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1966 - AVEC LA PEAU DES AUTRES



RESUME
Un chef du Service de Renseignements français est envoyé en mission à Vienne afin de tenter de découvrir la provenance des fuites enregistrées durant les derniers mois. Là se trouve Marjory, son correspondant local, chef du réseau, individu équivoque et inquiétant, un pied-bot ajoutant encore au malaise émanant de sa personne. Un entretien a lieu entre les deux hommes qui se connaissent de longue date. Marjory, qui doit remettre un important dossier, se sait traqué, épié, poursuivi. Trouvant refuge chez des amis, il ne fera que se précipiter dans la gueule du loup et sera livré à l'ennemi par un ami contraint par le chantage. L'intervention de son chef de service arrivera trop tard. Seuls seront récupérés les microfilms : Marjory, enlevé par les agents d'une puissance étrangère, n'a pas parlé sous la torture, mais, épuisé, s'est suicidé. Etait-il ou non un agent double : un mystérieux rendez-vous du lendemain donnera enfin la clef de l'énigme. Jacques Deray, auteur de « Sympohnie pour un massacre » et de « Rififi à Tokyo », pourrait bien être le seul metteur en scène capable de nous réconcilier avec le film d'espionnage.
© Les fiches du cinéma 2001

L'HISTOIRE COMPLETE

ATTENTION SPOILER !!!

Les services secrets français ont dépêché Pascal Fabre à Vienne pour enquêter sur les agissements de leur agent Margery, soupçonné d'intelligence avec les espions adverses. Dès son arrivée, Fabre est plongé dans un climat de violence : son informateur est écrasé devant lui par une voiture. Réfugié dans sa boutique de photographe, Margery rassure Anna, sa partenaire : il est sur le point de conclure une « affaire » et pourra bientôt quitter avec elle Vienne et l'espionnage. Grâce à Erfuhrt, un autre informateur, Fabre peut rencontrer Margery qui lui dit son amertume d'être soupçonné de trahison : le réseau français est intact alors que ceux des Anglais et des Américains ont été décimés par Chaliev, le chef du réseau soviétique. Afin d'échapper à ce dernier, Margery se cache chez Weigelt, un avocat qui est l'amant d'Anna, chanteuse dans une brasserie tenue par Kern, un membre du réseau français. Prévenu par le secrétaire de Weigelt, Chaliev, qui tient également Anna prisonnière, fait enlever Margery. Avant de disparaître, Margery a abandonné à la brasserie une canne à pommeau que Kern a récupérée avant de la confier à Fabre convaincu que cet objet dissimule un document convoité par Chaliev. Tandis que Margery, torturé, se tait, les sbires de Chaliev se lancent aux trousses de Fabre, devenu l'ennemi principal. Weigelt a donné rendez-vous à ce dernier dans un lieu désert ; il meurt dans les bras de Fabre, abattu par des tueurs invisibles, en murmurant : « Margery a parlé ; prévenez les autres. » Accompagné de Kern, Fabre se rue chez l'avocat où il sait que Margery a laissé une autre canne, semblable à la première qui s'est avérée n'être qu'un leurre. Weigelt s'y trouve, bien vivant : il avoue s'être livré à cette mascarade à la demande de Chaliev, pour l'attirer dans un guet-apens et en échange de la libération d'Anna. Fabre tue Weigelt puis son secrétaire, qui a tué Kern. Avant de mourir, le secrétaire a révélé où se trouvaient Margery et Anna. Fabre s'y précipite pour constater la mort de son collègue. Il délivre Anna et se rend au rendez-vous fixé par Margery pour y conclure la fameuse « affaire ». Un Chinois, débarqué de l'Orient-Express, présente à Fabre une valise pleine de billets et exige, en échange, les documents secrets promis par Margery. Fabre abat le Chinois. Mais il ne révélera pas au colonel, patron des services secrets, le double jeu de Margery.


FICHE TECHNIQUE
Réalisateur : Jacques Deray
Auteur de l'oeuvre originale Gilles Perrault
Dialogues : Georges Bardawil, Jacques Deray, José Giovanni
Sociétés de production : Les Films Montfort, Fida Cinematografica (Rome)
Directeur de production : Hugo Benedek
Directeur de la photographie : Jean Boffety
Ingénieur du son : René Sarazin
Musique : Michel Magne
Décorateur : Jean d' Eaubonne
Monteur : Christian Gaudin
Genre : Espionnage/Thriller
Durée : 1h30
Sortie France : 24 Aout 1966

DISTRIBUTION
Lino Ventura (Pascal Fabre)
Marilù Tolo (Anna)
Jean Servais (Weigelt)
Jean Bouise (Margery)
Ellen Bahl (Mme Kern)
Louis Arbessier (le colonel)
Marcel Bernier (tueurs de Ermolov)
Mino Doro
Raoul Guylad (Karl)
Adrian Hoven (Kern)
Reinhardt Kolldehoff (Hoffman)
Ham-Chau Luong (le chinois à la gare)
Guy Mairesse (tueur de Ermolov)
Paul Pavel
Wolfgang Preiss (Ermolov)
Charles Régnier (Erfuhrt)

