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1965 - LA METAMORPHOSE DES CLOPORTES



RESUME
Première époque : trois cambrioleurs assez minables, Edmond, Arthur et Rouquemoute, sont en quête d'un mécène qui financera un « coup fumant » qu'ils mijotent. Le mécène, ce sera Alphonse qui, lui, a réussi et va prendre (croit-il) la tête de l'opération. Mais tout s'engrène mal : le coffre s'avère plus résistant que prévu et ces messieurs sont dérangés. Affolés, ils s'enfuient, laissant Alphonse dans le pétrin. Alphonse qui, pour eux, a vendu ses plus beaux tableaux, acquis à bon prix par un receleur froussard mais futé. Alphonse qui jusqu'ici avait toujours obtenu le non-lieu se voit envoyé pour cinq ans en « cabane ».|#Seconde époque : Alphonse n'a pas « donné » ses comparses mais, quand il sort, c'est assoiffé de vengeance contre ces « cloportes ». Surtout quand il s'aperçoit que, faute d'avoir réussi leur « braquage », ils lui ont volé ses petites économies et négocié ses tableaux avec « Tonton ». Lequel Tonton, rajeuni, prospère, a maintenant pignon sur rue et tient galerie d'art en compagnie de la trop charmante Catherine. Menacé d'un esclandre, Tonton cède la gérance de son magasin à Alphonse. Par la même occasion, il lui cède également Catherine. Mais, délicatement excité par l'inspecteur Lescure, Alphonse entreprend la liquidation des « cloportes ». II le fait avec assez de discrétion pour que la mort d'Arthur, puis d'Edmond et enfin de Rouquemoute ne puisse lui être imputée. Mais Lescure le prévient : « Encore un et tu en prends pour vingt ans ». Du coup, il veille maternellement sur la santé de Tonton. D'autant plus que Catherine lui confie que le vieux lui a fait écrire une lettre de dénonciation pour le cas où il mourrait de mort violente. Alphonse y vole et trouve Tonton « suicidé » par les soins de la charmante Catherine. Laquelle s'apprête à déguster les marrons que le gentil Alphonse lui a tirés du feu. Mais patience : Alphonse a vingt ans devant lui pour ruminer sa vengeance.
© Les fiches du cinéma 2001

FICHE TECHNIQUE
Réalisateur : Pierre Granier-Deferre
Auteur de l'oeuvre originale Alphonse Boudard
Dialogues : Michel Audiard
Sociétés de production : Les Films du Siècle, Produzioni Artistiche Internazionali (Roma)
Directeur de production : Paul Joly
Directeur de la photographie : Nicolas Hayer
Ingénieur du son : Jean Labussière
Musique : Jimmy Smith
Décorateur : Jacques Saulnier
Monteur : Jean Ravel

DISTRIBUTION
Lino Ventura (Alphonse)
Charles Aznavour (Edmond)
Maurice Biraud (Arthur)
Georges Géret (Roquemoute)
Pierre Brasseur (Tonton)
Irina Demick (Catherine)
Françoise Rosay (Gertrude)
Marc Arian (le domestique de Tonton)
Georges Blanes (Omar)
Dorothée Blank (la fille à l'hôtel particulier)
Jean Carmet (le critique d'art)
Daniel Ceccaldi (Lescure)
Georges Chamarat (Clancul)
Annie Fratellini (Léone)
Dominique Zardi (un prisonnier)

AUTOUR DU FILM

Ventura, Aznavour, Biraud : trois noms réunis, quatre ans plus tôt, à l’affiche de UN TAXI POUR TOBROUK, tout comme celui de Michel Audiard. C’est sur le tournage de ce film que Pierre Granier-Deferre, alors assistant de Denys de La Patellière, avait fait connaissance de ses interprètes, avant de passer à la réalisation avec LE PETIT GARÇON DE L’ASCENSEUR en 1962. Le cinéaste et Lino Ventura se retrouvèrent par la suite pour deux autres films : LA CAGE et ADIEU POULET, tous deux en 1975.
Le rôle tenu par Françoise Rosay était à l’origine écrit pour un homme. L’actrice s’y glissa étonnamment, au point qu’il suffit juste de modifier deux mots dans le dialogue.

CRITIQUES

Mon avis

Lino Ventura retrouve un personnage sur mesure, truand qui a réussi, vite embarqué dans un coup foireux, puis trahi et volé par ses comparses, il va ruminer sa vengeance pendant cinq ans en prison. La deuxième partie nous le montre à l'oeuvre dans son règlement de comptes contre ces cloportes. Le film apporte un bon moment de cinéma, en grande partie dû aux dialogues particulièrement savoureux de Michel Audiard qui se livre ici à un festival des plus réussis, il faudrait pratiquement citer chacune des répliques. L'utilisation de la voix off pour traduire les états d'âme du personnnage d'Alphonse est particulièrement efficace, surtout soutenue par d'aussi bons dialogues. L'interprétation n'est pas en reste, avec les trois acteurs repris d'un taxi pour Tobrouk, qui s'en donnent à coeur joie, il faut voir Charles Aznavour reconverti en fakir pour essayer de calmer les ardeurs vengeresses de Lino. Lino est toujours impeccable dans ce registre matiné d'humour puisqu'il se laisse facilement manipulé que ce soit par ses amis lui proposant un coup mal préparé, l'inspecteur Lescure le poussant à assouvir sa vengeance ou Catherine qui tient la galerie de Tonton dans les bras dans lesquels il tombera pour mieux être ridiculisé au final. Malgré l'apparente force du personnage, il apparait vulnérable et un peu dénué de jugeotte, ce qui n'aurait pu être qu'un film policier classqique de vengeance personnelle est ici heureusement décalé par un humour constant et un second degré des bienvenus. Granier Deferre a certes fait beaucoup mieux par la suite,notamment ses adaptations de Simenon, ici le rythme n'est pas parfaitement maitrisé, avec certaines baisses de régime, mais l'ensemble est très plaisant, suivant le rythme un peu nonchalant de la musique jazzy.

Autres critiques

"C'est pas du grand art, c'est du Boudard adapté par Simonin. Et Granier-Deferre signe là une mise en scène efficace. Le plaisir vient surtout des dialogues d'Audiard, qui s'offre un festival de bons mots. Exemple de remontrance d'Alphonse à un des lâcheurs : « J'ai dérouillé de quatre briques et morflé de cinq ans dans vos farces et attrapes, c'est l'heure des dividendes ! » (Suivent deux baffes colossales...) Tous les acteurs en font des tonnes avec délectation : la palme à Françoise Rosay, en « pourvoyeuse d'armes » (un métier d'homme !), nostalgique du code d'honneur des voyous : « Un mec qui t'emporte une brique de matériel, qui te laisse deux cents sacs et qui donne plus jamais de nouvelles, moi, j'appelle ça une mauvaise personne. »"
Télérama - Isabelle Danel

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Dernière modification le : 17/02/2008 @ 09:07
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