RESUME
Alors qu'il a pour mission d'infiltrer un gang de trafiquants d'armes, l'inspecteur Ludo Ferrier tombe amoureux de la maîtresse du chef, la belle et dangereuse Lola Wassevitch. Sa mission de les prendre en flagrant délit se retrouve alors remise en question.
Un jeune peintre, Ludovic, a dressé son chevalet sur la place d'un village des Causses. Une jeune femme, Lola, s'arrête pour admirer, ce qui vaut à Ludo une raclée du mari jaloux, Pedro. Le lendemain, Ludo monte au repaire de ce gentilhomme-farmer, une maison fortifiée au sommet du plateau. Lola se montre heureuse de son intrusion et affolée à la pensée de son mari. Mais lorsque Pedro arrive, Ludo lui tend un briquet d'or, signe de reconnaissance des hommes d'Albatrasse, un trafiquant d'armes actuellement coffré. Après un temps de méfiance, Pedro débat un prix et les deux hommes partent pour Sète, chez Jeff, l'associé de Pedro. On décide que les armes seront livrées la nuit suivante, en mer, sur un cargo. Mais entre temps, un incident nous a révélé que Ludo est de la police. Le marché se conclut par une fiesta au cours de laquelle Ludo et Lola se confientl eur amour. Elle est fatiguée de la vie recluse que lui impose le soupçonneux Pedro. Elle veut vivre ; elle veut rejoindre Paris. Pendant ce temps la police cuisine Albatrasse et enregistre ses déclarations au magnétophone : un savant montage de la bande sonore permettra ensuite au téléphone de confirmer la demande de Ludo. Mais Albatrasse parvient à s'évader, à franchir les barrages de police et à prévenir Pedro. Celui-ci dissimule une colère froide, cherche Ludo et trouve Lola dans ses bras. A cet instant la police arrive sur le plateau. Lola est comme pétrifiée par la peur. Elle laisse enchaîner Ludo. Annihilée par le désespoir, elle ne fera rien pour le délivrer. La police assiège la maison, Pedro est atteint mais, avant de mourir, il lâche une rafale sur Ludo. Tandis que celui-ci agonise, la jeune femme, désemparée, descend du repaire et s'enfonce dans la nuit noire.
© Les fiches du cinéma 2001

FICHE TECHNIQUE
Réalisateur : Henri Decoin
Scénario : Jacques Robert
Adaptateurs : Henri Decoin, Albert Simonin
Dialogues : Albert Simonin
Directeur de la photographie : Pierre Montazel
Ingénieur du son : Jean Rieul
Musique : Louis Gasté, Michel Philippe-Gérard
Assistants-réalisateurs : Edmond Agabra, Michel Deville
Genre : policier
Durée : 1H38
Sortie : 27 février 1957

DISTRIBUTION
Raymond Pellegrin (Ludovic 'Ludo' Ferrier)
Françoise Fabian (Lola Wassevitch)
Peter van Eyck (Pédro Wassevitch)
Mathilde Casadesus (Mimi)
Darío Moreno (Jeff)
Lila Rocco (Brigitte)
Charles Vanel (Albatrasse)
Marthe Mercadier (l'aubergiste)
Roland Armontel (Antoine)
François Chaumette (l'ingénieur du son)
Henri Cogan (Matt)
Michel Flamme (un inspecteur)
Michel Jourdan (Frédé)
Lisa Jouvet (la serveuse)
Pierre Louis (Fougeron)
Jacqueline Maillan (Catherine)
Pascal Mazzotti (le pharmacien)
Paul Muller
Jean Olivier (un inspecteur)
Albert Simonin (Albert)
Lino Ventura (Legentil)

AUTOUR DU FILM

- Albert Simonin, auteur du roman, dont le film est adapté (mais aussi de ‘Touchez pas au grisbi’, ‘Les tontons flingueurs’…) , joue le rôle du truand Albert.

- Charles Vanel a obtenu le Prix du meilleur acteur au Festival International du Film de San Sebastian en 1957 pour ce film

- Le feu aux poudres est l'un des premiers films tournés en Dyaliscope.

CRITIQUES

Mon avis

Le feu aux poudres, n'est pas un bon film et a bien mal vieilli. L' histoire n'est pas captivante et menée sur un rythme très mollasson. Les diverses péripéties de l'intrigue ne sont pas vraisemblables et l'on suit avec ennui l'infiltration d'un flic (joué par Raymond Pellegrin) chez un trafiquant d'armes. Les acteurs sont plutôt bons, outre Pellegrin, Peter Van eyck et surtout la maginifique Françoise Fabian. Les paysages sont pluôt bien filmés avec un beau noir et blanc mais la mise en scène n'est vraiment pas à la hauteur (ah ces transparences à deux balles dans les nombreuses scènes de voiture), elle n'arrive pas à nous faire accrocher à l'histoire. Plusieurs scènes prêtent à sourire, à l'image du montage de la bande sonore opérée par les policiers à partir des déclarations faites par Albartrasse (Charles Vanel).
Lino Ventura, quant à lui, retrouve le réalisateur de "Razzia sur la chnouf" mais il n'apparaît que très peu, à la moitié du film (au bout de 45 minutes) et joue le rôle de l'inspecteur de police sans conviction, son rôle ne lui offrant pas grand chose d'intéressant même si c'est son premier rôle de flic, après avoir incarné des mauvais garçons.
Bref un film de routine pour Lino qui fait partie de son appentissage du métier et des nombreux petits rôles qu'il aura interprété à ses débuts.

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