AUTOUR DU FILM

L'action du roman de Gilles Perrault se déroulait pendant la guerre froide, autour du mur de Berlin qui a disparu de l'adaptation de José Giovanni car, raconta celui-ci, ni Lino Ventura, ni Jacques Deray, ni Eugène Tucherer, le producteur, ne voulaient d'un film « politique ». « Je prends la température chez Lino, heureux de tourner un film d'espionnage. Et il aime bien Deray. J'ai besoin d'un ancrage. Jacques pense à Vienne. Nous partons en repérage pour que je m'imprègne. Je travaille sur le registre majeur de Lino, qui est également le mien : l'amitié. J'invente un deuxième agent secret. Je livre un premier scénario. Je n'aime pas replâtrer. Je recommence tout. Le film s'intitulera AVEC LA PEAU DES AUTRES. Deray apportera son style. » (José Giovanni, in "Mes Grandes Gueules", Fayard, 2002).

CRITIQUES

Mon avis

Avec la peau des autres est un des films les moins connus de Lino Ventura et mérite d’être redécouvert. C’est un bon film d’espionnage à l’intrigue classique, même s’il est vrai qu’elle aurait pu être plus originale, qui bénéficie d’une mise en scène épurée, solide du réalisateur Jacques Deray, (très mésestimé et au savoir faire indéniable dans le cinéma de genre dont les inoubliables La piscine et Borsalino). Les décors viennois sont très bien exploités et conviennent bien à la noirceur générale et à l’ambiguïté des personnages.
L’espion campé par un Lino Ventura plus mutique et massif que jamais est à cent lieues de la représentation véhiculée par James bond, ici point de gadgets, d’humour, de filles à gogo, et de méchants mégalomanes. La composition tout en retenue de Lino fait ressortir le quotidien banal et dangereux de l’espion, solitaire qui doit se méfier de tout le monde. Lino est comme toujours impeccable, et tellement naturel qu’il ne donne pas l’impression de jouer, il est tout en sobriété et sait faire affleurer les émotions de son personnage sans de grands effets.
On retrouve aussi ici le thème de l’amitié virile cher à José Giovanni transposé dans le milieu de l’espionnage. A noter une très belle musique aux accents jazzy signée Michel Magne.
Les seconds rôles sont bien interprétés, surtout Jean Bouise et Jean Servais. Un bémol sur les personnages féminins totalement sacrifiés, notamment le personnage d’Anna jouée par l’actrice Marilu Tolo, totalement inexpressive et avec une coupe de cheveux invraisemblable et datée.

Autres critiques

"Pascal Fabre est envoyé à Vienne pour enquêter sur son vieil ami, Margery, dit « le boiteux », chef d’un réseau de surveillance des Soviétiques. A Paris, on soupçonne Margery de mener double jeu. Chalieff, le redoutable maître espion du réseau soviétique, entre en scène, et tout se complique… Sans le thème de l’amitié virile, qui donne à Fabre des motivations particulières, le scénario ne s’élèverait pas au-dessus de la traditionnelle série noire, rayon espionnage. Jacques Deray a réalisé une sorte de thril­ler à l’américaine : personnages mystérieux, péripéties violentes, atmosphère inquiétante dans laquelle on ne sait plus très bien qui sont les traîtres et les adversaires. L’ambiguïté et l’angoisse règnent dans cette ville de Vienne, qui fut aussi, auparavant, le décor du Troisième Homme, de Carol Reed. Lino Ventura fonce dans le tas. Il est têtu, il veut connaître la vérité, quelle qu’elle soit : il ne se bat pas comme un James Bond mythique, mais comme un homme au métier difficile, obligé de recevoir des coups, de risquer sa vie. Autour de lui, il y a d’excellents acteurs, tels Jean Bouise ou Jean Servais, qui se laissent aller au seul plaisir de l’action, et nous le communiquent.
Jacques Siclier - Télérama.

"Scénario et réalisation sans surprises, mais Lino Ventura est, une fois encore, excellent."
Téléobs.

"Deray tire parfaitement parti de son inquiétant décor viennois dans ce film d'espionnage efficace, dominé par l'impeccable composition de Lino Ventura, massif et obstiné."
Téléstar.

"Sur un scénario de José Giovanni, cette histoire solide à base de trahison et de double jeu bénéficie d'une excellente interprétation de Lino Ventura et de la présence de seconds rôles attachants comme Jean Bouise ou Jean Servais. Du bon cinéma de genre parfaitement représentatif de l'œuvre de son metteur en scène, le regretté Jacques Deray"
Télé Sept jours

"Une intrigue classique, habilement mise en scène et admirablement interprétée par le grand Lino."
Le parisien.

PHOTOS


© Collection Christophe L


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Dernière modification le : 16/10/2007 @ 18:05
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