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1976 - CADAVRES EXQUIS



RESUME
A quelques jours d'intervalle, le vieux procureur Vargas (assassiné quelques instants après être sorti des catacombes où il venait de se livrer à la méditation) et un juge sont tous deux assasinés. L'enquête est confiée à l'inspecteur Rogas qui commence ses investigations et fait aussitôt un rapprochement entre les deux affaires.
Rogas assiste aux grandioses funérailles du procureur Vargas , lesquelles sont troublées par des manifestations de jeunes gens venus dénoncer l'administration corrompue de la cité.
Un troisième puis un quatrième meurtre de magistrat ont lieu quelques jours plus tard.
En désaccord avec son supérieur, qui estime que le coupable est assurément un déséquilibré, Rogas émet l'hypothèse de la vengeance d'un homme injustement condamné et soupçonne Crès un ancien pharmacien injustement condamné de droits communs, car les quatre morts étaient présents lors de son procès, à des titres divers.
Après le dernier crime, deux jeunes gens ont été aperçus prenant la fuite. La thèse du complot gauchiste est alors avancée. A mesure qu'il progresse dans ses recherches, Rogas s'aperçoit qu'un complot se prépare où l'armée et le chef de la police sont impliqués. Le pharmacien Crès n'a été entre leurs mains qu'un instrument.
Parce qu'il a découvert le pot-aux-roses, Rogas est désormais espionné. Il prévient ses amis mais au cours d'une soirée mondaine, il réalise la collusion qui existe entre tous les dirigeants politiques. Par un ami d'enfance, Cusan, journaliste marxiste, Rogas parvient à obtenir un rendez-vous dans une salle du musée d'antiquités de la ville avec Amar, le Secrétaire Général du Parti Communiste, pour tout lui dévoiler. Les deux hommes sont abattus. Un communiqué précise qu'Amar aurait été compromis dans un complot imaginaire et que Rogas l'aurait tué avant de se suicider.
"Toute vérité n'est pas révolutionnaire" déclare le successeur du dirigeant politique.

FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Francesco Rosi
Scénario : Tonino Guerra, Lino Iannuzzi, Francesco Rosi, Leonardo Sciascia d'après son roman Il Contesto
Producteur : Alberto Grimaldi
Montage : Ruggero Mastroianni
Directeur Photographie : Pasqualino De Santis
Musique : Astor Piazzolla, Piero Piccioni
Assistant réalisation : Gianni Arduini, Bruno Cortini
Son : Mario Bramonti, Romano Checcacci
Genre : Policier/Thriller/Mystère
Durée : 2h07, France : 2H
Tournage : Italie du Sud (Naples), Sicile (Palerme)
Sortie France : 26 mai 1976

DISTRIBUTION
Lino Ventura (Inspecteur Amerigo Rogas)
Tino Carraro (Chef de la Police)
Marcel Bozzuffi (le paresseux)
Max von Sydow (le Président de la Court Suprême)
Charles Vanel (Procureur Varga)
Fernando Rey (le Ministre de la Sécurité)
Tina Aumont (la prostitutée)
Renato Salvatori (le commissaire de Police)
Luigi Pistilli (Cusan)
Corrado Gaipa (le supposé Mafioso)
Claudio Nicastro (le Général)
Paolo Bonacelli (Docteur Maxia)
Anna Proclemer (la femme de Nocio)
Alfonso Gatto (Nocio)
Mario Meniconi (le mécanicien homosexuel)
Alain Cuny (le juge Rasto)
Maria Carta (Madame Cres)
Giorgio Zampa (Amar)
Silverio Blasi (Chef de la Section Politique)
Florestano Vancini (l'interrogateur)
Paolo Graziosi (Galano)
Carlo Tamberlani (l'Archevêque)
Enrico Ragusa (un moine capucin)
Francesco Callari (le juge Sanza)
Alexandre Mnouchkine (Pattos)

AUTOUR DU FILM

- Publié en 1971, le roman du Sicilien Leonardo Sciascia avait pour cadre un pays sans réalité, inscrit dans une dimension métaphysique, mais qui, au fil des années, d'après Sciascia, a fini par ressembler à l'Italie de façon plus précise. Bien qu'il ait décidé d'être fidèle à l'esprit du livre, Rosi, le Napolitain, se devait de tenir compte des derniers événements politiques survenus en Italie, lesquels devaient aboutir au fameux compromis historique. D'où l'obligation de modifier la fin du récit-enquête. Ainsi ce n'est plus le policier enquêteur qui assassine le secrétaire général du P.C.I., mais tous deux tombent sous les balles de ceux qui complotent contre le pouvoir. Cette méditation sur le pouvoir est le thème dominant de l'œuvre de Rosi. Dans son "Dossier Rosi", Michel Ciment précise: "Ce qui est passionnant dans le livre de Sciascia c'est son aspect fantastique: on ne comprend pas de quel complot il s'agit... Et cela correspond à une idée que j'ai toujours traitée dans mes films: il y a toujours quelqu'un derrière la main qui tue, toujours un pouvoir plus fort que le pouvoir qui nous réprime".

