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Samuel FULLER - LE PORT DE LA DROGUE (PICK UP ON SOUTH STREET)
RESUME Skip McCoy, pickpocket, subtilise dans la poche d'une jolie fille, Candy, un portefeuille contenant un microfilm destiné à son patron, l'avocat Joey. Candy, soupconnée d'espionnage par le FBI est filée par le capitaine Tiger qui, témoin du vol, prend en filature Skip McCoy. L'un et l'autre le retrouve bientôt et Candy s'éprenant de lui le previent du danger qu'il court.
Pickpocket, Skip McCoy a subtilisé, dans une rame de métro bondé, le portefeuille d'une jolie fille, Candy. Or, soupçonnée de faire partie d'une bande d'espions, Candy était filée par le F.B.I. Tandis que le capitaine Tiger se lance sur la piste du voleur, Candy, qui transportait un microfilm très important, rend compte de ces événements à son patron, l'avocat Joey. Il lui ordonne d'entrer en contact avec Moe, une vieille indicatrice qui connait bien la pègre new-yorkaise et pourra certainement lui faire retrouver son pickpocket. Candy et Tiger, par des chemins différents, retrouvent McCoy, mais ce dernier, sentant la valeur des documents qu'il a en sa possession, est bien décidé à les vendre au plus offrant... Sommé par l'un des grands chefs de l'organisation de récupérer le microfilm coûte que coûte, Joey retrouve à son tour la piste de McCoy après avoir tué la vieille Moe, qui refusait de l'aider. Candy, qui s'est éprise de Skip, l'avertit du danger. Skip et Joey se trouvent enfin face à face. Après un violent combat, McCoy livrera l'espion et le microfilm à la justice. En échange, la police fermera les yeux sur son passé compromettant...
FICHE TECHNIQUE Réalisation et scénario : Samuel FULLER (1953) D'après une nouvelle de Dwight TAYLOR Directeur de la photographie : Joe Mac DONALD Musique : Leigh HARLINE Décors : Lyle WHEELER, George PATRICK Production : Jules SCHERMER Distribution : 20th Century-Fox Durée : 80 minutes
DISTRIBUTION Richard WIDMARK (Skip McCoy) Jean PETERS (Candy) Thelma RITTER (Moe Williams) Murvyn VYE (Le capitaine Dan Tiger) Richard KILEY (Joey) Willis BOUCHEY (Zara) Milburn STONE (Winoki) Henry SLATE (MacGregor) Jerry O'SULLIVAN (Enyart) Harry CARTER (Dietrich) George ELDREDGE (Fenton) Roger MOORE (Mr Victor)
AUTOUR DU FILM - Préalablement titré PICKPOCKET, ce modeste film en noir et blanc de Samuel Fuller, fort mal accueilli aux Etats-Unis, eut pourtant l'honneur de gagner le Lion de Bronze à la Biennale de Venise 1953... Il fut éreinté par la critique américaine, qui lui reprocha de ne présenter que des personnages immoraux et peu reluisants : un pickpocket, une prostituée, une indicatrice et des espions ! Car en fait, pour finir, aucun rachat n'est suggéré pour les protagonistes : chacun continuera à exercer sa "profession" inavouable...
- A l'origine, le rôle interprété par Jean Peters était prévu pour Marilyn Monroe, mais cette dernière, qui répétait les chansons et les danses des HOMMES PRÉFÈRENT LES BLONDES de Howard Hawks, ne put se libérer pour le tourner.
- Thelma Ritter fut nommée pour l'Oscar du second rôle, gagné de justesse par Donna Reed pour son interprétation dans TANT QU'IL Y AURA DES HOMMES de Fred Zinnemann.
- Le film subit en France un avatar peu banal.. il fut titré LE PORT DE LA DROGUE et le doublage s'acharna à parler de drogue et de trafiquants alors que dans la version originale il n'y était question que de documents secrets et d'espions communistes !
- On reconnaîtra, dans un tout petit rôle, Roger Moore, le futur James Bond.
- En 1967, Robert D. Webb tournait un remake de ce film en Afrique du Sud, intitulé THE CAPE TOWN AFFAIR, avec James Brolin, Jacqueline Bisset et Claire Trevor.
CRITIQUES
Mon avis
Autres critiques
"« Pick up on South Street » peut se redécouvrir comme l’exploration la plus franche du film noir par Samuel Fuller, les incursions qu’il tentera ensuite se révélant plus détournées (« Nacked Kiss ») ou moins ramassées dans la forme (le contemplatif « The Crimson Kimono, avec Robert Ryan, ou encore « Underworld USA »). Pour Fuller, il ne s’agit pas de choisir son camp entre espions communistes et patriotes, comme il n’érige pas des barrières infranchissables entre policiers et voleurs à la petite semaine. Ce qui intéresse le cinéaste, c’est de cartographier un quartier, délimiter ses rues, les déplacements d’un indic ou les lieux de ralliements des truands. Le microfilm recherché par tous les protagonistes est le prétexte, non d’une croisade morale, mais celui d’une immersion dans un territoire urbain. En cela, il n’est pas loin du Fritz Lang de « M le maudit », qui prenait le postulat d’une chasse à l’homme pour offrir une vue en coupe de la société berlinoise des bas-fonds, en exposant avec précisions ses codes et son mode de fonctionnement. « Pick up on South Street » possède donc ce que le cinéma de Fuller a de meilleur (la simplicité vue comme le moyen d’une forme plus percutante) en dépouillant le récit de sa psychologie, pour se concentrer sur le mouvement, et suivre des personnages qui, d’emblée, rentrent en conflit." Julien Welter - Arte
"Dès la scène d'ouverture - muette et magistrale -, Samuel Fuller insiste sur ce qui, selon lui, manque au film noir américain : le réalisme. Le cinéaste ne triche pas. Il capte une « cité sans voiles » et fait de son film un hymne aux petites gens de New York. Richard Widmark joue avec son talent habituel le malfrat médiocre embringué dans une affaire trop grosse pour lui. Sa petite cahute au bord de l'eau, qu'on atteint par une passerelle brinquebalante, est le décor précaire d'une lutte sans merci. Jean Peters fut choisie, dixit Fuller, « pour ses jambes un peu tordues, un peu arquées ». Elle illumine le film de sa beauté canaille - cent fois plus vraie que celle des habituelles stars hollywoodiennes. Ne cherchez pas la drogue annoncée par le titre. Pour éviter toute référence à l'Union soviétique, la censure française remplaça dans la version doublée le microfilm compromettant par un simple sachet de stupéfiant ! " Aurélien Ferenczi - Télérama
VIDEOS
Bande annonce
Interview 1/2 (1990) avec le critique Richard Schickel à propros de 'PICK-UP ON SOUTH STREET".
Interview 2/2 (1990) avec le critique Richard Schickel à propros de 'PICK-UP ON SOUTH STREET".
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