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FICHE TECHNIQUE Réalisateur : Jacques Becker Auteur de l'oeuvre originale Michel Georges-Michel d'après le roman "Les Montparnos" Adaptateurs : Max Ophüls, Henri Jeanson Dialogues : Max Ophüls Société de production : Franco-London-Film, Astra Cinematografica (Rome) Producteur : Henry Deutschmeister Directeur de production : Ralph Baum Distributeur d'origine : Cocinor - Comptoir Cinématographique du Nord Directeur de la photographie : Christian Matras Ingénieur du son : Pierre Calvet Musique : Paul Misraki Assistants-réalisateurs : Serge Witta, Jean Becker Monteur : Marguerite Renoir Script : Sophie Becker Genre : Drame Sortie en France : 04 avril 1958 Durée : 108 mn BOX OFFICE FRANCE : 1 297 340
DISTRIBUTION Gérard Philipe (Amedeo Modigliani, dit Modi) Anouk Aimée (Jeanne Hébuterne) Lilli Palmer (Béatrice Hastings) Gérard Sety (Sborovski) Lino Ventura (Morel) Lea Padovani (Rosalie) Marianne Oswald (Berthe Weil) Lila Kedrova (Madame Sborovski) Arlette Poirier (Lulu) Robert Ripa (Marcel) Frank Edwards (Dickson) Daniel Mendaille (le professeur de dessin) Jean Lanier (Monsieur Hébuterne) Denise Vernac (Madame Hébuterne) Carol Sands (Madame Dickson) Pâquerette (Madame Salomon) François Joux (le commissaire) Harry Max (le médecin) Judith Magre (la fille du Jockey) Jacques Marin (le patron du café) François Perrot (l'interne de l'hopital) Yori Bertin (Catherine) Jany Clair (la bonne) Julien Maffre (le client de Lulu) Bruno Balp (le boucher modèle) Emile Genevois (le serveur du bal musette) Pierre Durou (le modèle) Stéphane Audran (une fille à la terrasse du café) Pierre Richard (un peintre)
AUTOUR DU FILM
Le film s'est d'abord appelé "Les amants de Montparnasse". Il est dédié à Max 0phuls qui devait le réaliser. Se sentant malade, il avait souhaité que Jacques Becker mène à bien son projet. Ophuls avait écrit le scénario avec la collaboration d'Henri Jeanson. Celui-ci, et le costumier Annenkov, s'inquiètent des bouleversements que Becker apporta à l'œuvre primitive. Il s'ensuivit une longue et pénible polémique à laquelle se mêla la fille de Modigliani. Becker tint bon et réalisa, comme il en avait l'intention, MONTPARNASSE 19, "d'après son propre découpage et avec le sérieux qu'on voulait bien lui prêter en général".
CRITIQUES
Mon avis Ce n'est pas le meilleur film de Becker mais néanmoins "Montparnasse 19" contient quelques très belles scènes. L’interprétation est très bonne même si Gérard Philippe qu’on n’imagine pas forcément dans la peau d’un peintre torturé, drogué et ivrogne n’était pas un choix évident au départ et fait peut-être un peu trop propre pour un tel personnage. Les personnages féminins sont bien croqués et bien interprétés par Anouk Aimée alors à ses débuts et Lili Palmer avec son délicieux accent. Le film a certes un peu vieilli et n’évite pas certains clichés mais reste encore puissant , surtout vers la fin magnifique, au travers de deux très belles scènes : d’abord quand Modi espère vendre enfin quelques toiles à un milliardaire américain et en ressort encore plus amer et désillusionné quand celui-ci veut se servir d’une de ses toiles pour illustrer des étiquettes d'un parfum qu’il veut créer. Ensuite quand le marchand de tableaux joué par Lino Ventura, une fois Modi mort à l’hôpital, se rue sur ses toiles pour les acheter à bas prix. Lino Ventura est prodigieux et inattendu dans un vrai rôle de composition, ce marchand de tableaux est une véritable ordure, tel un ange de la mort spéculateur, qui guette tout au long du film la mort de Modigliani, qu’il sent toute proche, pour lui acheter ses tableaux. Il a juste quelques scènes dans le film. On le voit dès le début dans un café, voisin de table de Modi, flairant déjà les profits qu’il pourrait en tirer et à la fin il clôt le film se jetant avec avidité sur ses toiles. Il a aussi une très belle scène lors de l’exposition des toiles de Modi organisée à Paris où il fait montre de toute sa rapacité. Elle est bien loin l’image du gorille ou du fauve et ce film essentiel dans sa filmographie nous fait mesurer l’étendue de ses capacités d’acteur.
Autres critiques
"Le film est-hélas-aussi fade que le livre Les Montparnos dont est tiré le scénario. Même les comédiens sont sans saveur". Guide des films Jean Tulard - Jean Chalmont.
"Les publicités Picon, les boîtes d'allumettes à languette, le paquet gris, le cognac de La Coupole : tout y est. Sauf vraiment Montparnasse 1919 et Modigliani... A la manière du Pialat de Van Gogh, Jacques Becker évite tout romantisme, décrit un peintre au quotidien. Mais il ne put aller aussi loin (montrer une toile du peintre en train de se faire, par exemple)." Télérama - Olivier Serre
"Ce film dépouillé, ennemi de l'anecdote et du pittoresque, trouva peu de défenseurs, hormis Jean-Luc Godard et Jacques Rivette, et sombra dans l'incompréhension générale. Même la présence de Gérard Philippe dans le rôle principal ne parvint pas à lui gagner la faveur du public." Encyclopédie du cinéma - ATLAS
"Dans son premier vrai rôle de composition, Lino nous donne une interprétation intelligente et profonde. Lino Ventura est donc capable d'autres rôles que ceux de brutes qui foncent et de gangsters musclés, au regard dominateur et qui ne scille pas. Il peut intérioriser et nuancer un personnage !" Gilles Durieux
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