RESUME
En 1943 à Naples, sous le regard bienveillant du Colonel américain à qui il a sauvé la vie, Peppino Navarra est le robin des bois du quartier de Poggioreale. Il vole les riches pour donner aux pauvres de son quartier. L'Archevêque va le charger d'une mission.

FICHE TECHNIQUE
Réalisateur : Duilio Coletti
Scénario : Fante, Mangioni, Patrilli d'après leur histoire
Directeur de la photographie : Leonida Barboni
Musique : Carlo Savina
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h30
Sortie France : 26 Novembre 1963

DISTRIBUTION
Ernest Borgnine (Peppino Navarra)
Max Cartier
Cristina Gaioni
Mariangela Giordano
Aldo Giuffrè
David Opatoshu (Natalucci)
Salvo Randone
Yvonne Sanson (La reine)
Sergio Tofano
Lino Ventura
Keenan Wynn (Di Gennaro)

CRITIQUES

Mon avis

Homme audacieux et généreux, Giuseppe Navarra, durant le second conflit mondial, s'emploie à secourir la population napolitaine, affamée et dans la misère. Ses entreprises, souvent romanesques, deviennent bien vite légendaires. Poussé à la fois par un instinct de brigand et un souci caritatif, Navarra image les stratagèmes les plus originaux pour voler des provisions aux forces alliées. Giuseppe Navarra, affublé du titre de roi de Poggioreale, met au point un plan : voler au Vatican le trésor de San Gennaro et le rappporter à Naples. L'écrivain américain John Fante a collaboré au scènario, inspiré par un personnage réel. L'intérêt majeur du film réside dans l'interprétation époustouflante et gigantesque d'Ernest Borgnine (un des "douze salopards", fidèle de Robert Aldrich), acteur lui aussi légendaire qui a fêté ses 90 ans en 2007, toujours bon pied bon oeil puisqu'il continue toujours à tourner pour la télévision. La mise en scene est correcte sans plus, suffisante et sans grand génie, au service de l'histoire. Lino Ventura, crédité dernier au générique, apparaît après 1H15 de film, pour une prestation anecdotique qui n'excède pas cinq minutes. Il joue un brigand de grand chemin, mal rasé et assez méconnaissable, qui se met en travers de la route de Giuseppe Navara, quand il revient de Rome, la malle chargée du trésor de San Gennaro. Il reconnaît son ami et partage un repas avec lui. Ce film n'ajoute rien à la carrière de Lino, pourquoi l'a-t-il accepté, pour le simple plaisir de tourner en Italie ou faire plaisir à un ami. En tout cas cela s'apparente à une participation amicale. Le film se laisse voir, même si je l'ai visionné sur une cassete VHS italienne, je n'ai pas tout compris mais on arrive à accrocher à l'histoire, ne serait ce que par l'interprétation d'Ernest Borgnigne. Fan de Lino, passe ton chemin, il n 'y a pas grand chose à garder du passage de Lino, loin d'être inoubliable.

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