- Rosi voit le film comme "un apologue sur la décrépitude de la société moderne, la collusion des partis, de la police et de la justice".

- Le film a été présenté hors compétition au festival de Cannes en 1976. Francesco rosi avait obtenu la palme d'or en 1972 avec "L'affaire Mattei".

- Le film sort en France le 26 mai 1976, après une amputation de sept minutes due non pas à une éventuelle censure comme certains journaux de gauche tentent alors de l'affirmer, mais simplement à des coupures nécessaires pour conserver un certain rythme à la narration.

CRITIQUES

Mon avis
Remarquable film et l'un des plus grand rôles de Lino Ventura. C'est une enquête policière classique au début qui suit la mort de plusieurs magistrats : un procureur de la République, deux juges dans un pays jamais clairement désigné mais qui ressemble fort à l'Italie. Très vite le film passe à un niveau plus complexe et à une dénonciation politique d'un contre pouvoir, une organisation mystérieuse mêlant des chefs de la police et des membres de l'armée qui veulent déstabiliser le pouvoir en place et organise tous ces assassinats.
Lino est Rogas, le policier honnête, intègre, un peu ingénu au début, croyant à la thèse d'un coupable innocent cherchant à se venger de ceux qui l'avaient injustement condamné mais il va rapidement découvrir l'énorme complot.
La mise en scène est très maitrisée avec plusieurs scènes inoubliables, notamment celle du début du film au couvent des Capucins de Palerme avec la mort du procureur Vargas joué par Charles Vanel.

Autres critiques
Le film a bénéficié de très bonnes critiques.

"Ce film donne l'impression d'une maîtrise remarquable, d'un sens de l'action et du drame fort rare aujourd'hui"
Michel Mohrt - Le figaro.

"Profitons de l'occasion pour dire que Lino Ventura est un des derniers acteurs français crédibles. Il est celui qui a su le mieux conduire sa carrière, toujours meilleur dans de meilleurs rôles et dans de meilleurs films. Pour lui nul doute que "Cadavres Exquis" est une consécration".
Guy Tesseire (L'aurore)

"L'avertissement symbolique du film , c'est que la dictature guette tous les pays où l'autoritarisme, la non-séparation des pouvoirs et le non-contrôle parlementaire sont devenus l'habitude. Le film dessine bien la dimension occulte du vaste filet tressé par les comploteurs, au-dessus de la tête des braves gens."
Gilles Durieux

"Rosi, qui avait réalisé en 1961 Salvatore Giuliano, poursuivait avec Cadavres exquis sa réflexion sur les monstruosités, les dégénérescences et les aberrations du pouvoir. Son héros (Lino Ventura, excellent, tout de puissance contenue) croit à la justice, à la loi, aux institutions, au gouvernement de son pays. Sa prise de conscience est d'autant plus douloureuse qu'il a trop longtemps refusé de voir les compromissions des uns, les conspirations des autres. Le constat est alors particulièrement pessimiste. Une atmosphère angoissante sourd de tous les lieux (sinistres souterrains de la police, longs corridors glacés, cimetière, musée, bureaux immenses et vides), distillant dans chaque action un suspense inquiétant. Le montage, magistral, d'une rigueur implacable, donne à certaines scènes (la mort du vieux Varga) une force tragique impressionnante. Un grand film politique."
Télérama - Gérard Camy

"Francesco Rosi poursuit sa chasse aux complots dans cet excellent suspense policier, marqué par un profond pessimisme et un grand souci d’authenticité. Lino Ventura est parfait."
Téléstar

"La caméra-scalpel de Rosi autopsie une société italienne à la dérive et restitue l'éblouissante lumière de la mort. La mort des autres, certes, mais pas uniquement."
Bernard Achour - Téléobs

VIDEOS


Bande annonce VO


Extrait - Scène magnifique du début du film


Extrait en italien avec Max Von Sydow

AFFICHES



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Dernière modification le : 25/11/2009 @ 21:31
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