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Billy Wilder - BIOGRAPHIE

Réalisateur, Producteur, Scénariste, 2ème assistant réalisateur américain
Né le 22 Juin 1906 à Sucha (Autriche-Hongrie)
Décédé le 27 Mars 2002 à Beverly Hills, Californie (Etats-Unis) (Pneumonie)

PETITE BIOGRAPHIE (source Allociné)
Après des études de droit, Billy Wilder débute comme journaliste à Vienne et trouve très vite sa voie dans l'écriture. Il devient scénariste pour la UFA et ouvre sa carrière par Les Hommes le dimanche de Robert Siodmak. Le succès est immédiat et Wilder multiplie les collaborations. La menace nazie le contraint à l'exil. Il fait une halte en France, le temps pour lui de s'essayer à la mise en scène (Mauvaise graine), et s'expatrie aux Etats-Unis.

Ne parlant pas un mot d'anglais à son arrivée, il s'adapte, apprend la langue et reprend la plume, cette fois en anglais. Se contentant de traduire, ou de faire traduire, les scripts qu'il avait écrits en Europe, Wilder ronge son frein. Sa rencontre avec Charles Brackett s'avère déterminante. Le duo de scénaristes-dialoguistes délivre quelques joyaux de la comédie, pour Ernst Lubitsch (La Huitieme Femme de Barbe-Bleue, Ninotchka) ou encore Howard Hawks (Boule de feu, et son remake Si bemol et fa diese).

Sous contrat avec la Paramount, il reprend sa place derrière la caméra. Il impose dès son troisième film américain un univers personnel. Adapté de James M. Cain, Assurance sur la mort est un modèle de film noir. Il creuse cette veine sombre avec sa réalisation suivante, Le Poison, où il aborde sans fard le thème de l'alcoolisme. Sous les yeux du spectateur, le héros (Ray Milland, oscarisé pour le rôle) sombre dans la déchéance. Le film vaut à Wilder le premier des six Oscars qu'il décrochera dans sa carrière. A l'avenir, Wilder ne fera plus montre d'une telle noirceur, mais ne se départira jamais pour autant d'une tonalité sombre, même dans ses comédies les plus débridées.

Son écriture ciselée, à laquelle Brackett et plus tard I.A.L Diamond ne sont pas étrangers, brille dans tous les genres, de la fable sociale (Le Gouffre aux chimères, son film préféré), politique (Un, deux, trois) au film policier (Témoin a charge). Mais le genre de prédilection de Wilder reste la comédie. Epaulé de quelques-uns de ses acteurs favoris, Walter Matthau, Jack Lemmon, William Holden ou encore Shirley McLaine, il passe maître dans l'art de la réplique qui fait mouche (La Garçonnière, La Grande combine) ou le cynisme (Stalag 17) le dispute à la loufoquerie (Certains l'aiment chaud, Sept ans de reflexion).

La filmographie du cinéaste ménage une place importante à la nostalgie. Les chroniques douces-amères y abondent, qu'elles prennent pour cadre Hollywood (Boulevard du crépuscule, Fedora) ou qu'elles mettent en scène un personnage romanesque (La Vie privée de Sherlock Holmes).

BIOGRAPHIE (source Filmdeculte : Julie Anterrieu)
Billy Wilder est né en Autriche sous le nom de Samuel Wilder, le 22 juin 1906, dans une famille d'origine juive. Ayant d'abord fait des études de droit dans le but de devenir avocat, il se tourne vite vers le journalisme et intègre l'équipe d'un journal viennois. Fort de cette expérience, il déménage à Berlin où il est engagé dans le plus grand tabloïd de la ville.
C'est en 1929 qu'il fait ses débuts au cinéma en écrivant les scénarios de Der Teufelsreporter et Les Hommes le dimanche. Il décide alors d'abandonner le journalisme et de faire carrière en tant que scénariste. Il travaille sur de nombreux films allemands, et en particulier le grand succès de 1931: Emil and the Detectives.
En 1933, quand Hitler prend le pouvoir en Allemagne, il s'exile en France, où il co-réalise Mauvaise Graine en 1933, puis part s'installer à Hollywood où il prend le prénom de Billy (la version américaine de son surnom d'enfant "Billie" que lui avait donné sa mère, fan de Buffalo Bill).

Après quelques temps d'adaptation à sa nouvelle vie et sa nouvelle langue (il dira plus tard que son accent est un mélange entre celui d' Arnold Schwarzenegger et celui de l'archevèque Tutu) et aux nouveaux studios, il vend en 1937 à la Paramount l'histoire de Champagne Waltz et entre ainsi par la grande porte dans le cinéma hollywoodien. L'année suivante, on lui demande d'écrire en collaboration avec Charles Brackett le scénario de La Huitième Femme de Barbe Bleue, réalisé par Ernst Lubitsch. C'est le début d'une grande collaboration entre ces deux co-scénaristes. Après avoir été nommé aux Oscars pour les scénarios de Ninotchka (1939), La Porte d'or (1941), Boule de feu (1941), et devant le mécontentement que lui procurait la façon dont ses scénarios étaient portés à l'écran, il décide de passer à la réalisation. Ses deux premiers films Uniformes et jupons courts (1942) et Les Cinq secrets du désert (1943) apparaissent comme des comédies intelligentes et prometteuses.
En 1944, il s'associe à Raymond Chandler pour écrire et réaliser Assurance sur la mort, un film noir qui lui vaut une double nomination comme meilleur réalisateur et meilleur scénario. La consécration arrivera l'année suivante avec Le Poison, qui remporte quatre Oscars: meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario et meilleur acteur pour Ray Milland. C'est alors qu'il est envoyé à Berlin par l'armée américaine pour participer à la reconstruction d'après-guerre.

