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1969 - LE CLAN DES SICILIENS



RESUME
Robert Sartet, tueur recherché par toutes les polices, a enfin été arrêté et est présentement dans les couloirs du Palais de Justice. Un complice, déguisé en gardien de la paix, glisse dans la poche de Sartet une scie à métaux. Quand Sartet se trouvera dans le fourgon cellulaire, il percera le sol métallique de son compartiment pour se retrouver libre. L'évasion a été organisée par le clan des siciliens, dirigé par Vittorio Manalese. Il vit avec ses deux fils, son beau-fils et sa belle-fille. La soeur de Sarlet livre à Manalese la somme prévue pour le travail effectué. Sartet confie au clan un projet dont l'idée lui est venue en prison : s'emparer de la collection de bijoux présentée à l'Exposition de Rome. L'ingénieur, qui a lui-même dessiné le dispositif de sécurité, en a donné le plan à Sartet en prison. Manalese fait venir de New York son vieil ami Tony, un ancien complice à lui et un vrai professionnel. La conclusion de Tony est catégorique : à Rome, le coup est infaisable. Peut-être que, durant le transport des bijoux de Rome à New York, où doit avoir lieu une seconde exposition, une solution sera possible. Quelque temps plus tard, un homme de Tony, un pilote, arrive chez Manalese et lui explique son plan : faire atterrir l'avion qui transportera les bijoux à quelques kilomètres de l'aéroport. Sartet qui, quoique traqué par le commissaire Le Goff, a pu échapper à ses poursuites plusieurs fois, prend l'identité d'un diamantaire chargé du convoi des bijoux. Arrivés au-dessus de New York, Manalese, Sartet, le pilote de Tony prennent les commandes de l'avion. Il atterrit sur une autoroute ; une escouade de gangsters s'emparent des bijoux. Oui, mais le destin veille : Sartet, qui a eu une brève liaison avec la belle-fille de Manalese, est dénoncé par le petit-fils de ce dernier. Manalese fait revenir Sartet à Paris et le tue. En même temps, le clan, dans sa totalité, est arrêté par la police.
© Les fiches du cinéma 2001

FICHE TECHNIQUE
Réalisateur : Henri Verneuil
Auteur de l'oeuvre originale Auguste Le Breton
Dialogues : Henri Verneuil, José Giovanni, Pierre Pelegri
Sociétés de production : 20th Century Fox, Les Films du Siècle, Fox-Europa (Paris)
Directeur de production : Jacques Juranville
Directeur de la photographie : Henri Decae
Ingénieur du son : Jean Rieul
Musique : Ennio Morricone
Décorateur : Jacques Saulnier
Assistant-réalisateur : Bernard Stora
Monteur : Pierre Gillette
Durée : 117 minutes
Date de sortie : 1 décembre 1969
Genre : Policier

DISTRIBUTION
Jean Gabin (Vittorio Manalese)
Alain Delon (Roger Sartet)
Lino Ventura (L'inspecteur Le Goff)
Irina Demick (Jeanne Manalese)
Amedeo Nazzari (Tony Nicosia)
Sydney Chaplin (Jack)
Danielle Volle (Monique Sartet)
Karen Blanguernon (Teresa)
Elisa Cegani (Maria Manalese)
Yves Lefebvre (Aldo Manalese)
Marc Arian (le diamantaire)
Maurice Auzel (le convoyeur)
Philippe Baronnet (Louis)
Yves Brainville (juge d'instruction)
Gérard Buhr (inspecteur)
César Chauveau (Hobento Manalese)
Yvan Chiffre (inspecteur)
Raoul Delfosse (Leoni)
Jacques Duby (Raymond)
Steve Eckardt (Inspecteur Wilson)
Jean Juillard (inspecteur)
Rudy Lenoir (gendarme chez le juge d'instruction)
Roger Lumont (M. Albert)
Edward Meeks (le pilote)
Sally Nesbitt (Mme Evans)
Marc Porel (Sergio Manalese)
André Pousse (Malik)
André Thorent (Bordier)
Christian de Tillière (Jean-Marie Balard)

