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1957 - LE ROUGE EST MIS



RESUME
Louis Bertain le « caïd », Pépito et Raymond les deux « tueurs », et Frédo le « rabatteur » forment une équipe dont les affaires ont toujours bien marché. Le jour vient où les nerfs de Frédo lâchent, Pépito veut le tuer mais Louis s'y oppose. Mais c'est au moment où survient cette crise à l'intérieur de la bande que les choses vont encore se compliquer pour Louis. Pierrot, son frère interdit de séjour, est venu à Paris retrouver sa maîtresse et il se fait prendre par la police. Comme il refuse de servir d'indicateur, Pierrot est emprisonné. Quand Pierrot sort de prison, il n'admet pas que Louis intervienne dans sa vie sentimentale et les deux frères s'affrontent au sujet d'Hélène, qui de son côté est prête à renouer avec Pierrot en échange d'un manteau de fourrure. C'est au cours de cette nouvelle crise entre les deux frères que Pierrot apprend, sans le faire exprès, que Louis prépare avec ses complices un nouveau hold-up sur la route de Dourdan. Le hold-up de Louis et de ses complices se termine tragiquement : deux convoyeurs sont tués, Raymond est abattu par deux policiers qui sont eux-mêmes grièvement blessés. Les trois survivants : Louis, Pépito et Frédo se séparent avant de partager le magot. Mais à l'heure du rendez-vous, Frédo est absent. Louis et Pépito le recherchent. Louis est arrêté sous les yeux de Pépito. Pendant que Louis est interrogé à la P.J. et constate qu'il a été « donné » par Frédo avec qui on le confronte, Pépito cherche à rejoindre Pierrot qu'il soupçonne de les avoir trahis et qu'il a l'intention d'abattre. Louis réussit à s'évader et n'a qu'une idée : sauver son frère, car il se doute que Pépito le soupçonnant va chercher à l'abattre. Il rattrape le tueur devant la porte d'Hélène, derrière laquelle se cachent Pierrot et la jeune fillle. Les deux hommes s'entretuent. La police n'arrivera que pour trouver leurs cadavres, et Pierrot dans les bras d'Hélène.
© Les fiches du cinéma 2001

FICHE TECHNIQUE
Réalisateur : Gilles Grangier
Scénario : Michel Audiard, Gilles Grangier, Auguste Le Breton
Auteur de l'oeuvre originale Auguste Le Breton
Dialogues : Auguste Le Breton
Sociétés de production  : Cité-Films (Paris), Gaumont
Producteurs  : Jacques Bar, Alain Poiré
Directeur de production : Walter Rupp
Directeur de la photographie : Louis Page
Ingénieur du son : Jean Rieul
Musique : Denis Kieffer
Assistants-réalisateurs  : Jacques Deray, Jacques Rouffio
Monteur : Christian Gaudin
Tournage : à Franstudio de Saint-Maurice du 14 Janvier au 09 Mars 1957
Genre : film policier
Durée : 85 min
Première présentation : le 12 Avril 1957

DISTRIBUTION
Jean Gabin (Louis Bertain dit le Blond)
Annie Girardot (Hélène)
Lino Ventura (Le Gitan)
Paul Frankeur (Frédo)
Marcel Bozzuffi (Pierre)
Albert Dinan (l'inspecteur Pluvier)
Antonin Berval (Zé)
Thomy Bourdelle (le catcheur)
Serge Lecointe (Bébert)
Jean-Pierre Mocky (Pierre)
Georges Peignot (Mimile)
Lucien Raimbourg (Jo)
Gabriel Gobin (l'inspecteur Bouvard)
Jean Bérard (Raymond le matelot)
Gaby Basset (Hortense)
Gina Niclos (Mme Bertain)
Lucienne Legrand (la dame du garage)
Josselin (Antoine)
Claude Nicot (l'homme efféminé)
Albert Michel (employé garage)
Jacques Marin (un agent)
André Garret (le chauffeur)
René Hell (la Grenouille)