THE BROADWAY MELODY
A son retour en 1948, il écrit et réalise La Scandaleuse de Berlin avec Marlene Dietrich dans le rôle titre. Le film dépeint Berlin en reconstruction de façon assez comique et lui rapporte une nomination à l'oscar du meilleur scénario.
1950 marque sa dernière collaboration avec Charles Brackett pour Sunset Boulevard. Remportant le prix du meilleur scénario et nommé comme meilleur réalisateur, Billy Wilder signe ici une magnifique comédie noire qui remporte un succès mitigé. Le public regrette son côté un peu trop sombre. Le film suivant, Le Gouffre aux chimères qui marque le début de sa carrière de producteur, connaitra le même sort malgré une nomination pour le meilleur scénario.

Piqué au vif par ces deux semi-échecs, sa devise étant "Il ne faut pas que les gens s'ennuient", il décide de se tourner vers des adaptations de pièces de théâtre à succès de Broadway. Il adapte d'abord en 1953 le drame anglais Stalag 17, puis en 1954 la comédie romantique Sabrina (qui lui rapporte ses deux nominations habituelles aux Oscars) avec pour premiers rôles Humphrey Bogart et Audrey Hepburn. Les deux films remportent un grand succès auprès du public, et c'est tout naturellement qu'en 1955 la Fox le choisit pour adapter et réaliser Sept ans de réflexion que Marilyn Monroe leur réclame. Wilder arrange considérablement la pièce de base, et son don pour la direction d'acteurs associé à la superbe prestation de Marilyn font le reste. Il parle de son jeu comme d'"un impact charnel. Dès qu'elle apparaissait à l'image, il ne manquait plus rien". Bien que ce ne soit qu'une comédie légère, cette première rencontre entre le réalisateur et l'actrice marque un tournant dans leur carrière quant à leur rapport avec public. La planète est sous le charme de ce conte sexy dont l'apothéose est la scène mythique de la robe de Marilyn virevoltant autour d'elle au dessus d'une bouche de métro à l'angle de Lexington et de la 52ème.


UN ZESTE DE LEMMON
Fort de ces succès il se lance en 1957 le challenge de réaliser trois films assez noirs, L'Odyssée de Charles Linbergh (avec James Stewart), Témoin à charge (avec Marlène Dietrich) et Ariane (avec Gary Cooper et Audrey Hepburn et co-écrit avec I.A.L Diamond). Deux ans plus tard, il retrouve Diamond et Marilyn sur le tournage de Certains l'aiment chaud. Cette dernière, qui était au départ rebutée par l'idée de jouer avec des "femmes bizarres" (interprétées par Tony Curtis et Jack Lemmon) dans un film en noir et blanc, est une fois de plus éblouissante sous l'objectif de Wilder, qui sait mieux que personne la mettre en valeur (il faut voir la première scène de Marilyn, où son déhanchement sur le quai de la gare est accueilli par un long sifflement... de train). Le scénario est remarquable et remarqué signant ainsi le point de départ d'une collaboration sans faille entre Wilder et Diamond. La réalisation et les acteurs sont tout autant parfaits, et bien que le film ne soit que nommé aux oscars, il est considéré comme l'une des meilleures comédies de tous les temps.

En 1960, sa nouvelle comédie avec Jack Lemmon, La Garçonnière, remporte les Oscars du meilleur film, meilleur réalisateur et meilleur scénario, ce que Lemmon commente en disant "Je veux passer la fin de ma vie à ne faire rien d'autre que jouer dans des films de Billy Wilder". La même année, il collabore à l'écriture du scénario de L'Inconnu de Las Vegas (Ocean's Eleven) qui regroupe toutes les grandes stars masculines de l'époque: Franck Sinatra, Dean Martin, Sammy Davis Jr., Peter Lawford. L'année suivante, il retourne à Berlin pour réalisaer Un, deux, trois et en 1963, propose une adaptation de la pièce Irma la douce avec Jack Lemmon et Shirley McLaine.
En 1964, il signe le très cynique Embrasse moi, idiot avec Dean Martin et Kim Novak qui fait un énorme scandale. Il est conspué par la critique et le tout Hollywood. Pour refaire son image, il réalise en 1966 une autre comédie avec Jack Lemmon, La Grande combine, qui lui rapporte une nouvelle nomination pour meilleur scénario. Mais ce film marque la fin de sa grande époque.

Dans les années 70, Wilder s'est peu à peu retiré du devant de la scène en réalisant des films mineurs comme La Vie privée de Sherlock Holmes, Avanti!, Spéciale première ou Fedora et en travaillant sur des adaptations de ses propres scénarios, la plupart du temps pour la télévision.
En 1981, il réalise son dernier film Buddy Buddy, avec Jack Lemmon, qui est boudé par les critiques. Après sa retraite, Billy Wilder s'est consacré à l'écriture de son autobiographie (travaillant en étroite collaboration avec Cameron Crowe) et à sa collection d'art moderne, tout en participant de temps à autre à des reportages sur le cinéma. C'est à l'âge de quatre-ving-quinze ans que Billy Wilder nous a quittés un mercredi de mars, refermant derrière lui une des plus belles pages de l'histoire du cinéma.

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Dernière modification le : 10/04/2007 @ 07:37
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