété du sergent Zack, se rendant compte qu'il est vivant. Puis nous le voyons ramper comme un ver, ses mains sont attachées dans son dos avec ses propres lacets. Un jeune garçon sud-coréen le détachera.
Fuller ne donne aucune explication sur les raisons pour lesquelles les pays se font la guerre, il se focalise sur les histoires individuelles de soldats qui combattent ensemble et sur la façon dont chacun peut interagir sur l'autre.
Film de guerre dramatique qui n’exclut pas des moments drôles : un soldat muet qui ne parle à personne et qui pourtant quand il se croit seul chuchote joyeusement à l'oreille d'un âne. Une autre scène voit le sergent Tanaka, surnommé « la tête de Bouddah », massait le cuir chevelu de « Baldy » (qui perdu ses cheveux à cause de la fièvre jaune) avec de la terre pour stimuler la croissance des cheveux, remède qui a marché pour sa grand-mère. Le film souffre d'avoir eu un budget modeste (moins de 100 000 dollars) mais cela lui confère un aspect documentaire indéniable. Fuller sait éviter les stéréotypes inhérents au film de guerre, chaque personnage révélant sa part d'originalité et la touche personnelle qu'il leur instille. Les dialogues sont savoureux et sont révélateurs de ce que pense Fuller à propos du racisme, de la guerre qui rend les hommes insensibles comme des machines à tuer ou des animaux pour survivre. Fuller nous livre aussi son attachement profond à l'infanterie, de par son expérience vécue au sein de la première division d'infanterie, lors de la seconde guerre mondiale.

AUTRES CRITIQUES

"Premier film de guerre de Fuller. Premier portrait, sous les traits massifs de Gène Evans, de ce fantassin cher à l'auteur. Soldat parfaitement adapté au métier des armes, cynique ou peut-être seulement réaliste (il n'enterre pas les cadavres qui pourraient être minés), peu fait pour les galons malgré son ascendant sur ses hommes, tel apparaît le sergent Jack. S'il lui arrive de manifester sa sensibilité, elle explose alors en actes violents et incontrôlés. Ainsi, quand il apprend la mort du gamin qui l'avait sauvé. Et Fuller de prouver, avec son goût du paradoxe, que la sensibilité ne convient pas au bon soldat. Pour son troisième film, Fuller perfectionne son baroquisme, grâce à un découpage en dents de scie sautant inopinément du très gros plan au plan général, grâce à un rythme saccadé et électrisant, à une direction d'acteurs riche en éclats spectaculaires. Ce baroquisme aboutit à une description extrêmement réaliste de la guerre, succession de paroxysmes et de longues attentes, de fébrilité et d'épuisement, où se développe une fantasmagorie dominée par l'horreur, l'étrangeté et le dépaysement. C'est que le fantassin de Fuller, transplanté en Orient ou en Europe, se retrouve toujours ailleurs. Dans The Steel Helmet, la végétation, l'architecture religieuse créent pour l'intrus un univers insolite, qui suscite d'abord le malaise et l'effroi, puis une fascination, enfin une sorte de mystérieux apaisement. Fuller a d'ailleurs toujours été fasciné par les traces, les manifestations concrètes de la spiritualité orientale (cf. les temples de Maison de bambou). Il est vrai que celle-ci représente, par le détachement qu'elle implique, l'opposé de sa nature et aussi l'opposé de toute expérience guerrière quelle qu'elle soit. Nourri de ces contrastes, le film est bourré d'idées et d'images inoubliables, comme celle du bocal de transfusion sanguine accroché à la main de la statue du Bouddha. Au-delà du conflit militaire raconté ici, tous ces contrastes d'objets, de signes, de couleurs de peau plaident -sans phrase - pour une générale et cosmique réconciliation raciale, bien éloignée de la caricature souvent donnée d'un Fuller " va-t-en guerre" et forcené."
Jacques Lourcelles - Dictionnaire du cinéma.


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Dernière modification le : 10/06/2007 @ 18:44
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