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1965 - LES GRANDES GUEULES



RESUME
Hector Valentin, fils du propriétaire ruiné d'une scierie des Vosges, revient du Canada où il a été contraint de s'exiler, avec l'intention de remettre la scierie en état. Dès le début, un concurrent, Therraz, essaie de l'empêcher de travailler. Mais deux personnages assez ambigus, Laurent et Mick, lui offrent le secours de leurs bras, puis lui suggèrent de se faire confier comme ouvriers des libérés conditionnels. Sur ses hésitations, ils lui révèlent qu'ils sont eux-mêmes des prisonniers libérés. Hector a eu le temps d'apprécier leurs qualités et finit par consentir. La scierie reprend donc ses activités avec une douzaine d'« ouvriers » assez truculents. Grâce à l'aide de ses « contremaîtres », Hector en vient cependant à bout. Mais les ouvriers de Therraz multiplient les provocations. Au cours d'une bagarre, Mick, que sa femme vient d'abandonner, est battu à mort, et le préfet, alerté par l'hostilité quasi-générale des villageois à l'encontre des « libérés », met fin à l'expérience. C'est la ruine pour Hector ; ruine à laquelle s'ajoute le désespoir, car l'un des prisonniers lui révèle en s'en allant que Laurent n'était venu là que pour attirer dans un traquenard un nommé Reichmann, dont il voulait se venger. Hector met alors le feu à son entreprise et va périr dans les flammes. Mais Laurent, qui venait précisément de renoncer à sa vengeance en souvenir de Mick, arrive à temps pour le sauver. Tous deux s'en iront en Italie vers d'autres aventures.
© Les fiches du cinéma 2001

FICHE TECHNIQUE
Réalisateur : Robert Enrico
Auteur de l'oeuvre originale José Giovanni
Dialogues : José Giovanni
Sociétés de production : Les Productions Belles Rives (Paris), SNC - Société Nouvelle de Cinématographie, Alexandra Films (Rome)
Directeur de production : Emile Breysse
Directeur de la photographie : Jean Boffety
Ingénieur du son : Robert Biart
Musique : François de Roubaix
Décorateur : Jean Saussac
Monteur : Jacqueline Meppiel
Genre : Comédie dramatique
Durée : 2h 5min
Sortie France : 22 Octobre 1965

DISTRIBUTION
Bourvil (Hector Valentin)
Lino Ventura (Laurent)
Jean-Claude Rolland (Mick)
Marie Dubois (Jackie)
Jess Hahn (Nénesse)
Pierre Frag (Fanfan)
Michel Constantin (Skida)
Marcel Pérès (Jubo)
Paul Crauchet (Pélissier)
Nick Stephanini (Therraz)
Marcel Bernier (un homme de Therraz)
Mick Besson (Raoul)
Michel Charrel (Cuirzepas)
Reine Courtois (Yvonne)
Henri Czarniak (Stan)
Marc Eyraud (l'éducateur)
Georges Gueret (un homme de Therraz)
Guy Henry
Roger Jacquet (Capester)
Sylvain Levignac (l'ami de Raoul)
Frédéric Santaya (Scarella)
Henia Suchar (Christiane)
François Vibert (Keller)

AUTOUR DU FILM
"LES GRANDES GUEULES, dit Robert Enrico, c'était un projet de Lino Ventura. À l'origine José Giovanni avait écrit une nouvelle sur les libérés conditionnels embauchés dans un haut-fer(une scierie). Sur les conseils de Lino, Giovanni a transformé la nouvelle en scénario. Puis, comme personne ne voulait le tourner, il a repris son scénario et cette fois l'a transformé en roman." (Nouvelles Littéraires, 28 octobre 65). Le producteur Michel Ardan s'intéresse alors au sujet et envisage d'en confier la réalisation à Jean Becker, puis à Claude Sautet.

Le film a été tourné sur les lieux où Giovanni a situé son roman, dans la clairière de Cellet, près de Gérardmer.

CRITIQUES

Mon avis

Les grandes gueules, grand succès populaire dans la carrière de Lino Ventura, est un film d'hommes, empli d'action virile, une sorte de western fordien à la française où la concurrence entre fermiers aurait été remplacée par celle opposant deux scieries. Les décors naturels des Vosges, près de Gérardmer sont pour beaucoup dans la réussite du film qui se suit avec plaisir, même s'il est un poil trop long et bénéficie d'une excellente interprétation, à commencer par celle de Bourvil dans un rôle sérieux à contre-emploi où il excelle. Lino Ventura n'est pas en reste et son face à face avec Bourvil ne manque pas de saveur, aucun ne cherche à tirer la couverture à lui. Le jeu de Lino est toujours aussi sobre et juste, la tendresse affleurant au passage avec la jeune fille blonde et fraîche, Claire, jouée par Marie Dubois, seul élément féminin dans cet univers d'hommes. Lino a même une scène de baiser très furtif où c'est plutôt sa partenaire qui se jette sur lui mais cela est très vite coupé et mérite d'être noté, quand on connaît la pudeur de Lino et son aversion pour tourner ce genre de scène. Les seconds rôles sont aussi très réussis, notamment les libérés conditonnels travaillant pour Bourvil, avec surtout Jess Hahn, Michel Constantin et Paul Crauchet, qu'on retrouve souvent dans les films de Ventura. La musique de François de Roubaix est comme toujours parfaite.