AUTOUR DU FILM

- Henri Verneuil retrouvait dans ce film Jean Gabin et Alain Delon, qui avaient été ses vedettes, six ans plus tôt, dans MÉLODIE EN SOUS-SOL. Gabin y parle l’anglais, l’italien... et le français avec une égale aisance. Il y interprète pour la dernière fois un rôle sérieux de caïd : le truand sur le retour qu’il jouera dans son dernier film, L’ANNÉE SAINTE (Jean Girault, 1976), est en effet un rôle de comédie puisqu’il s’y déguise... en évêque.

- Trois monstres sacrés
Ce sera l'unique fois que seront réunis sur le même film trois acteurs parmi les plus célèbres et les plus respectés du cinéma, Jean Gabin, Lino Ventura et Alain Delon. L'affiche de l'époque les présentait occupant chacun le panneau d'un triptyque et pointant d'un revolver le spectateur.

- Sur un air de guimbarde
La bande originale du film Le Clan des Siciliens est signée Ennio Morricone. Deuxième collaboration avec Henri Verneuil qui l'avait déjà sollicité un an auparavant pour The Guns for San sebastian, ce polar couronné de succès marque également les débuts de Morricone pour le cinéma français et illustre parfaitement le type de films pour lequel il va le plus souvent écrire. Pour ce film, le compositeur a écrit une partition qui mêle les tonalités très dramatiques d'un orchestre à cordes aux sonorités décalées d'un sifflet et d'une guimbarde, qui servent de leitmotiv pour accompagner le personnage incarné par Jean Gabin. Comme le film qu'elle accompagne, et comme souvent chez Morricone, cette partition rencontrera un immense succès.

- Séquence choc
Outre son affiche prestigieuse et sa célèbre bande son, Le Clan des Siciliens doit également beaucoup à une séquence choc en forme de morceau de bravoure qui sert aussi à démontrer l'ambition du réalisateur et le niveau des moyens mis en oeuvre par la Fox, qui entendait distribuer le film aux Etats-Unis. Cette scène choc est le détournement d'un DC-8 chargé d'une très précieuse collection de bijoux, suivi de son atterrissage sur une autoroute. Henri Verneuil a tourné la scène de l'approche à partir d'un avion léger qui s'est véritablement posé sur une portion d'autoroute en construction.

- Gabin/Delon, 2ème
C'est la deuxième fois qu'Alain Delon donne la réplique à Jean Gabin, après le succès remporté par Mélodie en sous-sol, également mis en scène par Henri Verneuil. Contrairement à leur précédente collaboration cependant, leur relation n'a plus un caractère filial ou de transmission. Le jeune loup et le vieux mafioso se détestent cordialement et cette hostilité se transformera en haine féroce lorsque le premier bafouera l'honneur du second, un différend qui ne pourra se régler que par la mort de l'un ou de l'autre. Les deux comédiens se retrouveront une troisième et dernière fois, sous la direction de José Giovanni dans Deux hommes dans la ville.

- Un immense succès populaire
Sorti en 1969, LE CLAN DES SICILIENS ajoutait au cinéma policier français traditionnel l'ampleur d'une superproduction "à l'américaine" et remporta un immense succès en salles avec plus de 4 800 000 spectateurs, se classant ainsi cette année-là juste derrière Il était une fois dans l'Ouest de Sergio Leone et Le Cerveau qui réunissait Jean-Paul Belmondo et Bourvil, une autre affiche également trés attractive.

