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Samuel FULLER - LES BAS-FONDS NEW-YORKAIS (UNDERWORLD USA)



RESUME
Un perceur de coffres-forts qui, étant enfant, a assisté au meurtre de son pere, trouve l'occasion de le venger.

Encore enfant, Tolly Devlin a assisté au meurtre de son père par quatre tueurs dans une ruelle sordide. Dès cet instant, il ne songe qu'à se venger.
Adulte, il devient un détrousseur de coffres-forts réputé. En prison, le hasard le met en présence de l'un des assassins de son père, Farrar. A l'agonie, celui-ci lui révèle les noms de ses trois complices: Gela, Gunther et Smith qui sont maintenant chefs d'une bande dirigée par le redoutable Connors. Tolly parvient à s'attirer les bonnes grâces des gangsters et entre dans l'organisation. Il devient rapidement le compagnon de Gus, le tueur à gages, tout en entretenant des rapports secrets avec Driscoll, chef d'une Commission criminelle au sein de la police fédérale, qui espère démanteler la bande avec son aide.
Tolly sème subtilement le doute parmi les complices de l'organisation qui s'éliminent mutuellement. Une fois sa vengeance assouvie, Tolly veut abandonner. Mais il est contraint de supprimer Connors qui voulait assassiner Cuddles, la fille que Tolly veut épouser. Un garde du corps le blesse grièvement. Après une fuite éperdue dans la ville, Tolly ira mourir sur les pavés d'une ruelle ténébreuse tout comme son père dix ans plus tôt...

FICHE TECHNIQUE
Réalisation, scénario : Samuel FULLER (1961)
D'après des articles de Joseph F DINEEN
Directeur de la photographie : Hal MOHR
Musique : Harry SUKMAN
Décors : Robert PETERSON
Montage : Jerome THOMS
Production : Samuel FULLER/Globe Enterprises/Columbia
Durée : 98 minutes

DISTRIBUTION
Cliff ROBERTSON (Tolly Devlin)
Dolores DORN (Cuddles)
Beatrice KAY (Sandy)
Robert EMHARDT (Earl Connors)
Richard RUST (Gus Cudahy)
Paul DUBOV (Gela)
Larry GATES (Driscoll)
Allan GRUENER (Smith)
Gerald MILTON (Gunther)
Neyle MORROW (Barney)
David KENT (Tolly à 12 ans)
Sally MILLS (Connie)
Peter BROCCO (Farrar)

AUTOUR DU FILM
LES BAS-FONDS NEW-YORKAIS renoue avec la grande tradition du film noir américain des années quarante: expressionnisme du décor, violence de l'action et volonté de critique sociale. Le sujet s'apparente au thème classique de l'agent qui se fait recruter dans une bande pour la décimer de l'intérieur. Mais ici, le héros est un personnage ambigu qui n'agit pas pour des motifs nobles et généreux... Samuel Fuller expliquait ainsi ses intentions: " Il y a deux choses que j'aime dans UNDERWORLD: un homme veut venger son père qui n'en valait pas la peine. Sa vengeance est inutile. C'est l'anti-Monte-Cristo. Et puis je montre que la justice doit toujours s'allier avec des criminels pour combattre le crime... Je voulais dédier le film à Courtney Riley Cooper. un journaliste qui a écrit le livre " Here is to crime!" Il a prouvé, chiffres et noms à l'appui, que le crime paie aux Etats-Unis!"

CRITIQUES

Mon avis
Excellent film noir de Fuller, toujours aussi à son affaire pour nous narrer une histoire certes classique de vengeance mais dont la mise en scène stylisée transcende le matériau de base. Fuller n' a pas son pareil pour nous intéresser à un personnage, de prime abord pas très sympathique et employant des méthodes peu conventionnelles pour arriver à ses fins, ici venger la mort de son père tué par quatre malfrats qu'il n'aura de cesse de retrouver et d'éliminer. Ce que l'on apprécie dans la mise en scène de Fuller c'est son efficacité et l'art des ellipses, qui évite des tonnes d'explications dans les dialogues ou des scènes inutiles. Ainsi, tout s'enchaîne très vite depuis la mise en orphelinat du jeune Tolly Devlin, agé de 14 ans, son arrestation et son emprisonnement à l'âge de 27 ans, il passera cinq ans en prison où il retrouvera un des assassins de son père qui avant de mourir,lui donnera les noms des trois autres. Les deux âges nous sont montrés au travers de gros plans sur un rapport tapé à la machine et une fiche d'arrestation avec sa photo, 13 ans après.
Fuller part souvent d'un plan d'ensemble puis par un travelling avant fait un soudain gros plan sur un objet porteur de significations ou sur un personnage pour mieux nous montrer son état d'esprit du moment.
L'interprétation est impeccable, Cliff Robertson est prodigieux, on n'oubiera pas de sitôt son éternel regard toujours en contre-plongée intimidant, fier et provocant. Comme souvent chez Fuller, son personnage de peu sypmathique au début et semblant dénué de sentiments sera révélé à l'amour (voir le Reavis du Baron de l 'Arizona) , mais il sera trop tard et comme dans tout film noir qui se respecte, le destin ne lui réservera rien de bon et il finira comme son père, achevant sa course finale, raide mort dans la même ruelle et avec le poing fermé, signe de sa colère qui ne finira jamais.