AUTOUR DU FILM

- Auguste Le Breton est, avec Albert Simonin, l'un des principaux artisans de l'école du Film Noir "à la française" qui prit son essor au milieu des années cinquante. Ses romans ont inspiré une dizaine de films : DU RIFIFI CHEZ LES HOMMES (Jules Dassin, 1954), RAZZIA SUR LA CHNOUF (Henri Decoin, 1954), LA LOI DES RUES (Ralph Habib, 1956), RAFLES SUR LA VILLE (Pierre Chenal, 1958), DU RIFIFI CHEZ LES FEMMES (Alex Joffé, 195 9), DU RIFIFI A PANAME (Denys de la Patellière, 1965), BRIGADE ANTI-GANGS (Bernard Borderie, 1966), LE CLAN DES SICILIENS (Henri Verneuil, 1969). Auguste Le Breton s'était créé un personnage et laissait entendre que son passé n'était pas sans tâche : "Tout juste s'il ne disait pas que "Du rififi chez les hommes" était autobiographique. Mais en fait, son casier judiciaire était vierge" souligna Gilles Grangier, qui précisa : "A l'époque, il se promenait avec un Lüger dans sa valise lorsqu'il nous retrouvait dans une auberge de Montfort Amaury pour parler, avec Audiard, de l'adaptation de son roman. La crosse de l'arme portait une série d'entailles - une entaille = un ennemi tué - et il disait qu'il allait rendre visite à son éditeur qu'il ne trouvait pas "raisonnable". C'était sans doute une façon de nous prévenir qu'il ne fallait pas trahir son livre.", " Passé la Loire, c'est l'aventure", entretien avec G. Grangier, Terrain Vague Losfeld, 1989).

- Michel Audiard a commencé l’année précédente une fructueuse collaboration avec Gabin (dix-neuf films en quinze ans), dans «Gas Oil», de Gilles Grangier. Officiellement, pour «Le Rouge est mis», il n’a signé que l’adaptation. Auguste Le Breton figure au générique comme auteur des dialogues.

- Les assistants-réalisateurs du film se nommaient Jacques Deray et Jacques Rouffio. Jean-Pierre Mocky fait une très courre apparition dans le film.

- Gaby Basset (Hortense dans le film) fut la première femme de Jean Gabin.

DIALOGUES

- Hé, ce vieux ì Qu'est-ce-qu'y-dit î... Dix piges, dis, que j'l'ai pas vu... Toujours aussi économe ?
- Oooh, y n'risque pas d'finir à la Soupe Populaire ! Il est toujours aussi serré du morlingue, fais-lui confiance !...
- Eh-eh... Et sa nana ?
- Sa nana ?... Ouuuh, la nana, alors, maintenant... elle donne dans l'respectable... Bicoque en banlieue, pantoufles au coin du feu... Messe le dimanche... Hé, tu vois l'genre !...
- Éh ben, mon vieux ! Elle a bien changé !... Dans l'temps, à Frisco, elle n'était pas si bêcheuse pour éponger les michetons...
- Eh, qu'est-ce que tu veux... Faut croire qu'en vieillissant, on cherche tous à s'blanchir...
A.Berval/J.Gabin

Dans le temps, si on t'avait foutu à la lourde chaque fois que t'as fait des conneries, t'aurais passé ta vie dehors.
J.Gabin

CRITIQUES

Mon avis

Le rouge est mis, est un honnête polar réunissant Gabin et Ventura pour la quatrième fois, jouissant d'une moindre renommée que les autres films policiers des années 50 avec le duo comme Razzia sur la chnouf ou touchez pas au grisbi. L'histoire est pourtant solide, ultra classique pourrait-on dire, avec un casting de choix et sait ménager un bon suspense jusqu'au bout avec un final tragique superbe, culminant dans une confrontation qui vaut son pesant où Gabin et Ventura s'entretuent de manière très réaliste et violente ("Même au ciné, dira Lino, ça m'ennuie de buter Jean!" in Lino par Odette Ventura). Certes le film a peut-être un peu vieilli, à l'image des hold-up en traction avant noire mais c'est justement cela qui fait son charme, l'ambiance bien restituée de l'époque contribue à la réussite du film et à la nostalgie qu'il engendre.
Gabin interprète un truand qui vit toujours chez sa mère, ce qui le rend plus touchant et Ventura joue le rôle de son acolyte Pépito le Gitan qui manie bien le couteau et n'hésite pas à s'en servir, dès qu'on cherche à le doubler. Il est particulièrement monstrueux dans sa brutalité, une rare scène nous le montre bon vivant à table mangeant des huitres, il faut avouer que seul Lino quand il mange à l'écran, ce qui est très souvant le cas, est plus que convaincant et fait plaisir à voir.

Autres critiques

"Typique de la série noire française (Auguste Le Breton adapte son propre livre avec l'aide d'Audiard). Après Touchez pas au grisbi, les producteurs croyaient renouveler un succès facile. Mais Gilles Grangier (même si tout le monde, aujourd'hui, adore Le désordre et la nuit), n'a jamais été Jacques Becker. Gabin exécute avec brio son numéro de gangster embourgeoisé, qui aime bien sa mère, mais brutalise les filles encombrantes (comme Annie Girardot)."
Roman Chestak - Télérama

"Film de gangsters à la française. Sans ennui et sans surprises. Gabin cabotine à coeur joie, surtout dans les scènes finales."
Jean Tulard.

AFFICHES

VIDEOS


Extrait de la fin du film assez tragique pour Gabin et Ventura

PHOTOS






































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Dernière modification le : 19/12/2007 @ 18:03
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