- Tournage en pleine l'af­faire Markovic
C'est une dizaine de jours à peine après sa dernière audition chez le magistrat instructeur de l'af­faire Markovic qu'Alain Delon commence le tournage du film. Afin d'éviter de froisser la susceptibilité des enquêteurs il fait savoir par voie de presse qu'il a signé son contrat dix-huit mois auparavant C'est peu dire que, dans ce contexte peu banal Alain Delon appréhende le tournage de la première scène du film. Le réalisateur a en effet prévu de la filmer dans l’enceinte du Palais de justice de Paris, dans le couloir familièrement baptisé la Souricière ! Ce choix ne doit pourtant rien au hasard. Il s'inspire de l'exploit de René Girier, dit « René la Canne qui réussit un jour à se faire la belle en découpant le plancher du «panier à salade » qui le transportait à la Santé.
Extrait biographie de Alain Delon par Bernard Violet, Les mystères Delon

CRITIQUES

Mon avis
Que dire qui n'a pas déjà été dit sur ce film, grand succès du cinéma français, réunissant trois poids lourds du box-office : Jean Gabin, Alain Delon, Lino Ventura sous la houlette d'un très bon artisan du cinéma populaire de qualité, ne visant qu'à distraire mais intelligemment et avec une efficacité toute hollywoodienne, serait-on tenté de dire. Henri Verneuil, très souvent mésestimé, reste un très bon faiseur de film qui connaît son métier, il aura délivré au final beaucoup de classiques du cinéma français. C'est peut-être ce genre de réalisateurs qui manque cruellement aujourd'hui au cinéma français, avec leur disparition s'est évanouie la recette d'un cinéma de genre, ici un suspense policier avec de l'action, des rebondissements, un zeste d'humour, un final tendu et spectaculaire (atterisage de l'avion sur l’autoroute en construction, duel Gabin-Delon) qui sait captiver de bout en bout. L'histoire est intéressante, mêlant évasion, banditisme international et intrigue familiale. Verneuil s'est attellé à l'adaptation, avec José Giovanni, du roman d'Auguste Le Breton, auteur, entre autres, de "Razzia sur la Chnouf", "Bob le flambeur" et "Le Rouge est mis".
Roger Sartet (Alain Delon) s'évade du Palais de Justice de Fresnes grâce à la complicité efficace des Manalese et de son chef Vittorio (Jean Gabin). Vittorio propose à Sartet de participer à un vol de bijoux lors d'une exposition à Rome. Mais, le coup ne s'avère pas réalisable alors on va s'y prendre autrement grâce au recrutement d'un pilote capable de faire atterrir un Boeing sur une autoroute.
La réunion de trois grandes vedettes ne déçoit pas. Jean Gabin joue le rôle d'un parrain de la mafia sur le point de prendre sa retraite mais tenté par un dernier coup, il parle plusieurs langues, l'italien bien sur mais aussi l'anglais. Alain Delon interprète un jeune truand ambitieux, un peu chien fou, qui apporte à Gabin l'idée d'un vol de bijoux. Quant à Lino, il interprète avec justesse et sobritété une fois de plus un inspecteur mais du genre nerveux, surtout qu'il essaie d'arrêter de fumer.
Comme d'habitude, le cinéma de Verneuil reste un cinéma d'hommes, un peu mysogine sur les bords, très peu de personnages féminins fouillés mais ici ce n'est pas gênant cela sert le contexte du film.
Le clan des siciliens n'est pas comparable aux polars de Melville de la même époque, qui affichent une autre ambition et un autre style, ici c'est à un cinéma solide, carré, commercial dans le bons sens du terme. Certes, on peut trouver à redire ici ou là sur certaines grosses ficelles et facilités de scénario (par exemple le coup de l'appel à la femme d'Evans, dans l'aéroport qui est un peu téléphoné, ce qui est le cas de le dire) mais la mise en scène est dans l'ensemble soignée et maitrisée, et nous fait oublier ses quelques petits défauts.
Enfin, il faut bien évidemment parler de la musique d'Ennio Morricone sifflée et gimbardée qui connut un grand succès et qui a pour une grande part aussi contribué à la renommée du film.

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Dernière modification le : 13/10/2007 @ 12:45
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