Autres critiques

"Adapté d'un roman de José Giovanni, «Les Grandes Gueules» est un de ces films inoubliables réunissant à l'écran un duo de haute volée: Bourvil et Lino Ventura. C'est d'ailleurs à ce dernier que l'on doit ce petit bijou signé Robert Enrico («Le Vieux Fusil»)...
Pour rester fidèle à l'œuvre originale, le cinéaste pose ses caméras au beau milieu de la clairière de Cellet, dans les Vosges. Au milieu de ce magnifique décor naturel, Enrico met en scène un film d'hommes porté par un Lino Ventura impeccable, comme à son habitude, et un Bourvil épatant à contre-emploi. Celui-ci endosse le costume d'Hector Valentin, heureux héritier d'une scierie familiale. Pour faire tourner son usine, il embauche des repris de justice, dont un ex-bagnard ambigu (Ventura). Mais Therraz, l'homme fort de la vallée, ne l'entend pas de cette oreille...
Avec ses «Grandes Gueules», Enrico livre finalement une ode à l'amitié, au courage et à la solidarité. Classique mais efficace, la réalisation met à merveille en valeur le jeu du duo Ventura-Bourvil, fabuleusement épaulé par une myriade de seconds rôles (Michel Constantin, André Pousse, Jess Hahn)."
Tvmag.

"Est-ce le décor cinégénique de la scierie perdue encerclée par les sapins vosgiens ? le rôle « sérieux » de Bourvil ? ou bien le côté western du terroir ? On ne saurait trop dire d’où vient le plaisir de ce film robuste qui résiste aux années, malgré les conventions du scénario et de la mise en scène. Le genre de produit simple et populaire qui réveille de vieux souvenirs et tient chaud au cœur. Son originalité tient dans le mariage des grands espaces avec une communauté isolée et fragile de fortes têtes. Même si Marie Dubois est dans les parages, c’est avant tout une affaire d’hommes, une partie de bras de fer qui exalte l’amitié virile, le labeur et le courage. Robert Enrico compose des portraits pittoresques de gros durs et fait monter la tension par une série d’accrochages. Désir de vengeance, solidarité, inimitié s’expriment au grand air. Faut aimer l’odeur de la résine et ne pas craindre celle de la transpiration."
Jacques Morice - Télérama

"L'action côtoie le drame psychologique dans ce western vosgien au scénario solidement charpenté, qui témoigne de beaucoup d'humanité et s'appuie sur une distribution parfaite."
Téléstar

"Le tort d'Enrico est d'avoir défini une hypothèse de mise en scène beaucop plus brillante que ne l'est la réalisation du film : à quoi sert ce pari s'il n'est tenu qu'à moitié ?
Avec Les Grandes Gueules, on a l'étrange sentiment de tenir un meilleur sujet d'article critique qu'un film à conseiller vivement à ses lecteurs."
Henry Chapier

"Colossal, oui, ce film l'est, et à plus d'un titre. Tout d'abord les acteurs y prennent des dimensions de géants, sans se géner les uns les autres. Bourvil, Lino Ventura et tous ceux qui les entourent appellent l'admiration et l'adhésion du spectateur. Il s'établit un singulier courant de sympathie qui va des uns aux autres. (...) Claude Sautet avait donné "L'arme à gauche" maintenant Enrico signe "Les grandes gueules". Cela prouve que le vrai cinéma français ne va pas si mal que ça !."
Eric Leguebe (LE PARISIEN LIBÉRÉ, 25 octobre 1965)

"La confrontation Bourvil - Lino Ventura se termine par un match nul qui est tout à l'honneur des deux comédiens. Ils sont l'un et l'autre remarquables, la subtilité du premier s'accordant à merveille avec la puissance du second."
Jean de Baroncelli (LE MONDE, 26 octobre 1965)

"Une oeuvre qui hurle, tempête, et vous laisse une drôle d'impression sur le coeur (...) Le tournage en décors naturels, sur les lieux mêmes de l'action, la rudesse imposée aux acteurs, l'admirable mise en scène nous valent des séquences très fortes, du très grand cinéma dont on ne trouve d'équivalent que dans les meilleurs westerns américains. (...) Tous les acteurs ont donné le meilleur d'eux-mêmes dans cette aventure à tous les sens du terme. Et Bourvil, comme Lino Ventura et Jess Hahn, entre autres, y sont plus que remarquables."
Samuel Lachize (L'HUMANITÉ, 27 octobre 1965)

"Après "L'arme à gauche" de Sautet, et avec plus de talent encore, Robert Enrico nous apporte quelque chose de précieux, et qui fait singulièrement défaut au cinéma français d'aujourd'hui, le lyrisme de l'aventure, le lyrisme de l'espace et des affrontements humains qui est celui du vrai western. "Les grandes gueules", c'est un western à l'état pur. (...) le Bourvil émouvant et sensible que nous aimons, comme nous aimons ici la force et la sobriété de Ventura."
Marcel Martin (LES LETTRES FRANÇAISES, 28 octobre 1965)

VIDEOS


Reportage sur le tournage Lorraine soir - 14/07/1965


Reportage sur le tournage - Cinéma - 02/10/1965




Les grandes gueules (générique)

AFFICHES




PHOTOS


© Sunset Boulevard/Corbis


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Dernière modification le : 18/03/2012 @ 23:00
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