Autres critiques

"Somptueux film "en boucle" dans la meilleure tradition des films noirs americains qui fait office de chef d'oeuvre et de référence dans le genre au même titre que "le port de la drogue" et "la maison de bambou" du meme réalisateur"
Cinéfiches

"Dès la première séquence, le ton est donné. Tolly n’est pas un héros sympathique : c’est de la mauvaise graine qui n’hésite pas à détrousser les ivrognes qui ne tiennent plus debout et à se battre pour conserver son butin que convoite un autre ado. Vision très noire d’un monde où plus rien ne compte que la survie individuelle et l’argent. En montrant ces ados livrés à eux-mêmes, Fuller s’inscrit dans un courant nihiliste du cinéma américain qui m’a rappelé les grands films d’Aldrich (En quatrième vitesse, ce chef d’œuvre !).
Bas-fonds, corruption, règlements de compte, crimes crapuleux (scène terrible où la pègre s’en prend à une enfant), violence ; Fuller filme cet univers avec une terrible concision et une brutalité sèche. Sa mise en scène est taillée au cordeau, sans la moindre afféterie mais avec des idées parfois lumineuses (des gros plans expressionnistes ou de brusques travellings avant qui donnent la mesure de ce monde halluciné). Il n’est pas question ici de « réalisme » puisque tout est stylisé (les décors, le milieu de la pègre…) mais d’atteindre néanmoins une certaine vérité humaine.
Fuller y parvient et le moins que l’on puisse dire, c’est que son regard n’a rien d’optimiste. Nous parlions d’ambiguïté à propos de French connection mais je la retrouve plus dans un film comme Underworld USA. D’une part parce que le cinéaste nous donne à épouser le point de vue de Tolly, personnage peu honnête et se livrant à une quête que la morale réprouve (la vengeance individuelle) tout en conservant quelque chose de profondément humain. D’autre part, il montre un personnage qui navigue sans problème du milieu de la pègre (il pratique les mêmes méthodes) à celui de la police et la justice. Où se situe le Bien et le Mal ? Difficile de répondre lorsqu’on voit que la police n’hésite pas d’ailleurs à utiliser des méthodes crapuleuses (faux papiers, indics…) pour semer la zizanie chez les mafieux et les pousser à s’entretuer.
En fait, Tolly ne sert que lui-même (il refuse dans un premier temps de livrer l’identité du tueur de son père à la justice) et son intérêt individuel. C’est un monstre d’égoïsme qui n’offre rien à l’autre (voir la très belle scène où il se moque de la déclaration d’amour que vient de lui faire sa protégée). Lorsqu’il propose d’ailleurs à cette femme de « l’installer » dans un appartement, Fuller joue beaucoup sur l’ambiguïté de ce « héros » près de devenir maquereau à l’instar des types qu’il traque (et qui, par ailleurs, ont des allures classiques d’hommes d’affaires « honnêtes » qui paient leurs impôts).
Le cinéaste se livre à un immense brouillage de cartes : dans un monde où ne dominent que l’argent et le profit ; rien ne sépare plus l’entrepreneur du souteneur et le commerçant du trafiquant de drogue.
Tel pourrait être le fin mot de ce grand film noir, violent et pessimiste…"
Journal cinéma du Dr Orlof.

"Le trust du crime porte ici l'appellation de "Projets nationaux" et possède, comme toute entreprise, un siège social, vaste building anonyme qui surplombe la ville. Cible commerciale privilégiée : la jeunesse. Le PDG va jusqu'à ordonner de renforcer la vente de drogue à la sortie des écoles, et résume sa politique en ces ermes : « Tant que nous garderons nos livres de comptes en ordre et souscrirons aux bonnes œuvres, nous gagnerons la guerre. » Et c'est bien d'une guerre qu'il s'agit, entre le FBI et le syndicat du crime. Mais c'est aussi la guerre du grand Sam contre le crime et la corruption, et il la mène avec rage à travers le personnage d'un franc-tireur qui veut venger la mort de son père. La violence, très brutale, n'est jamais complaisante. Elle est d'autant plus effrayante qu'elle est elliptique (le tueur met ses lunet
tes noires, signe qu'il va tuer un enfant). C'est le film d'un homme en colère : il se termine sur l'image d'un poing crispé."
François Guérif - Télérama.

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Dernière modification le : 11/06/2007 @ 22:59
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